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bien-être

Je ne cesse de me remémorer un des enseignements de mon gourou à propos du bonheur. Elle dit que les gens, universellement, ont tendance à penser que le bonheur est un coup de chance, un état qui leur tombera peut être dessus sans crier gare, comme le beau temps? Mais le bonheur ne marche pas ainsi. Il est la conséquence d'un effort personnel. On se bat, on lutte pour le trouver, on le traque, et même parfois jusqu'au bout du monde. Chacun doit s'activer pour faire advenir les manifestations de sa grâce. Et une fois qu'on atteint cet état de bonheur, on doit le faire perdurer sans jamais céder à la négligence, on doit fournir un formidable effort et nager sans relâche dans ce bonheur, toujours plus haut, pour flotter sur ses crêtes. Sinon ce contentement s'échappera de vous, goutte à goutte.

Auteur: Gilbert Elizabeth

Info: Mange, Prie, Aime, La quête spirituelle d'une femme à travers l'Italie, l'Inde et l'Indonésie

[ combat ] [ littérature ]

 

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racisme

Bonjour,
- N'est-ce pas là un simple calcul de la part de Mme Levy, qui, s'étant rendue compte de la fureur populaire et de la démonstration "in vivo" de dires de Dieudo, aurait décidé de s'occuper de rétablir chouïa l'équilibre, et par la même de se faire mousser et gonfler ses ventes.
- N'est-ce pas terrible de voir Madame l'ascenseur venir donner son "bon à tirer", comme s'il fallait que celui-ci vinsse d'une membresse de la communauté. Alors que tous les membres goys des cénacles d'en haut chient dans leurs culottes, se taisent, bref, ce qui est le pire, n'osent parler librement ?
Je ne conteste pas le rôle de "nerf principal" qu'occupe le judaïsme dans la civilisation occidentale, elle-même devenue minorité dans un monde rétréci.
Je rêve à un monde parisien, français... occidental... un peu mieux équilibré, sensé. Avec des goys qui montreraient un peu plus de couilles (Merci Dieudo) et les feujs un peu plus d'ouverture (Merci Elizabeth)...
Pour l'humilité on verra plus tard. C'est le plus difficile.

Auteur: Mg

Info: 14 janvier 2014, commentaire sur Causeur suite à un papier concernant l'affaire Dieudonné

[ judaïsme ] [ Gaule ] [ agacement ]

 

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indécision

Le philosophe Odo Marquard a noté une corrélation dans la langue allemande entre le mot zwei, qui signifie " deux ", et le mot zweifel, qui signifie " doute " - suggérant que deux de n'importe quoi apporte automatiquement la possibilité d'incertitude dans nos vies. Imaginez maintenant une vie dans laquelle chaque jour une personne se voit offrir non pas deux ou même trois, mais des dizaines de choix, et vous pouvez commencer à comprendre pourquoi le monde moderne est devenu, malgré tous ses avantages, une machine à névroses du plus haut niveau. Dans un monde où les possibilités sont si nombreuses, beaucoup d'entre nous boitent simplement à cause de l'indécision. Ou alors nous faisons dérailler le parcours de notre vie encore et encore, en reculant pour essayer les portes que nous avons négligées au premier tour, désespérant de faire les choses correctement cette fois. Ou alors nous devenons des comparateurs compulsifs - nous mesurons toujours nos vies par rapport à la vie d'une autre personne, nous demandant secrètement si nous aurions dû prendre le même chemin qu'elle.

Auteur: Gilbert Elizabeth

Info: Committed: A Skeptic Makes Peace with Marriage

[ complexité ]

 

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Europe de l'est

"La Roumanie est un morceau de la France, jeté dans le sud-est de l’Europe". Cette phrase imagée d’Edgar Quinet date de cent-trente ans. Elle exprimait alors ce qui depuis toujours était une vérité. La Roumanie tenue sur les fonds baptismaux par Napoléon III, son parrain, venait de naître, en 1861, de l’union de deux principautés de Valachie et de Moldavie, sous l’autorité du hospodar prince Couza. L’empereur des Français avait proposé que le nouvel état, affranchi de l’obédience de l’Empire Turc et de la tutelle intéressée de l’Empire des Tzars, adoptât le régime monarchique et que son destin fût confié à un prince de Hohenzollern. L’Europe n’ayant élevé aucune objection, il en avait été ainsi. Charles de Hohenzollern, natif de Sigmaringen, était monté, sous le nom de Carol Ier, sur le trône de Roumanie, laquelle ne deviendrait que vingt ans plus tard effectivement et constitutionnellement le royaume de Roumanie. L’épouse de Carol Ier, originaire de Prusse-Rhénanie, la reine Elizabeth, a laissé un souvenir vivace, du moins dans le monde des lettres, sous le pseudonyme de Carmen Silva.

Auteur: Mortureux De Faudoas

Info: Nos amis roumains, au fil des ans, p.7

[ historique ] [ Dacie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

détachement

Dans l'art de perdre, il n'est pas dur de passer maître.
Tant de choses semblent si pleines d'envie
d'être perdues que leur perte n'est pas un désastre.

Perds chaque jour quelque chose.
L'affolement de perdre tes clés, accepte-le,
et l'heure gâchée qui suit.
Dans l'art de perdre, il n'est pas dur de passer maître.

Puis entraîne-toi, va plus vite,
Il faut étendre tes pertes: aux endroits, aux noms,
aux lieux où tu fis le projet d'aller.
Rien là qui soit un désastre.

J'ai perdu la montre de ma mère.
La dernière ou l'avant-dernière de trois maisons aimées: partie!
Dans l'art de perdre, il n'est pas dur de passer maître.

J'ai perdu deux villes, de jolies villes.
Et, plus vastes, des royaumes que j'avais,
deux rivières, tout un pays.
Ils me manquent, mais il n'y eut pas là de désastre.

Même en te perdant (la voix qui plaisante, un geste que j'aime), je n'aurai pas menti.
A l'évidence, oui, dans l'art de perdre, il n'est pas trop dur d'être maître, même si il y a là
comme (écris-le !), comme un désastre.

Auteur: Bishop Elizabeth

Info: "Un art"

[ allègement ] [ deuil ] [ destruction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

surf

Ce matin j'ai découvert un reportage sur le physicien métaphysicien austro américain Heinz von Förster, ce qui eut pour effet de me faire découvrir ses travaux, sa passion de jeunesse pour Wittgenstein, ses avancées dans la cybernétique et le concept de réalité (Le système nerveux s'organise, ou est organisé, de manière à générer une réalité stable), ainsi que les connections avec William Ross Ashby, Maturana, Varela... Je suis allé bricoler au jardin et, quelques heures plus tard, reprenant ma promenade sur le web je suis tombé sur une interview de Jean-Marie Le Clezio dans laquelle il raconte comment il avait été amené à s'intéresser à la poétesse Letitia Elizabeth Landon. Puis il parla de son admiration pour Wittgenstein "comme lui je pense que n'existe que ce qui peut être nommé"... J'allais donc, en quelques clicks, me renseigner sur Letitia Elizabeth Landon et j'y appris qu'elle fut mariée à John Forster biographe et critique anglais, ami de Dickens.

Matinée mâtinée de coincidences patronymiques et de concepts, donc.

Même si ce Forster là n'avait absolument rien à voir avec le premier.

Auteur: Mg

Info: 22 octobre 2012

[ Internet ] [ coincidence ]

 

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spiritualité

"Tu as été en enfer, Ketut ?"

Il sourit. Bien sûr qu'il y était allé.

"Comment c'est en enfer ?"

"La même chose qu'au paradis", a-t-il répondu.

Il a vu ma confusion et a essayé d'expliquer. "L'univers est un cercle, Liss."

Il a dit. "Vers le haut, vers le bas... tout est pareil, à la fin."

Je me suis souvenu d'une vieille notion mystique chrétienne : Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

J'ai demandé. "Alors comment peut-on faire la différence entre le paradis et l'enfer ?"

En fonction de la manière dont on y va. Au paradis, on monte en passant par sept endroits heureux. En enfer, on descend en passant par sept régions tristes. C'est pourquoi il vaut mieux monter, Liss". Il rit.

"C'est la même chose", dit-il. "C'est la même chose à la fin, alors il vaut mieux être heureux pendant le voyage.

J'ai dit : "Donc, si le paradis est l'amour, alors l'enfer est..."

"L'amour aussi", a-t-il dit.

Ketut s'est remis à rire : "C'est toujours si difficile pour les jeunes de comprendre cela !

Auteur: Gilbert Elizabeth

Info: Eat, Pray, Love

[ attitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gamins

- Un autre truc fascinant, reprit-il en s'inclinant vers Elizabeth, c'est que les enfants ont des aptitudes d'apprentissage qui dépassent largement celles des adultes. Vous savez d'où ça vient ? Se préparant à un laïus scientifique, la jeune femme fit signe que non. - parce qu'ils sont ouverts d'esprit. Parce qu'ils ont un appétit insatiable de savoir. Les grandes personnes, elles, se croient revenues de tout. Les gens prennent de l'âge, vident leur mémoire et, au lieu d'élargir leur champ de vision, choisissent ce qui vaut ou non la peine d'être cru, selon eux, alors que ces choses ne se choisissent pas: elles s'imposent à nous. Voilà pourquoi ils se retrouvent à la traîne par rapport aux enfants. Leur cynisme, leur scepticisme et leur esprit étriqué, tout cela les ralentit. Ils ne pensent qu'à s'en sortir au jour le jour, sans voir plus loin que le bout de leur nez. Les à-côtés, ils s'en fichent. Mais, Elizabeth, souffla Ivan, les yeux écarquillés, irradiant d'un enthousiasme qui fit frissonner son auditoire, ce sont justement les à-côtés qui font la vie. (...) Vous savez, seuls les enfants comprennent exactement la marche du monde. Ils voient au-delà de ce que voient les adultes, sont ouverts à l'inconnu, ne connaissent pas l'hypocrisie et, en toutes circonstances, vous remettent à votre place d'une phrase, d'un simple regard.

Auteur: Ahern Cecelia

Info: Si tu me voyais maintenant

[ enfance ] [ ouverture ]

 

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séparation

Le train est entré en gare. Je n’étais plus très sûr de mon aventure quand j’ai vu la machine. Je l’ai embrassée Molly avec tout ce que j’avais encore de courage dans la carcasse. J’avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour moi, pour elle, pour tous les hommes.

C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.

Des années ont passé depuis ce départ et puis des années encore… J’ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l’on pouvait la connaître, la suivre Molly. Jamais je n’ai reçu de réponse.

La Maison est fermée à présent. C’est tout ce que j’ai pu savoir. Bonne, admirable Molly, je veux si elle peut encore me lire, d’un endroit que je ne connais pas, qu’elle sache bien que je n’ai pas changé pour elle, que je l’aime encore et toujours, à ma manière, qu’elle peut venir ici quand elle voudra partager mon pain et ma furtive destinée. Si elle n’est plus belle, eh bien tant pis ! Nous nous arrangerons ! J’ai gardé tant de beauté d’elle en moi, si vivace, si chaude que j’en ai bien pour tous les deux et pour au moins vingt ans encore, le temps d’en finir.

Pour la quitter il m’a fallu certes bien de la folie et d’une sale et froide espèce. Tout de même, j’ai défendu mon âme jusqu’à présent et si la mort, demain, venait me prendre, je ne serais, j’en suis certain, jamais tout à fait aussi froid, vilain, aussi lourd que les autres, tant de gentillesse et de rêve Molly m’a fait cadeau dans le cours de ces quelques mois d’Amérique..

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit. Selon Lucette Almansor Molly est un personnage qui représente Elizabeth Craig, son grand amour parti en Amérique, à qui il dédicaça "Voyage au bout..."

[ couple ] [ regrets ] [ tristesse ] [ rupture ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

beaux-arts

Six grandes catégories d'adaptations littéraires
Geoffrey Wagner dans The novel and cinema (1975) distingue trois types d'adaptations : l'analogie, la transposition et le commentaire. Cette classification selon le degré d'implication dans la matière littéraire valorise l'adaptation commentaire. Elle nous semble pouvoir être complétée de trois autres types d'adaptations. Deux sont entre la simple analogie et la transposition : l'adaptation romanesque et l'adaptation condensation. C'est de cette dernière dont relève la majorité des adaptations classiques. L'adaptation littéraire qui valorise le texte, entendu ou lu se développe aussi grâce au cinéma moderne et constitue notre troisième ajout. Nous proposons donc la classification suivante :
1) L'analogie qui utilise le roman seulement en tant que point de départ. Le Journal de Bridget Jones condense les intrigues amoureuses des deux soeurs, Elizabeth et Jane, de Orgueil et préjugés dans la seule Bridget.
2) L'adaptation romanesque qui se sert de l'œuvre littéraire comme un réservoir de personnages et de situations qu'il importe de valoriser. Unholy Love (Albert Ray,1932) ou Val Abraham (Manoel de Oliveira, 1993) sont ainsi des adaptations romanesques de Madame Bovary.
3) L'adaptation condensation qui coupe des passages du roman, condense plusieurs passages et un seul, n'invente rien et sauvegarde toujours les passages les plus célèbres; Autant en emporte le vent ou Les grandes espérances
4) L'adaptation transposition qui tente de rester au plus près de l'œuvre originale, telles les adaptations de Shakespeare de la BBC.
5) L'adaptation commentaire qui modifie le roman soit dans les détails en soulignant certains éléments soit en modifiant même sa structure générale. Madame Bovary (Sophie Barthes, 2015) 24e adaptation du roman de Flaubert en est un exemple pas forcément réussi.
6) L'adaptation littéraire qui fait entendre ou voir le texte pour rendre sensible le projet esthétique de l'écrivain : Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson), Les deux anglaises et le Continent (François Truffaut) ou Madame Bovary (Claude Chabrol, 1991)

Auteur: Internet

Info: https://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemaetlitterature.htm

[ texte ] [ télévision ]

 

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