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parapsychologie

Notre capacité à quitter nos corps physiques et à voyager vers d'autres endroits fut démontrée en laboratoire, sous contrôle de chercheurs avec de bonnes qualifications académiques. Il s'agit notamment de Charles Tart à l'Université de Californie à Davis, et Russell Targ avec Harold Puthoff au Stanford Reesearch Institute. L'étude de Russell Targ sur le "visionnement à distance" implique deux personnes. Le "spectateur" reste dans un environnement de laboratoire soigneusement contrôlé tandis qu'une personne "balise" se trouve quelque part à l'extérieur. Un ordinateur sélectionne alors un emplacement inconnu du "spectateur".
La personne balise est secrètement avertie vers où elle doit aller, après sélection aléatoire du lieu par l'ordinateur. Une fois la personne "balise" arrivée sur le site, le "spectateur" est invité à décrire ce qu'elle voit. La distance entre personne balise et spectateur semble n'avoir aucun effet significatif sur les résultats quand à décrire précisément le site. Elle peut être de quelques blocs ou plusieurs milliers de kilomètres. Il y eut plusieurs tentatives fructueuses, par exemple celle d'un "psychique" soviétique qui a non seulement décrit avec précision l'endroit où se trouvait Keith Harary, associé de Targ qui agissait comme balise, mais a également décrit ce que Harary verrait sur le site suivant sélectionné par ordinateur - avant même qu'il soit choisi !

Auteur: Grof Stanislav

Info: The Holotropic Mind: The Three Levels of Human Consciousness and How They Shape Our Lives

[ paranormal ]

 

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muse

Quid du jeune Socrate, de ses années de formation et, plus méconnu encore, de ses élans amoureux ?

C’est la question que s’est posée Armand D’Angour, professeur de lettres classiques à Oxford. Dans Socrates in Love, il entend lever le voile sur l’influence qu’aurait eu une femme, une certaine Aspasie, sur le philosophe athénien. [...]

Ce qui a d’abord mis la puce à l’oreille de l’auteur, c’est un texte de Platon, le Banquet, dans lequel différents orateurs sont invités à prononcer un discours sur l’amour. Quand vient le tour de Socrate, celui-ci évoque une femme qu’il aurait connue dans sa jeunesse, Diotime, et qui l’aurait "instruit des choses de l’amour". Jusqu’à présent, les hellénistes considéraient qu’il s’agissait d’un personnage de fiction.

Mais pour D’Angour, Diotime ferait en fait directement référence à Aspasie, une femme d’une grande érudition, contemporaine de Socrate. Tous deux se sont rencontrés à Athènes, lorsqu’ils avaient une vingtaine d’années. Aspasie, connue pour la finesse de ses raisonnements et ses qualités d’oratrice, fréquentait les hommes les plus influents de son époque. C’est ainsi qu’elle rencontra Socrate et le stratège Périclès, préférant le second au premier, dont elle fut la compagne pendant quinze ans. D’Angour soutient que les réflexions de Socrate sur la beauté, l’amour ou la transcendance lui auraient été en partie inspirées par ses échanges avec Aspasie.

Auteur: Toulet Pauline

Info: Newsletter de "Books" du 19.04.19

[ inspiration ] [ reconstitution ] [ biographie ] [ Grèce Antique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

non-voyants

L’aveugle éprouvant le déjà-vu
Chacun a vécu cette expérience étrange. Alors que nous sommes en train d’effectuer un acte banal – se promener, parler à quelqu’un… –, on ressent tout à coup le sentiment d’avoir vécu exactement la même scène, vu les mêmes choses… Mais impossible de retrouver où ni quand la scène s’est déroulée. Cette expérience troublante porte un nom : le sentiment de "déjà-vu".
Une des explications apportées par les chercheurs tient à ce que les images en provenance d’un oeil arrivent au cerveau quelques microsecondes après celles venues de l’autre oeil – causant la sensation que la scène est vécue pour la seconde fois.
Des chercheurs de l’université de Leeds viennent de rapporter pour la première fois le témoignage d’un aveugle ayant fait l’expérience de déjà-vu, celle-ci impliquant chez lui les odeurs, les sons et le toucher. Du coup, la thèse de la discordance des trajets visuels s’effondre.
Akira R. O’Connor et Chris J.A. Moulin, qui rapportent le cas dans la revue Brain and Cognition de décembre 2006, mènent depuis plusieurs années des expériences de déjà-vu au moyen de l’hypnose. Dans une expérience, les étudiants sont invités à penser à un mot, puis l’on induit son oubli sous hypnose. Lorsque, plus tard, il leur est à nouveau présenté, la moitié d’entre eux éprouvent le sentiment de déjà-vu.

Auteur: Internet

Info: https://www.scienceshumaines.com. Jean-François Dortier, mars 2007. A propos de A.R. O’Connor et C.J.A. Moulin, "Normal patterns of déjà experience in a healthy, blind male: Challenging optical pathway delay theory", Brain and Cognition, vol. LXII, n° 3, décembre 2006.

[ paramnésie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Vous voulez deviner à travers les fenêtres des autres consciences leurs lumières et leurs ombres, si possible être invités dans les profondeurs de leurs âmes, vous enivrer de leur vitalité, être accueilli dans leur intimité, là où la vie se fait lumière et silence.



Mais celui qui essaie de vous dire son authenticité, qui écrit pour vous une page de lui-même, il vous invite à ne pas faire de lui une identité. Il vous invite à le laisser autre que son récit, à le distinguer de ces mots-là afin qu'il puisse vous dire demain ces mots-ci. Ce qu'il vous dit, peut-être que ce n'est pas lui, déjà plus lui, pas tout à fait lui. Parce qu'il n'est pas possible de le mettre en mots et en jugements.



Et ce n'est pas là vous mentir. Il ne serait pas plus fiable ou davantage "lui-même" parce qu'il vous dirait toujours la même chose. Laissez-le être une âme, un passage, un moment, une hésitation, la joie ou la tristesse d'un instant. Laissez l'autre être poème.



Si vous pouvez lui accorder cette liberté, il préfèrera.

Il faut aimer l'autre libre de son identité mouvante, lui laisser son indéfinissable folie, son inadéquation à lui-même, son imprévisibilité.



Une identité? Une personnalité? Non, son souffle, son esprit. Et vous aussi, soyez cela pour l'autre.

Auteur: Rivella Frédéric pseudo

Info:

[ altérité ] [ rencontrer l'autre ]

 
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Ajouté à la BD par Kadubol

évolution

Vous habitez donc là. Appartement ou maison, arrangé comme ceci ou comme cela, vraisemblablement antico-moderne, avec la lampe habituelle de confection japonaise, en tout cas il y a une salle de bains commune, la vue quotidienne d’ustensiles pour les oins différents de deux corps, un de femme, un d’homme. Il vous arrive d’y être pris de nostalgie. Aucun d’entre vous n’a personne de plus proche, non, pas même en souvenir ; pas même en espérance. Peut-on être plus unis que vous l’êtes ? On ne peut pas. Mais parfois, vous avez donc une nostalgie. De quoi ? Vous en avez le frisson. Quel frisson ? Vous voilà vivant, plein d’amour, les années infinies et éphémères, un vrai couple, tendre, sans le montrer aux invités, car vous l’êtes vraiment, un vrai couple aux corps morts d’amour qui ne se recherchent plus que rarement. Après un voyage peut-être, une séparation de la durée d’un congrès, il arrive qu’en plein jour, peu après l’arrivée, avant de défaire les valises et de raconter le minimum, vous avez une étreinte. Qu’ont à y voir les autres ? Cela rafraîchit, mais ne mérite pas un aveu. Vous avez de nouveau, comme autrefois, une journée où les heures ne comptent pas, en robe de chambre et avec les disques. Puis de nouveau la douce disparition de toute curiosité de part et d’autre, inexprimée, à peine indiquée, camouflée seulement derrière les exigences de la journée.

Auteur: Frisch Max

Info: Dans "Le désert des miroirs", page 147

[ quotidien ] [ vie à deux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Usa

Sans doute la plus tristement célèbre de ces expériences eut-elle lieu en 1998, lorsque Coca-Cola lança un concours demandant à plusieurs écoles de fournir une stratégie de distribution de coupons-rabais Coke à des étudiants. L'école qui aurait conçu la meilleure stratégie promotionnelle remporterait 500 dollars. Greenbriar High School, à Evans, en Géorgie, a pris le concours très au sérieux, organisant à la fin mars une Journée officielle Coke lors de laquelle tous les élèves arrivaient à l'école vêtus de t-shirts Coca-Cola, posaient pour une photographie de groupe formant les lettres C, o, k, e, assistaient à des conférences données par des cadres de Coca-Cola et apprenaient tout, en classe, sur la boisson noire et pétillante. Ce fut un petit coin de paradis de marketing jusqu'à ce que vienne aux oreilles de la directrice que, dans un horrible geste de défi, un certain Mike Cameron, 19 ans, était arrivé à l'école vêtu d'un t-shirt Pepsi à la journée Coke. Il fut rapidement suspendu pour cette infraction. "Je sais que ça semble affreux - un enfant suspendu pour avoir porté un t-shirt Pepsi à la journée Coke, a dit la directrice, Gloria Hamilton. Ç'aurait été vraiment acceptable... si ça s'était limité à l'intérieur de l'école, mais nous recevions le président régional [de Coca-Cola], et des gens étaient venus en avion d'Atlanta pour nous faire l'honneur de prononcer des allocutions. Ces étudiants savaient que nous avions des invités."

Auteur: Klein Naomi

Info: No logo

[ consumérisme ] [ pouvoir ] [ branding ]

 

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Gaule

[…] il y a deux choses que j’ai découvertes en France. Ce que signifie manger. Et ce que signifie écrire. Avant de venir en France, je mangeais comme un animal. Parce que ma mère, jamais elle ne nous a expliqué : à midi, on va manger ça et ça. Jamais je n’ai entendu un commentaire disant : ça c’est bon, et ça c’est mauvais. On mangeait, c’est tout. (Rires.) Ma famille n’était absolument pas pauvre, loin de là, mais on considérait que l’acte de manger ne participait pas de la civilisation. Encore que je ne vienne pas d’un peuple civilisé, mais enfin, le problème n’est pas là. On n’en est pas là. Mais voilà ce qui se passait : quand je suis arrivé à Paris, j’ai débarqué dans un petit hôtel du quartier Latin. Et je descendais tous les matins pour téléphoner en bas, et je me rappelle, tout au début, j’entends la patronne, son mari et leur fil discuter : "Maman, qu’est-ce qu’on va manger à midi ?" C’est vrai, pendant une demi-heure ils élaborent tout un truc. Moi, je pensais qu’ils avaient des invités. Ça s’est répété deux ou trois fois, et finalement indéfiniment, puis je me suis dit : "Eh bien, manger, c’est donc un acte intellectuel. Ça fait partie vraiment de la civilisation." Et je commençais quand je mangeais, à faire des commentaires : "C’est bon." Je commençais à manger de façon consciente…

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Entretiens

[ culture ] [ spécificité ] [ écriture ] [ nourriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Supposons que nous invitions une personne inconnue à jouer aux cartes. Si cette personne nous répond "je ne joue pas", nous interpréterons cela soit comme une incompréhension du jeu, soit comme une aversion pour ce jeu, pour des raisons économiques, éthiques ou autres. Imaginons cependant qu'un homme honorable, connu pour posséder toutes les compétences possibles en matière de jeu, qui en connaît parfaitement les règles et les astuces interdites - mais qui ne peut aimer un jeu et y participer que lorsqu'il s'agit d'un passe-temps innocent - soit invité à se joindre à une compagnie d'escrocs habiles, connus pour être de bons joueurs et auxquels il est égal sur les deux plans, pour participer à une partie.

S'il dit : "Je ne joue pas", en nous mettant à sa place et en regardant ses interlocuteurs dans les yeux nous pourrions compléter ses paroles comme suit : "Je ne joue pas, c'est-à-dire avec des gens comme vous, qui brisent les règles du jeu et le privent de son plaisir. Si vous me proposez de jouer, notre accord mutuel est que nous reconnaissons le caprice du hasard comme notre maître ; alors que vous nommez hasard  la science de vos doigts agiles. De fait je dois soit l'accepter comme tel,  soit courir le risque de vous insulter... ou choisir la honte de vous imiter." ... L'opinion de Socrate peut être résumée par ces mots crus, lorsqu'il dit aux sophistes, hommes éclairés de son temps, "Je ne sais rien".

Auteur: Hamann Johann Georg

Info: Ces mots étaient donc une épine dans leurs yeux et un fléau sur leur dos. Socratic Memorabilia, J. Flaherty, trans. (Baltimore : 1967), pp. 165-167.

[ expertise ] [ savoir-faire ] [ système fermé ] [ aléa ] [ manipulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

historique

La flotte de Zheng He (1405-1433) est impressionnante par son avancée technologique - elle s'appuie sur deux inventions chinoises essentielles à la navigation, la boussole et le gouvernail d'étambot, connues depuis les Song, mais surtout par la taille de ses navires. Déjà lorsque Marco Polo avait décrit ceux qu'il avait vus, un siècle avant Zheng He, personne ne l'avait cru, car ce qu'il rapportait était inimaginable à l'époque en occident. L'armada de Zheng He compte un millier de navires, dont le coeur est constitué par une soixantaine de jonques géantes, longues de cent vingt à cent quarante mètres et larges de cinquante, jaugeant chacune environ mille cinq cents tonneaux (on connaît ces dimensions grâce à la découverte en 1962, près de Nankin où se trouvaient les anciens chantiers navals, d'un gouvernail intact qui a permis de reconstituer les navires). Gréés chacun de neuf mâts portant des voiles à lattes (ce qui évite aux marins de risquer leur vie en grimpant dans les gréements pour carguer la voilure), ces colosses embarquent un bon millier de soldats et autant de passagers officiels, invités étrangers, savants, interprètes, médecins et même jardiniers (qui cultivent des légumes à bord pour éviter le scorbut).
Par comparaison, la flotte que le roi d'Angleterre Henri V rassemble en 1415, la plus impressionnante de l'époque, est composée de... cinquante navires, dont les plus gros embarquent deux cents chevaliers et leurs équipements. On mesure à cette aune à la fois la puissance technologique chinoise de l'époque et, par ricochet, l'audace d'un Christophe Colomb qui, soixante-quinze ans plus tard, partait affronter l'inconnu avec une quarantaine de marins, dans des caravelles d'à peine trente mètres de long.

Auteur: Javary Cyrille J.-D.

Info: La souplesse du dragon : Les fondamentaux de la culture chinoise, P 78

[ marine ]

 

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maman débordée

Hier, j’ai eu une journée nerveusement épuisante ! Mon petit boubou avait mal dormi (je crois qu’une dent veut sortir)… donc nous aussi… c’est dur de commencer une journée déjà fatiguée… Mais il a "chouiné" toute la journée… Ma grande avait invité une copine et elles ont joué ensemble… je n’ai eu qu’à leur préparer des crêpes pour le goûter… ouf ! Mon petit grognon dormait...

J’ai bien sûr choisi ce jour pour ranger 2 mois de photos et faire des cd pour les grands parents… Comme bien entendu mon ordi n’a pas arrêté de bugger… et Gabriel de me tirer par la manche dès que je devais être devant mon écran…

Je n’ai pas arrêté de le gronder tout en me disant que ce n’était pas sa faute si je n’avais pas de patience… Tant bien que mal j’ai bouclé mon courrier (mon chéri a dû faire celui pour ses parents)… Franchement je suis incapable de me souvenir ce que j’ai bien pu écrire… j’ai peur qu’il ne s’agisse que d’un vrai charabia… je me rattraperai au téléphone…

La nuit à été encore rude… mais on est sorti prendre l’air, poster le courrier, faire quelques petits achats… le vent nous a fait un bien fou !

Mon mari devait aller faire des papiers en ville alors on en a profité pour bercer bébé. La bonne humeur est revenue… Un bon repas avec du saumon frais et du fenouil braisé… Des jeux et une bonne sieste…Je profite de ces instants de tranquillité pour écrire mon petit billet…Quand à la lecture… j’ai à peine pu lire un "Auprès de moi toujours"…Bonne journée… j’entends le café qui monte dans ma cafetière italienne !

Auteur: Internet

Info: Quand bébé fait ses dents ! L'Atelier de Ramettes, 18.2.2009

[ quenottes ]

 
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