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automatisation

Se faire juger par un robot pourrait bientôt ne plus être une scène tirée d’un film de science-fiction. En Estonie, c’est presque déjà une réalité. Sur place, la justice va écarter les humains dans certaines affaires judiciaires selon Wired. Dans des délits mineurs, qui concernent des faits dont les dommages sont en dessous de 7 000 euros, une intelligence artificielle devra déterminer ou non la culpabilité d’une personne. Le média américain précise qu’un humain pourra toujours faire appel de la décision de la machine, sans donner plus de détails sur le processus. C’est la première fois qu’une intelligence artificielle aura la responsabilité d’un jugement de façon autonome. Les officiels souhaitent que cette innovation puisse alléger la charge de travail des juges et des greffiers pour leur permettre de se concentrer sur des affaires plus complexes.

Pour rendre sa décision, cette intelligence artificielle développée par Ott Velsberg, un jeune étudiant de 28 ans engagé par le gouvernement estonien en tant que «directeur des données» à l’échelle nationale, fonctionnera selon un principe simple. Outre l’appui sur l’analyse des textes légaux, elle analysera les informations mises en ligne par les deux parties en conflit sur une plateforme dédiée. Parmi ces informations, on retrouvera des informations personnelles mais aussi des allégations ou encore des preuves éventuelles pouvant faire pencher le jugement d’un côté comme de l’autre. Cette technologie devrait entrer pleinement en vigueur d’ici la fin de l’année.

Auteur: Grand Harold

Info: Le Figaro, http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/en-estonie-une-intelligence-artificielle-va-rendre-des-decisions-de-justice-20190401?

[ délégation ] [ humain-robot ]

 
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contrintuitif

On s'empêtre donc dans des contradictions si l'on parle de la position probable de l'électron sans tenir compte de l'expérience utilisée pour la déterminer... Il faut également souligner que le caractère statistique de la relation dépend du fait que l'influence de l'appareil de mesure est traitée d'une manière différente que l'interaction des différentes parties du système les unes sur les autres. Cette dernière interaction entraîne également des changements dans la direction du vecteur représentant le système dans l'espace de Hilbert, mais ceux-ci sont complètement déterminés. Si l'on considérait l'appareil de mesure comme une partie du système - ce qui nécessiterait une extension de l'espace de Hilbert - alors les changements considérés ci-dessus comme indéterminés apparaîtraient déterminés. Mais cette déterminité ne pourrait être utilisée que si notre observation de l'appareil de mesure était exempte d'indétermination. Pour ces observations, cependant, les mêmes considérations sont valables que celles données ci-dessus, et nous devrions être obligés, par exemple, d'inclure nos propres yeux dans le système, et ainsi de suite. L'enchaînement des causes et des effets ne pourrait être vérifié quantitativement que si l'univers entier était considéré comme un système unique - mais alors la physique disparait et il ne reste qu'un schéma mathématique. La partition du monde en système d'observation et système observé empêche une formulation précise de la loi de cause à effet. (Le système d'observation ne doit pas toujours être un humain ; il peut également s'agir d'un appareil inanimé, tel qu'une plaque photographique).

Auteur: Heisenberg Werner Karl

Info: Les principes physiques de la théorie quantique, trad. Carl Eckart et Frank C. Hoyt (1949), 58.

[ machines humaines tiercités ] [ contre-intuitif ] [ paradoxe ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

détermination

Dans cette histoire [la fable des disques blancs et des disques noirs], un couple de signes distinctifs, blanc ou noir, permet de discriminer le rapport d’un sujet avec deux autres. Chaque sujet se repère en se référant à la recherche que font ces deux autres en fonction de ce qu’ils voient de lui-même et de l’un d’entre eux. Les trois passent par une succession d’oscillations synchrones qui finit par les déterminer de façon conclusive à ce que j’appellerai ici un Wahl, un choix fondamental, par quoi chacun décide de ce qu’il est effectivement, blanc ou noir, et s’avère prêt à le déclarer, ce pour quoi la fable est construite.

Eh bien, n’est-ce pas là ce qui nous est familier dans la structure de la pulsion ?

Nous y trouvons l’identification relative, la dénégation, le refus d’articuler, la défense, qui sont aussi cohérents avec la pulsion que l’envers et l’endroit d’une même chose. L’affaire se conclut par une décision qui devient pour le sujet la marque de ce que, en fait, il fait toujours le même choix, dans les mêmes situations. Ce pouvoir de répétition, nous l’appelons selon les sujets comme nous pouvons – une tendance masochiste, un penchant à l’échec, le retour du refoulé, l’évocation fondamentale de la scène primitive – il ne s’agit que d’une seule et même chose, la répétition, dans le sujet, d’un type de sanction dont les formes dépassent de beaucoup les caractéristiques du contenu.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 466

[ inconscient ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-détermination

Récemment, j'ai constaté, lors de discussions avec divers scientifiques et autres non-philosophes (par exemple, les scientifiques qui participaient avec moi à l'atelier de Sean Carroll sur l'avenir du naturalisme), qu'ils penchent dans l'autre sens : le libre arbitre, à leurs yeux, est manifestement incompatible avec le naturalisme, avec le déterminisme, et reste très probablement incohérent quel que soit le contexte. Aussi insistent-ils allègrement sur le fait que, bien sûr, ils n'ont pas le libre arbitre, ne pourraient pas l'avoir, et alors ? Tout ça n'a rien à voir avec la moralité ou le sens de la vie. Le conseil qu'ils me donnèrent lors de ce symposium était simple : reformuler mon incessante question en me demandant si le naturalisme (matérialisme, déterminisme, science...) a une quelconque implication concernant ce que nous nommerons compétence morale. Par exemple, les neurosciences montrent-elles que nous ne pouvons pas être responsables de nos choix, que nous ne pouvons pas être loués ou blâmés, récompensés ou punis à juste titre ? Abandonnez le terme de "libre arbitre" aux philosophes libertariens (à ne pas confondre avec les libertariens politiques) et autres incompatibilistes*, qui pourront poursuivre leurs fantasmes sans être inquiétés. Notez qu'il ne s'agit pas d'un rejet des questions importantes, mais d'une proposition visant à déterminer quel camp peut utiliser et définir le terme. Je commence à apprécier les avantages qu'il y a à se débarrasser complètement du terme "libre arbitre", mais cette voie implique aussi beaucoup de travail si l'on veut éviter d'être mal compris.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info: Consciousness Explained. *Incompatibilisme, thèse philosophique selon laquelle un univers déterministe est en total désaccord avec la notion de libre arbitre.

[ causalité ] [ liberté ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

tribalité

L’engouement postmoderne pour les groupes de mêmes, ce que les sociologues ont nommé communautés, va de pair avec la disparition des groupes constitués par différences, les classes sociales. Arrêtons-nous quelques instants sur la différence entre ces deux modalités du groupement des humains entre eux. Les classes sociales, apanage des ères anciennes, reposent sur le principe différentiel externe. L’appartenance à une classe ne doit rien à un individu en particulier, mais est lié à une filiation (l’aristocratie fonctionnait ainsi) , à des biens (la bourgeoisie représente ce cas particulier), à une activité (le prolétaire du début du XXe siècle en est un exemple), etc. [...] La dimension individuelle n’entrait pas en ligne de compte pour déterminer l’appartenance, et les différentions ne se faisaient pas en fonction des individus, mais en fonction de règles et de statuts externes au sujet.

La communauté fonctionne sur un tout autre principe. Il s’agit dans ce cas, comme le montrent les communautés religieuses des ères anciennes, de partager le même, la règle de vie dans le cadre des communautés religieuses. La communauté repose ainsi sur une identité de ses membres, sur une égalité entre individus, sur une similitude entre les individus. [...] La différence n’a pas lieu dans la communauté, mais entre la communauté et les autres. La communauté conjoint ainsi, dans sa forme groupale, avec le narcissisme dans sa forme individuelle. Ceux qui partagent la même communauté que moi sont identiques à moi, ou pour le dire autrement, j’aime mon groupe comme je m’aime moi-même.

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 214-215

[ repli narcissique ]

 
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impensable

Ainsi, la discussion autour des idées d’ "être" et de "non-être", qui commence avec la philosophie antique, se poursuit aujourd’hui sous une forme moderne. Dans l’Antiquité, "ce qui n’est pas" ne désigne pas seulement ce qui n’existe pas ; cette caractérisation renvoie toujours à une difficulté de la pensée. N’est pas ce à quoi on ne peut penser, ce qui se soustrait à l’entendement pensant, ce qui ne se laisse pas saisir et déterminer à l’aide de concepts. C’est dans ce sens, je crois, qu’il faut comprendre la question antique de l’être et du non-être. En ce sens, ce qui est variable et en devenir, entre autres donc la matière, apparaissait aux yeux d’une certaine psychologie comme quelque chose qui "n’est pas", une simple privatio des Idées. Face à cela, Aristote a posé, esquivant le conflit, le concept central de "ce qui est potentiellement" et l’a appliqué à l’hylé. L’hylé n’est certes pas "actu", elle est une privatio de la forme […], mais elle est "potentia" et n’es pas qu’une simple privatio. Cela marqua le début de différenciations importantes dans la pensée scientifique. Les autres propos d’Aristote au sujet de la matière (il s’en tint totalement à la conception de la matière comme quelque chose de passif et réceptif) ne sont pratiquement d’aucune utilité pour la physique et de nombreuses confusions chez Aristote me semblent venir du fait qu’il était écrasé par Platon, qui lui était largement supérieur en tant que penseur. Il ne parvint pas à mener à bien son projet de définir le possible et ses tentatives restèrent au stade d’ébauches.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: Lettre à C. G. Jung du 27 février 1953

[ historique ]

 

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liberté

La complexité fixe des limites étroites à la raison elle-même, dans la mesure où elle exige que la taille de complexité des conclusions recherchées ne dépasse pas celle des axiomes postulés. Par là, la possibilité de trouver des axiomes évidents, sur lesquels fonder des conclusions complexes, s’amenuise et disparaît en fait. En outre, puisqu'ils n'arrivent pas à traduire en un langage symbolique, donnant prise au nombre et à la mesure, les idées et les concepts qu'ils utilisent sans une perte d'information presque totale, les philosophes ne peuvent jamais évaluer la taille de complexité et des axiomes qu'ils posent et des conclusions auxquelles ils parviennent. Ils tâtonnent dans les ténèbres, puisqu'ils ne sont pas en mesure de déterminer si la déduction qu'ils développent est valide ou non. (...)

Dans ce livre, nous avons montré où se situaient les limites de la raison. Mais est-il possible de montrer que, en dépit de ces limites, la raison reste assez puissante pour garantir aux hommes une autonomie qui lui permette de se déterminer lui-même, sans qu'intervienne la peur, suscitée par l'usage de la force sous toutes ses forme ou incitée par diverses pressions morales ? Peut-être pas, mais une chose est claire. Seul cet usage de la raison, promue au premier rang par la philosophie pendant vingt-cinq siècles en Occident, a jusqu'ici permis et permet encore de prendre conscience du caractère injustifié et injustifiable d'un certain nombre de propositions mises en avant par la religion, par la science et par les grands moyens de communication, qui en sont les relais, pour modifier le comportement de l'être humain.

Auteur: Brisson Luc

Info: Puissance et limites de la raison: Le problème des valeurs

[ mathématiques ] [ indépendance ]

 

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tueur

Les 10 métiers dans lesquels on compte le plus de psychopathes... Il s'agit principalement de postes à responsabilités ou de professions qui nécessitent un côté narcissique.

1 - Chef d'entreprise
2 - Avocat
3 - Figure médiatique (Télé, radio)
4 - Vendeur
5 - Chirurgien
6 - Journaliste
7 - Policier
8 - Clergé
9 - Chef cuisinier
10 - Fonctionnaire

Et voici les 10 métiers qui en comptent le moins. Ce sont surtout des professions de soin, qui impliquent d'être attentif aux autres.

1 - Aide à domicile
2 - Infirmière
3 - Thérapeute
4 - Artisan
5 - Esthéticienne/Styliste
6 - Employé dans un ONG
7 - Enseignant
8 - Artiste
9 - Médecin
10 - Comptable

Etes-vous un psychopathe ?
Bien qu'elle ne soit pas scientifiquement prouvée, on dit qu'il existe une raison simple de déterminer si quelqu'un a des penchants psychopathes. Il suffit de répondre à cette énigme...
"A l'enterrement de sa mère, une femme rencontre un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle en tombe éperdument amoureuse, mais celui-ci disparaît à la fin de la cérémonie sans qu'elle puisse lui demander son numéro de téléphone. Elle tente de retrouver sa trace, en vain. Quelques jours plus tard, elle tue sa soeur. Pourquoi?"
Si vous imaginez une sombre histoire de vengeance et de jalousie, parce que la soeur connaissait l'homme mystère, tout va bien. Mais si la première réponse qui vous est venue en tête est "parce qu'elle espérait que l'homme revienne à l'enterrement de sa soeur"... Vous avez sans doute le mode de pensée d'un psychopathe - ou d'un chef d'entreprise!

Auteur: Internet

Info: Express.be 2010

[ labeur ] [ profession ]

 

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étiquetage FLP

FLP : base de données collective d'extraits - littéraires ou pas. Chacun d'entre eux nécessitant une "lecture analytique" afin de permettre au participant qui désire insérer un extrait d'y joindre des tags pertinents - sur deux niveaux. Donc en respectant la règle de base (a) et la verticalité hiérarchique (b) :

a) Un terme utilisé comme tag ou catégorie ne peut apparaître dans le texte de l'extrait. Il s'agira donc souvent - mais pas que, loin de là - de trouver le meilleur synonyme.

b) Réfléchir afin de déterminer une catégorie appropriée, la meilleure si possible. Autrement dit la catégorie-tag tag qui "cerne" ou "surplombe" le mieux le concept principal de l'extrait selon vous. Tout en respectant bien sûr la règle (a), ce qui complique les choses et oblige à un certain dépassement. Dépassement qui devrait, dans l'idéal, "ouvrir" le référencement du texte. 

NB : ne pas être rebuté ou paralysé par la subjectivité de l'exercice et ne pas hésiter à user de FLP en "rétroaction" de manière à voir ce que donne une recherche avec les mots-tags-idées que l'on a choisis. Le nuage de corrélats pourra aider ici.

Objectif : obtenir un corpus de réflexions/formulations "HOMME-machine" (au contraire de ce qu'il se fait de nos jours), suffisamment élaboré pour que son moteur de recherche, rapide, souple et puissant, puisse s'y promener au mieux tous azimuts : au travers des époques, des sexes, des idées, des situations géographiques, etc. et toutes les possibilités de mélanges de ces paramètres.

Il s'agit donc d'un outil pour lecteurs curieux, chercheurs, statisticiens, écrivains, etc... Voir quelques exemples de recherches.

Auteur: Mg

Info: 24 sept. 2019

[ marche à suivre ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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femmes-par-femme

L’énonciation de jugements est donc l’une des manifestations les plus importantes de l’Animus. Celui-ci se comporte de la même manière avec les pensées d’ordre général, c’est-à-dire que, venant du plus profond de nous-même, ces dernières s’imposent à nous d’une manière définitive et pour ainsi dire inébranlable. Lorsqu’elles sont dictées de l’extérieur, nous les adoptons parce qu’elles nous paraissent d’une certaine façon évidentes ou attirantes. Mais ces pensées qu’elle adopte et même propage à son tour, la femme ne se sent généralement pas tenue de les approfondir pour les comprendre réellement. Une capacité de discernement peu développée la conduit ainsi à approuver toute idée avec le même enthousiasme et le même respect, qu’elle ait ou non de la valeur, parce que tout ce qui lui paraît venir de l’intellect lui en impose énormément et exerce sur elle une étrange fascination ; l’homme, en revanche, rendu méfiant et intolérant par son esprit critique développé, a souvent besoin d’un certain temps pour déterminer ce qui a de la valeur.
[...]
D’une manière générale, on peut dire que l’intellect de la femme a un aspect sous-développé, naïf ou primitif. Chez elle, il n’y a pas de soif de s’instruire, mais de la curiosité ; pas de jugement, mais des préjugés ; pas de pensée, mais de l’imagination et du rêve ; pas de volonté, mais des souhaits.
Là où l’homme s’attaque à des problèmes, la femme se contente de réponses, là où il acquiert du savoir et des connaissances, elle se satisfait de croyances ou de superstitions, ou alors elle se livre à des suppositions. Il est évident que ce sont là les premiers stades, ceux que l’on constate dans l’esprit des enfants ou des primitifs.

Auteur: Jung Emma

Info: Dans "Anima et Animus", pages 80-81

[ machisme intériorisé ] [ intelligence ] [ hommes-femmes ]

 

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