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inconscient

Nous sommes gênés par ce qui en nous n'est pas mortel, ce noyau étranger, ce pépin, cette plante qui risquerait de faire éclater le pot.

Auteur: Beck Béatrix

Info:

[ incontrôlé ] [ monologue-intérieur ] [ irraisonné ]

 

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échappatoire

Je revoyais mon père cloué dans son lit, terrassé par une dépression subite – terrifiante chez un homme si actif ; ses amis alpinistes l’entouraient, gênés, impuissants devant ce mal. S’il avait fait tant de sport, m’avait-il expliqué une fois, c’était pour s’abrutir, pour s’empêcher de penser. Il avait réussi : j’étais persuadé qu’il avait réussi à traverser la vie sans jamais ressentir de réelle interrogation sur la condition humaine.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme, p. 71

[ coup d'arrêt ] [ action-thérapie ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

rapports humains

Aurais-je autre chose à lui offrir que les ignobles banalités qu’on inflige aux mourants ? Comme si c’était déjà pas suffisant de crever, il faut encore se cogner les angoisses de ceux que les métastases laissent provisoirement de côté… C'est toujours ça qu'on déballe aux crevards, qu'on est tristes, mal à l'aise, gênés, inquiets, perdus... qu'on a peur en somme... Mais c'est seulement nous que ça soulage...

Auteur: Larcenet Manu

Info: Blast - Intégrale

[ à l'article de la mort ] [ agonie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

revues scientifiques

L'examen par les pairs est une activité non rémunérée et habituellement anonyme. C'est peut-être pour cette raison que le rapport de l'arbitre moyen est bâclé et sordide. Les rapports révèlent généralement que le répondant n'a pas lu le document. L'acceptation ou le rejet reflète souvent la relation personnelle entre les auteurs et l'examinateur. Les éditeurs ont toujours été réticents à ouvrir leurs fichiers aux historiens des sciences et aux sociologues. De toute évidence, ils sont gênés de révéler le peu de données scientifiques et de sociologie qu'il y a dans leurs dossiers.

Auteur: Magueijo Joao

Info: Electronic Archives and the Death of Journals. http://theory.ic.ac.uk/Ðmagueijo/com.pdf

[ partiales ] [ comités de lecture ] [ injustes ] [ compromission ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

Le trait distinctif de ces gens, c'est qu'ils sont absolument incapables de dissimuler leurs désirs, mais sont possédés du besoin irrésistible de les exprimer, immédiatement, dans toute leur laideur.
Quand ils se trouvent dans une société qui n'est pas la leur, ils commencent d'ordinaire par se sentir gênés, mais aussitôt qu'on les y a laissé prendre pied, ils deviennent insolents.
Le capitaine s'emballait déjà ; il marchait à grands pas en agitant les bras, n'écoutait plus les questions qu'on lui posait et parlait de lui-même avec une telle volubilité que la langue lui fourchait parfois ; alors, sans achever sa phrase il en commençait une autre.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les Possédés

[ exister ]

 

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humour

Deux copains vont au restaurant et commandent chacun une sole. Le serveur arrive et leur présente le plat qui contient effectivement deux soles mais une très grosse et une très petite. Les deux copains sont un peu gênés quand l'un dit à l'autre :
- Vas-y, sers-toi, je t'en prie !
- Mais non, fait l'autre, après toi, je t'en prie !
- Allez, fais pas d'histoire, choisis le premier...
- Non, à toi l'honneur....
Pendant 5 minutes, chacun hésite, se renvoie la politesse et, finalement, l'un des deux en a marre et se sert. Il prend la grosse sole.
- T'es gonflé, lance son copain, si moi je m'étais servi le premier j'aurai pris la petite !
- Eh ben ! Qu'est-ce que t'a à râler ? Tu l'as la petite...

Auteur: Internet

Info:

[ absurde ]

 

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spiritualité

Les physiciens ne pourront échapper à cette nécessité d'introduire l'âme et la conscience dans la physique et ils le feront, mais comme ils seront gênés de se rapprocher ainsi de la religion, ils utiliseront d'autres termes plus scientifiquement corrects, au risque de continuer à dépeindre un monde austère.

Mais ils le feront, soyez en sûr, car même en conservant leur ancien cadre mathématique décrivant un univers continu, régi par des équations et disposant en tout point d'une quantité d'informations infinie, ils ne pourront éviter de se réveiller en constatant que notre réalité macroscopique quotidienne est déterminée par l'information présente à des échelles infiniment petites : négliger ce point est l'immense erreur des physiciens qui s'évertuent, y compris les plus illustres d'entre eux, à nous perpétuer une science matérialiste, qui prétend faire de nous des machines.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: La physique de la conscience

[ rationalisme ]

 

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rapports humains

V-A : Aveugle, j’imagine que l’on doit souvent devoir s’en remettre à l’Autre (avec un A majuscule). Comment s’est passé votre rapport à l’Autre, cet étranger croisé en voyage à qui on demande sa route ou un service. Quelle image avez-vous des hommes que vous avez croisés ?

J-P B : L’Autre a longtemps été ma peur ; ma peur projetée à l’extérieur. A 13 ans, lorsque j’ai entendu ma mère affirmer dans la pièce à côté : "Jean-Pierre va devenir aveugle. Il ne trouvera jamais de femme plus tard", j’ai vécu "l’Autre" comme un enfer. Puis, j’ai découvert que l’autre était aussi un miroir, une projection de mes peurs et c’était déjà bien plus intéressant. J’ai beaucoup travaillé là-dessus. Aujourd’hui, l’autre est de plus en plus un prolongement ; il est à la fois moi-même et autre chose. Il reste un miroir mais devient surtout une aventure. Mais “l’Autre” africain par exemple n’est pas le même que l’Autre européen. En Europe, les gens sont gênés par la différence, en Afrique, les personnes différentes sont naturellement intégrées dans les communautés, de véritables communautés qui se demandent toujours : pourquoi ? Pourquoi un aveugle ? Quel est le sens caché ? Plutôt que de se dire : cela n’a rien à voir avec nous, c’est juste une question d’ADN, de spécialiste, laissons cela.

Auteur: Brouillaud Jean-Pierre

Info: http://www.voyageons-autrement.com/jean-pierre-brouillaud-l-illusion-du-handicap. Interview de Jerome Bourgine

[ handicap ] [ non-voyant ] [ nord-sud ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lutte des classes

Parmi les détenus de longue date du Silo se trouvait un homme nommé Règedié*. Il jouait le rôle de porte-parole et, bien qu’il fût le plus petit, il était reconnu comme un chef spirituel ; car sa ruse était impressionnante et peut-être même était-il profond. Ce qu’il donnait à ses camarades, ce n’étaient pas seulement des conseils occasionnels, mais toute une philosophie. [...]

Mais l’astuce sur laquelle reposaient ses phrases étaient la suivante : il parlait des hommes en général, là où il aurait dû parler spécifiquement des esclaves, ou même plus spécifiquement des esclaves du Silo, de telle sorte que, dans sa bouche, leur vie propre ne devenait qu’un cas parmi d’autres, un cas pas meilleur pas mais non plus pire que n’importe quelle autre vie.

Il ne niait pas qu’ils n’avaient pas eu de chance, mais c’est "l’homme", l’homme en tant que tel, qui n’avait pas eu de chance. Ce qu’ils avaient subi était arrivé à "l’homme" et était imputable à "la vie", à la vie elle-même. […]

Fais attention au singulier des philosophes. […] Il dissimule.

Mais ce qui était bien et bon, […] à savoir les biens matériels et la vie bonne à laquelle ils ne participaient pas, Règedié les niait tout simplement, ou en faisait quelque chose d’ "individuel et de contingent". Il n’y avait au fond qu’une seule bonne fortune : c’était de vivre. Les esclaves du Silo vivaient eux aussi, ils vivaient incontestablement, non ?

Une vie meilleure ou pire ? demanda-t-il un jour ? Plus pleine ou plus vide ? Favorable ou défavorable ? Ce ne sont que des mots ! Comparés à la mort – mais peut-être connaissez-vous un meilleur point de comparaison – l’un et l’autre se valent. La vie est la vie. La nôtre est aussi bonne que la leur. Vous ne vivez pas, vous ? Si. Et même pleinement. Laissez-leur l’illusion qu’ils ont plus vécu. Car même eux ne peuvent pas plus que vivre. Ils se tenaient là, ses compagnons au nom desquels il parlait, ils ne comprenaient ses paroles qu’avec peine et ils auraient dû immédiatement trouver un meilleur critère. Mais comme ils n’en trouvèrent aucun parce qu’ils ne savaient ni où ni comment trouver un critère, ils gardèrent, gênés, les yeux fixés sur le sol et dirent : "Oui, bien sûr".

Auteur: Anders Günther Stern

Info: La catacombe de Molussie, traduit de l’allemand par Annika Ellenberger, Perrine Wilhelm et Christophe David, éditions l’Echappée, Paris, 2021, pages 279-280 *anagramme de Heidegger

[ dénégation ] [ endoctrinement idéologique ] [ résignation ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lobby pharmaceutique

Normalement, le vaccin est une substance qui immunise contre telle ou telle maladie. Être immunisé empêche la contamination. Lorsque nous avons été vaccinés, par exemple, contre la poliomyélite, nous savions que cela nous mettrait à l’abri de la maladie. Personne n’a eu la fantaisie de nous dire que nous pouvions, tout de même, contracter une demi-poliomyélite.

Le vaccin contre le Covid, affirmait-on il y a un an, était la panacée. Le monde allait être sauvé grâce aux génies qui ont réussi à préparer en quelques mois ce que de nombreux chercheurs n’ont réussi à obtenir en trente ans de travail acharné : un vaccin à ARN messager.

Cependant, on a vite compris que le miracle a la vie très courte. Que faire ? Accuser les laboratoires de charlatanisme ? Certes, non. Plutôt proclamer qu’une deuxième dose était nécessaire afin d’augmenter, de stabiliser l’action de la première dose. On nous dit que ce "rappel" est une banalité, car il en faut un pour la plupart des vaccins. L’opinion publique a fait sienne cette idée, oubliant que, pour les vrais vaccins, le rappel, quand il est nécessaire, est administré 10 ou 15 ans après la première inoculation. Il a été dit également que le vaccin anti-grippal nécessitait des rappels tous les ans, refusant de voir et de comprendre que, dans le cas de la grippe, ce ne sont pas des rappels, mais de nouveaux vaccins préparés contre des souches qui sont différents d’un hiver à l’autre.

En moins d’un an, la troisième dose, vouée à "booster" les deux autres, est devenue quasi obligatoire. Nos maîtres commencent à parler de la quatrième inoculation. Et toujours eux reconnaissent désormais que leur "vaccin" ne protège ni contre la contamination ni contre la transmission. Pour eux, il est normal de tomber malade quand on a été "vacciné". De nouveau, la question a dû être posée : que faire ? Laisser les laboratoires tomber dans le discrédit ? Perdre des milliards ? Non. Ils ont trouvé une formule révolutionnaire : le "vaccin" ne protège pas contre la maladie, mais l’empêche d’évoluer vers les formes graves. Ce n’est donc pas un vaccin, mais un atténuateur préventif. Que même cela ne soit pas vrai - puisqu’il y a des vaccinés en réanimation - n’a aucune importance. Pour le moment.

Nous sommes donc, après vaccination, susceptibles de développer un demi-Covid. C’est, du moins, la version officielle. Et elle n’a même pas l’apparence du sérieux.

Si les précédents variants de la maladie étaient plus ou moins et pour très peu de temps gênés par le "vaccin", il n’a semble-t-il presque pas d’effet sur le variant omicron. C’est la raison pour laquelle le patron de BioNTech promet de fournir en mars prochain un autre "vaccin", dont il dit d’emblée qu’il sera administré en trois doses.

Ainsi, le monde continuera à recevoir le premier "vaccin" - 5e, 6e dose, etc. - auquel s’ajouteront les inoculations - au moins trois - du deuxième "vaccin". On passera donc notre temps à nous faire injecter les potions de Pfizer&BioNTech, qui, eux, continueront à accumuler des milliards prélevés sur nos impôts.

La vie devient vraiment très intéressante.

Auteur: Portocala Radu

Info: Publication facebook du 09.12.2021

[ narratif hygiéniste ] [ covidisme ] [ discours illogique ] [ mensonges d'état ] [ sanitarisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson