Selon Thomas d’Aquin, il n’est pas de la nature de la volonté libre de choisir le mal, bien que ce choix dérive du libre arbitre en connexion avec une créature faillible. Volonté et liberté se trouvent donc associées ; cela veut dire que saint Thomas introduit dans la volonté un élément intellectuel et fait participer, à juste titre, la volonté à l’intelligence. La volonté ne cesse pas d’être volonté par le choix du mal, mais elle cesse au fond d’être libre, donc d’être intellective.
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Info: Sentiers de gnose, p 145
Commentaires: 2
miguel
11.12.2024
A lier avec cet Apophtegme des pères du désert ? "Que ta bouche ne profère pas de paroles mauvaises, car la vigne ne porte pas d'épines."
Coli Masson
10.12.2024
ah ah... là c'est proprement un texte sur le libre-arbitre/liberté. La dernière phrase montre qu'il ne s'agit pas que de réflexion car l'intellection implique du surnaturel. Je ne sais donc pas si l'étiquette "recul" est appropriée non plus... En tout cas, choisir le mal est défini comme une erreur. L'intellection et la volonté sont deux capacités de connaissance dans le catholicisme. Lorsque l'intelligence oriente correctement la volonté, c'est la liberté. Je ne sais plus qui disait, je crois, que l'intelligence sans la volonté est impuissante et la volonté sans l'intelligence est aveugle.