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vacheries

En vérité, Mauriac est resté un de ces enfants qui veulent se mêler aux grandes personnes. On en voit de cette sorte dans les hôtels. On a beau dire : "Il est tard, monte. Va te coucher.", ils refusent d'obéir et dérangent tout le monde.

Auteur: Cocteau Jean

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drogue

L'opium permet de donner forme à l'informe ; il empêche, hélas ! de communiquer ce privilège à autrui. Quitte à perdre le sommeil, je guetterai le moment unique d'une désintoxication où cette faculté fonctionnera encore un peu et coïncidera, par mégarde, avec le retour du pouvoir communicatif.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Opium, Romans, Poésies, Oeuvres diverses <p.636>

 

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rigoler

La faculté de rire aux éclats est preuve d'une âme excellente. Je me méfie de ceux qui évitent le rire et refusent son ouverture. Ils craignent de secouer l'arbre, avares qu'ils sont de fruits et d'oiseaux, craintifs qu'on s'aperçoive qu'il ne s'en détache pas de leurs branches.

Auteur: Cocteau Jean

Info: La difficulté d'être, Romans, Poésies, Oeuvres diverses, La Pochothèque LdP 1995, p.937

[ générosité ]

 

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rapports humains

Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue,
Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse,
Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage,
Tu dis que tu m'aimes alors moi j'ai peur.

Auteur: Cocteau Jean

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[ prison ] [ poème ]

 
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écriture

Le poète, en composant des poèmes, utilise une langue qui n'est ni morte ni vivante, que peu de gens parlent, et que peu de gens comprennent ... Nous sommes les serviteurs d'une force inconnue qui vit en nous, nous manipule, et nous dicte cette langue. 


Auteur: Cocteau jean

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

Quand je vois tous les artistes qui faisaient profession de mépriser le monde parce qu'ils n'y étaient pas encore reçus, tomber dans le snobisme après la quarantaine, je me félicite d'avoir eu la chance d'aller dans le monde à seize ans et d'en avoir eu par-dessus la tête à vingt-cinq.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Opium, Romans, Poésies, oeuvres diverses, La Pochothèque LdP 1995 ,p.672

[ frustration ]

 

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comparaison

Si j'aime le premier, c'est qu'il me fait une place dans on oeuvre, m'encourage à remplir les pointillés qu'il y a laissé. Si je redoute le second, c'est que son intelligence envahissante et sa sensibilité tentaculaire m'obligent à penser comme lui, le ramène à l'état de simple lecteur, me colonise de façon inquiétante.

Auteur: Arnaud Claude

Info: Cocteau contre Proust

[ littéraire ]

 

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vacherie

Proust est un snob qui a tort de l'être. Un pédéraste qui a tort de l'être. Il jugera sévèrement snobs et pédérastes pour détourner l'attention de sa personne. C'est aussi une délectation. Écrire dans les urinoirs pour être lu. (Sans savoir qui a écrit l'obscénité.) Être lu et rester invisible. Sorte d'exhibitionnisme par la bande.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Le Passé défini I 1952

 

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écriture

Un véritable dramaturge connaît mal ses personnages. Ils le dépassent et profitent, pour vivre, d'une sorte d'hypnose où vous met la création. Il serait ridicule de croire qu'un dramaturge est dieu et même ridicule de croire qu'un dieu en sache si long sur ses créatures. Chaque jour je découvre les dessous de la pièce et les mobiles de mes personnages.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Journal Gallimard 1989 <mars 1942, p.20>

[ théâtre ]

 

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vacherie

Je voyais Claudel, au premier rang, de profil. Il avait l'air d'une motte de terre, d'un énorme pavé de pain d'épice bourré de trous et d'angélique. Il buvait du lait. Il se buvait. Il buvait le lait d'une plante grasse du Brésil. Bête. Sa bêtise ressemble aux fleurs et aux fruits monstrueux qui poussent en Amérique du Sud et qui ne sentent rien, qui perdent toute saveur.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Journal, 20 novembre 1943

[ littérature ]

 

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