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représentations

L'intellect ne réfléchit jamais sans image mentale, la faculté de penser pense ses formes dans des visualisations, personne ne pourrait jamais apprendre ou comprendre quoi que ce soit s'il n'avait pas la faculté de percevoir ; même lorsqu'on pense de manière spéculative, il faut une image mentale avec laquelle penser.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire

[ supports ] [ symboles interfaces ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

frigo antique

Fabrication de glace pendant l'Empire Perse au milieu du désert : le Yakhchal ou " Ice Pit " est une méthode architecturale qui a été utilisée pour produire de la glace et préserver la nourriture dans le désert il y a 2 400 ans.

Le Yakhchal démontre l'ingéniosité des anciennes civilisations persanes en matière de gestion des ressources naturelles et de contrôle de la température. Cette structure permettait de créer et de stocker de la glace même dans des régions au climat chaud, ce qui était particulièrement précieux pour la préservation des denrées périssables.Cette méthode architecturale témoigne des connaissances avancées des Perses en matière de thermodynamique et de construction, bien avant l'avènement des technologies modernes de réfrigération.

Le Yakchal avait une forme de dôme avec des murs épais en briques et en argile. Cette construction d'une quinzaine de mètre de bas en haut permettait de maintenir une température fraîche à l'intérieur de la chambre forte.

Voici comment les Perses procédaient

1. Production de glace en hiver :

Un bassin peu profond était construit à proximité du Yakhchal. Ce bassin était rempli d'eau, généralement apportée par un système de canaux souterrains appelé qanat. Pendant les nuits froides d'hiver, l'eau du bassin gelait naturellement.

2, Optimisation du gel :

Pour favoriser la formation de glace, les ingénieurs persans utilisaient astucieusement l'environnement. Un mur était stratégiquement placé pour maintenir le bassin à l'ombre pendant la journée, empêchant ainsi la glace de fondre.

3. Récolte et stockage :

Une fois formée, la glace était récoltée et transportée à dos d'homme dans la partie souterraine du Yakhchal. Cette cavité, profonde d'une dizaine de mètres, bénéficiait d'une température constante d'environ 13°C.

4. Conservation à long terme :

Le dôme du Yakhchal, construit en adobe avec des murs très épais (jusqu'à plusieurs mètres à la base), était recouvert d'une couche isolante de chaume. Cette structure, combinée à la profondeur de la cavité, permettait de conserver la glace pendant de longs mois, même en plein été.

5. Refroidissement supplémentaire :

En hiver, les Perses utilisaient également un ingénieux système de ventilation naturelle. En ouvrant la porte du Yakhchal, l'air froid extérieur entrait et remplaçait l'air plus chaud qui s'échappait par l'orifice au sommet du dôme, refroidissant ainsi davantage l'intérieur de la structure.Cette technique sophistiquée permettait aux Perses de produire et de conserver de la glace tout au long de l'année, même dans des climats chauds et arides.


Auteur: Internet

Info: Compilation de diverses sources

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

saillance

C'est la nature elle-même qui nous enseigne ce que nous devons faire. Lorsque nous voyons dans la vie de tous les jours des choses insignifiantes, ordinaires et banales, nous ne nous en souvenons généralement pas, parce que l'esprit n'est pas stimulé par quelque chose de nouveau ou de merveilleux. En revanche, si nous voyons ou entendons quelque chose d'exceptionnellement bas, déshonorant, inhabituel, grand, incroyable ou ridicule, nous sommes susceptibles de nous en souvenir pendant longtemps.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire

[ contraste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

islam

On rapporte qu’en 1492, quand le dernier sultan fuit Grenade alors que les chrétiens s’emparaient de la ville, il se retourna pour jeter un dernier regard à l’Alhambra et pleura. Sa mère eut pour lui ces mots impitoyables : " Ne pleure pas comme une femme sur ce que tu n’as su défendre comme un homme. " Mais je peux comprendre sa détresse à l’idée d’avoir dû abandonner tant de beauté.

Auteur: Sautoy Marcus du

Info: La Symétrie ou les maths au clair de Lune

[ christianisme ] [ historique ] [ citation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méthode arithmétique

Le premier algorithme à avoir valu à ses créateurs un prix Nobel - formulé à l'origine par deux mathématiciens, David Gale et Lloyd Shapley, en 1962 (Marcus du Sautoy)

(FLP) - Peux-tu m'expliquer simplement l’algorithme de David Gale et Lloyd Shapley  ?

(Reflexity-ai) -  L'algorithme de Gale-Shapley, également connu sous le nom d'algorithme des mariages stables, vise à résoudre le problème d'appariement stable entre deux groupes de taille égale, comme des hommes et des femmes. Voici une explication simplifiée :

1. Chaque personne dans les deux groupes classe tous les membres de l'autre groupe par ordre de préférence.

2. Le processus commence avec tous les membres non appariés.

3. Chaque homme non apparié fait une proposition à la femme qu'il préfère le plus et qui ne l'a pas encore rejeté.

4. Si la femme est libre, elle accepte provisoirement la proposition.

5. Si la femme est déjà engagée, elle compare le nouveau prétendant à son partenaire actuel. Elle reste avec celui qu'elle préfère et rejette l'autre.

6. Le processus se répète jusqu'à ce que tous les hommes soient appariés.L'algorithme garantit que :

- Tous les participants seront appariés.

- Les appariements sont stables, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de paire qui préférerait être ensemble plutôt qu'avec leurs partenaires actuels.

Cet algorithme a des applications bien au-delà des mariages, notamment dans l'attribution des étudiants aux universités, des médecins résidents aux hôpitaux, et dans d'autres systèmes d'appariement. 


Auteur: Internet

Info: 24 juin 2024

[ répartition ] [ outil cybernétique ] [ distribution ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

temps arrêté

La qualité des ondes lumineuses est la même que celle de l’électron. L'onde détermine l'emplacement probable du photon de lumière lorsqu'il est détecté. Le caractère ondulatoire de la lumière n'est pas un élément vibrant comme une vague d'eau, mais plutôt une fonction ondulatoire codant des informations sur l'endroit où vous trouverez le photon de lumière une fois qu'il est détecté. Jusqu'à ce qu'il atteigne la plaque détectrice, comme l'électron, il semble traverser les deux fentes simultanément, ne se décidant sur son emplacement qu'une fois observé [...].

C’est cet acte d’observation qui constitue une caractéristique si étrange de la physique quantique. Jusqu'à ce que je demande au détecteur de détecter l'endroit où se trouve l'électron, la particule doit être considérée comme distribuée de manière probabiliste dans l'espace, avec une probabilité décrite par une fonction mathématique qui a des caractéristiques ondulatoires. L'effet des deux fentes sur cette fonction d'onde mathématique la modifie de telle manière qu'il est interdit à l'électron d'être localisé en certains points de la plaque détectrice. Mais lorsque la particule est observée, les dés sont jetés, les probabilités disparaissent et la particule doit décider d’un emplacement.

Auteur: Sautoy Marcus du

Info: Le Grand Inconnu : Sept voyages aux frontières de la science

[ bilocation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intrication

L'une des conséquences les plus curieuses de la physique quantique est qu'une particule comme l'électron peut apparemment se trouver à plusieurs endroits en même temps jusqu'à ce qu'elle soit observée, et qu'à ce moment-là, un choix aléatoire semble être fait quant à l'endroit où la particule se trouve réellement. Les scientifiques pensent actuellement que ce caractère aléatoire est réel et qu'il n'est pas simplement dû à un manque d'informations. Répétez l'expérience dans les mêmes conditions et vous obtiendrez peut-être une réponse différente à chaque fois.

Auteur: Sautoy Marcus du

Info: Le grand inconnu : sept voyages aux frontières de la science

[ temps arrêté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre nucléaire

Le monde est ce qu’il est, c’est-à-dire peu de chose. C’est ce que chacun sait depuis hier grâce au formidable concert que la radio, les journaux et les agences d’information viennent de déclencher au sujet de la bombe atomique. On nous apprend, en effet, au milieu d’une foule de commentaires enthousiastes, que n’importe quelle ville d’importance moyenne peut être totalement rasée par une bombe de la grosseur d’un ballon de football. Des journaux américains, anglais et français se répandent en dissertations élégantes sur l’avenir, le passé, les inventeurs, le coût, la vocation pacifique et les effets guerriers, les conséquences politiques et même le caractère indépendant de la bombe atomique. Nous nous résumerons en une phrase : la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques.

En attendant, il est permis de penser qu’il y a quelque indécence à célébrer ainsi une découverte, qui se met d’abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l’homme ait fait preuve depuis des siècles. Que dans un monde livré à tous les déchirements de la violence, incapable d’aucun contrôle, indifférent à la justice et au simple bonheur des hommes, la science se consacre au meurtre organisé, personne sans doute, à moins d’idéalisme impénitent, ne songera à s’en étonner.

Ces découvertes doivent être enregistrées, commentées selon ce qu’elles sont, annoncées au monde pour que l’homme ait une juste idée de son destin. Mais entourer ces terribles révélations d’une littérature pittoresque ou humoristique, c’est ce qui n’est pas supportable.

Déjà, on ne respirait pas facilement dans ce monde torturé. Voici qu’une nouvelle angoisse nous est proposée, qui a toutes les chances d’être définitive. On offre sans doute à l’humanité sa dernière chance.

Auteur: Camus Albert

Info: 8 août 1945, après le bombardement d'Hiroshima

[ critique des discours ] [ barbarie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

clé de lecture

L’Inferno de Dante [est] considéré comme une espèce de système de mémoire destiné à mémoriser l’Enfer et ses châtiments, à l’aide d’images frappantes distribuées sur une série ordonnée de lieux. Cette idée pourra causer un certain choc, et je dois m’en tenir là. Il faudrait un livre entier pour dégager les implications contenues dans une telle approche du poème de Dante. Ce n’est pas du tout une approche grossière, ou impossible. Si l’on pense que le poème se fonde sur des séries ordonnées de lieux dans l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, et qu’il constitue un ordre cosmique de lieux dans lequel les sphères de l’Enfer sont les sphères du Paradis inversées, il commence à apparaître comme une somme de comparaisons et d’exemples, disposés en ordre et distribués sur le fond de l’univers. Et si on se rend compte que la Prudence, sous ses nombreux et différents symboles, constitue un thème symbolique majeur du poème, les trois parties de celui-ci peuvent être comprises comme memoria  - se rappeler les vices et leur châtiment en Enfer – intelligentia  - utiliser le présent pour faire pénitence et acquérir la vertu – et providentia – viser le Paradis. […]

La Divine comédie deviendrait ainsi l’exemple par excellence de la transformation d’une somme abstraite en somme de symboles et d’exemples, la Mémoire étant la faculté qui opère cette transformation, le pont entre l’abstraction et l’image.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire, de l’anglais par Daniel Arasse, éditions Gallimard, 2022, pages 143-144

[ poésie ] [ christianisme ] [ triade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme médiéval

Tout en insistant sur l’abstraction et en ayant peu d’estime pour la poésie, l’âge de la scolastique a également connu une floraison extraordinaire d’images, et d’un nouveau système d’images, dans l’art religieux. On a parfois fait des commentaires étonnés de cet état de choses. On a cherché une explication de cette anomalie apparente dans les ouvrages de saint Thomas d’Aquin et on a cité le passage où il justifie l’utilisation de la métaphore et des images dans les Ecritures. […] les Ecritures parlent de choses spirituelles en recourant à la ressemblance qu’elles entretiennent avec les choses corporelles, "parce qu’il est naturel à l’homme d’atteindre les intelligibilia à travers les sensibilia, parce que toute notre connaissance a son origine dans les sens". C’est un argument du même ordre que celui qui justifie l’utilisation des images dans la mémoire artificielle. Il est extrêmement curieux que ceux qui ont cherché comment la scolastique justifiait l’utilisation des images dans l’art religieux aient pu ignorer les analyses approfondies qu’ont faites Albert le Grand et saint Thomas des raisons pour lesquelles nous pouvons utiliser des images dans la mémoire.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire, de l’anglais par Daniel Arasse, éditions Gallimard, 2022, pages 122-123

[ paradoxe ] [ explication ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson