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monothéïsme

Une entrée était intitulée : "A propos de Dieu" :
Cette pensée a été attribuée à Voltaire : Si Dieu n'existait pas, l'humanité l'aurait inventé. Je trouve plus de vérité à l'inverse : S'il y a vraiment un Dieu, alors nous devrions chercher à l'oublier, et élever des hommes qui veulent faire le bien pour le bien, et non par crainte d'être punis pour leurs mauvaises actions. Comment quelqu'un peut-il faire l'aumône à un pauvre homme au cœur pur quand il croit, et a intérêt à croire, qu'il y a un Dieu qui compte les points au ciel, qui regarde en bas et hoche la tête, approbateur ?

Auteur: Pontoppidan Henrik

Info: Lykke-Per 1

[ abrutissement ] [ conscience ]

 

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sophistes modernes

Et qui donc, encore, se donne la peine d'étudier les règles logiques du raisonnement qui mène à la possession de la vérité ou qui convainc des auditeurs? La plupart des discours que l'on entend, — et Dieu sait si l'on en écoute dans notre pays et à notre époque, laquelle préfère la parole à l'action, — sont sans suite, sans déductions, composés d'affimations sans preuves, de soi-disant conclusions qui ne sont amenées par rien ! Qu'on essaye d'analyser les paroles les plus en vogue; on y trouvera la recherche de faire naître des impressions, non celle d'élever dans l'esprit des auditeurs une certitude basée sur des prémisses solides.

Auteur: Rivière Maurice

Info:

[ déconstruits ] [ adhésion sentimentale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dernières paroles

Chère Ellen, je te laisse dans de mauvaises conditions. Ma chère épouse, aie confiance en Dieu pour t'aider à élever mes petits-enfants. Ellen, prends soin de ma petite Lillie chérie. Ellen, le petit Elbert [aussi piégé dans la mine] dit qu'il croit en Dieu. Il dit qu'il est sauvé même si nous ne revoyons jamais l'extérieur. Il rencontrera sa mère au s'il ne parvient pas à sortir. Nous ne sommes pas blessés, mais en train de mourir par manque d'air. Nous sommes quelques-uns. Je ne sais pas où sont les autres mineurs. Elbert dit que nous nous retrouverons tous au ciel. Tous les enfants nous rencontreront tous deux au ciel.

Auteur: Powell J.L.

Info:

[ adieu ]

 

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naissance

- Tu vois mon petit, on se fait tout un poème du monde, de la réalité, du cosmos, d'un horizon à soi-disant dépasser...
Son regard plissé l'embrassait, plein de malice.
- Alors que la seule réalité c'est que les mecs veulent baiser les nanas et les nanas pondre et élever des enfants... C'est pas même réfléchi tout ça mon gars, juste cybernétique, systématique... obligé. Tiens une calculatrice, on lui demande quoi à un calculatrice ? De sortir des chiffres n'est-ce pas ? Voilà ce qu'on lui demande, rien d'autre... Eh ben les humains on leur demande de sortir des mômes... Tu n'es que le résultat d'un processus automatique, involontaire, instinctif, machinal quasi...

Auteur: Mg

Info: 5 nov. 2015

[ hasard ]

 

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parité

Quand on regarde au fond du coeur humain, on n'y trouve guère que des instincts contraires à l'égalité ; et ces instincts sont les plus violents de tous puisqu'ils s'appellent l'orgueil, l'envie, l'égoïsme, l'intolérance, la passion de jouir et de dominer. Comment donc les hommes tiennent-ils tant à l'égalité ? La réponse ne sera pas sans intérêt. C'est simplement parce qu'ils voient dans l'égalité le premier titre de leurs prétentions, et le moyen direct de s'élever au-dessus des autres. Qu'on retourne bien cette proposition, on la trouvera juste : et si elle froisse un peu certaines candeurs, elle jette un jour très vif sur la politique et sur la vie sociale.

Auteur: Joly Maurice

Info: Recherches sur l'art de parvenir, Paris Amyot 1868 [BnF Cote LB56-1958] <p.28>

 

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analyse

La plupart des critiques d'art ont du mal à exprimer l'intérêt d'une peinture, ils ont besoin de bavarder, de théoriser. Ils sentent, mais comme ils ne savent pas, ils comblent, ils font des moulinets avec leur culture pour s'élever à la hauteur de ce qu'ils ressentent. Tout ça parce qu'ils n'osent pas parler d'eux, parce qu'ils ne vont pas chercher dans leurs profondeurs la minuscule attache qui les lie à ce qu'ils voient. Ils ne croient pas à cette bonne vieille méthode de l'authenticité, ils la raillent, soit qu'ils en aient peur, soit qu'il aient une idée de ce qui est décent, utile, prestigieux, totalement fausse. Une idée journalistique et sociale.

Auteur: Donner Christophe

Info: l'Empire de la morale, Grasset 2001, p. 259

[ superficiel ]

 

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geste artistique

Si donc le problème de l’art traditionnel (prémoderne) était d’occuper le Vide sublime de la Chose (le pur Lieu) par le bel objet adéquat – comment réussir à élever un objet ordinaire à la dignité d’une Chose – le problème de l’art contemporain est d’une certaine manière opposé (et bien plus désespéré) : on ne peut plus compter aujourd’hui sur le Vide du Lieu (Sacré) offert aux artefacts humains.

La tâche à réaliser alors consiste à soutenir le Lieu en tant que Lieu, à s’assurer que le Lieu lui-même "ait lieu" : pour le dire autrement, le problème est moins celui de l’horror vacui, remplir le Vide, que celui de le créer.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, page 45

[ différences ] [ happening ] [ performance ] [ interprétation psychanalytique ] [ sublimation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports analogiques

Le véritable fondement du symbolisme, c’est, comme nous l’avons déjà dit, la correspondance qui existe entre tous les ordres de réalité, qui les relie l’un à l’autre, et qui s’étend, par conséquent, de l’ordre naturel pris dans son ensemble à l’ordre surnaturel lui-même ; en vertu de cette correspondance, la nature tout entière n’est elle-même qu’un symbole, c’est-à-dire qu’elle ne reçoit sa vraie signification que si on la regarde comme un support pour nous élever à la connaissance des vérités surnaturelles, ou "métaphysiques" au sens propre et étymologique de ce mot, ce qui est précisément la fonction essentielle du symbolisme, et ce qui est aussi la raison d’être profonde de toute science traditionnelle.

Auteur: Guénon René

Info: Aperçus sur l'initiation

[ simultanéité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

grâce

Rien n’obscurcira la beauté de ce monde

Les pleurs peuvent inonder toute la vision. La souffrance

Peut enfoncer ses griffes dans ma gorge. Le regret,

L’amertume, peuvent élever leurs murailles de cendre,

La lâcheté, la haine, peuvent étendre leur nuit,

Rien n’obscurcira la beauté de ce monde.



Nulle défaite ne m’a été épargnée. J’ai connu

Le goût amer de la séparation. Et l’oubli de l’ami

Et les veilles auprès du mourant. Et le retour

Vide, du cimetière. Et le terrible regard de l’épouse

Abandonnée. Et l’âme enténébrée de l’étranger,

Mais rien n’obscurcira la beauté de ce monde.

Auteur: Voronca Ilarie

Info:

[ inexorable ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

maman

Pour une mère le fait d'élever un garçon est le projet le plus enrichissant qu'elle puisse espérer. Elle peut l'observer, enfant, jouer aux jeux qu'on ne lui a pas permis de jouer ; elle peut investir en lui ses idées, ses aspirations, ambitions et valeurs - ou ce qui lui en reste. Elle peut observer son fils, venu de sa chair et dont la vie a été soutenue par son travail et sa dévotion, s'incarner dans le monde. Ainsi, alors que ce projet d'élever un garçon est chargé d'ambivalence et mène inévitablement à l'amertume, c'est le seul projet qui permette à une femme d'être - d'être par son fils, de vivre au travers de son fils.

Auteur: Dworkin Andrea

Info:

[ femmes-hommes ]

 

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