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mépris de classe

Pour ces procureurs qu'un bras nu rend fous, pareille condamnation morale appelle irrésistiblement l'image de l'autre George. Mais c'est souvent pour ajouter que si Sand est souvent immorale, elle est toujours "magnifique". C'est dire — ainsi John Ruskin, le plus féroce des détracteurs d'Eliot — que la George anglaise a le tort supplémentaire de loger le désir, la passion et la tragédie dans la vie étroite et laide des gens ordinaires, personnages "pris derrière le comptoir et sortis du caniveau". Touche sordide ajoutée à l'inconvenance du propos.

Auteur: Ozouf Mona

Info: L'autre George : À la rencontre de George Eliot

[ racisme social ] [ patriarcat ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

L'amour véritable est rarement un espace émotionnel où les besoins sont instantanément satisfaits. Pour connaître l'amour, nous devons investir temps et engagement... "rêver que l'amour nous sauvera, qu'il résoudra nos problèmes ou qu'il nous procurera un état stable de béatitude ou de sécurité ne fait que nous enfermer dans des rêves fantastiques, ce qui sape sa véritable puissance - qui est de nous transformer". Bien des personnes veulent que l'amour fonctionne tel une drogue en leur apportant un plaisir soutenu. Elles ne veulent rien faire, juste recevoir passivement un bon sentiment.

Auteur: Bell Hooks

Info:

[ action ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Il n'y a rien de plus importun, ni de plus dangereux que les femmes.
Elles cabalent incessamment ou elles demandent. Si ces demandes sont justes, Dieu le sait !
Cependant, elles emploient toutes sortes de moyens pour parvenir à leurs fins ; et leurs charmes ne sont pas ce qu'elles épargnent le plus auprès de ceux qu'elles veulent gagner et de qui elles prétendent se procurer de bons offices.
Dieu sait encore avec quelle justice et combien elles ménagent peu leur conscience et celle des gens à qui elles ont affaire.

Auteur: Vauban Sébastien le Prestre de

Info:

[ misogyne ]

 

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solutions

L’enfer des vivants n’est pas une chose qui adviendra ; s’il y en a un, et c’est celui qui est déjà présent, l’enfer que nous habitons tous les jours, que nous créons en vivant ensemble. Il existe deux façons de ne pas en souffrir : accepter l’enfer et l’intégrer jusqu’au point de ne plus s’en apercevoir. Le second est à risque, et exige attention et apprentissage continus: chercher et savoir reconnaître quelle est la chose au milieu de l’enfer qui n’est pas l’enfer, la faire durer et lui procurer de l’espace.

Auteur: Calvino Italo

Info: In, préface de la rétrospective de l’exposition Jeronimius Bosch au Palazzo Reale de Milan

[ dualité ] [ s'en sortir ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écriture

Quand j'étais jeune, j'ai moi aussi fait beaucoup de rêves ; j'en ai plus tard oublié une bonne partie, ce qui ne me semble guère regrettable. Ce qu'on appelle se souvenir peut certes procurer du plaisir, mais parfois aussi inévitablement un sentiment de solitude, un attachement des fils de la pensée aux jours révolus de solitude - quel intérêt cela peut-il bien avoir ? Moi, je souffre justement de ne pouvoir tout oublier, et cette part de chose que je ne parviens pas à oublier complètement est maintenant devenue la source de "Cris".

Auteur: Lu Xun

Info: Cris, préface de l'auteur

[ motivation ] [ souffrance ] [ thérapie ] [ inspiration ]

 

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colonialisme

Les Indiens n'étaient pas immunisés contre l'alcool comme les Européens ; sur eux l'effet de l'ivrognerie était terrifiant. Tous les éclaireurs blancs étaient d'accord sur ce point : un Indien était capable de tout pour se procurer de l'alcool, et capable de n'importe quoi après en avoir bu ! (…) La recette de ce breuvage de contrebande est à elle seule révélatrice :
Un quart d'alcool pur
Une livre de tabac à chiquer
Une livre de piments rouges
Un quart d'extrait de gingembre
Un quart de molasses
Eau du Missouri à volonté

Auteur: Wilson Allen Henry

Info: L'Indien blanc

[ Usa ] [ drogue ]

 

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famille prison

Ne pas se marier préserve la liberté d'aller et de venir, de fréquenter une compagnie choisie (et rare), de converser au club avec des hommes intéressants, d'échapper aux visites à la famille et aux courbettes de toutes sortes, aux dépenses et aux soucis que procurent les enfants, aux éventuelles querelles - perte de temps-, à l'impossibilité de pouvoir lire le soir, à l’embonpoint et à la paresse, à l'anxiété et aux responsabilités : moins d'argent pour les livres et le reste...., et si nombreuse progéniture, au fait de devoir trimer pour l'élever.

Auteur: Darwin Charles

Info: in L'animal moral de Robert Wright

[ mariage dénigré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lire

Même si les volontaires ne se bousculent pas pour faire son travail, par crainte, sans doute de ne pas être à la hauteur, la bibliothèque représente pour de nombreux détenus comme Romain et Laurent, l’accès à des portes ouvertes sur une réalité bannie. En prison plus qu’ailleurs, la lecture est une activité nécessaire, l’unique moyen de susciter la représentation d’objets, de paysages, de personnes absentes de l’univers carcéral. Les livres sont porteurs de rêves, de messages, d’évasion. Ils permettent de chasser l’ennui, comblent le vide, procurent aux détenus un ersatz de liberté. 

Auteur: Castillo-Soler Stéphanie

Info: Libres dans leur tête, p. 94

[ pénitencier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

espérance

Je me détends, rêvasse quelques instants à un pays utopique, un Québec libre où l'on pourrait faire les choses autrement - la fourrure resterait sur le dos des animaux. Sur les neiges miroiteraient le roux du renard, le noir du vison, l'indescriptible gris-rouille du coyote. J'espère au plus profond de moi qu'un jour, l'humain n'aura plus besoin de détruire la vie pour assurer la sienne, ni de se procurer la peau des autres pour se remplir les poches, ni de dominer quiconque pour se sentir fort. Et ce souhait s'applique aussi à moi.

Auteur: Filteau-Chiba Gabrielle

Info: Sauvagines

[ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sécularisation

Si le XVIIIe siècle avait lu Platon, il n'aurait pas nommé lumières des connaissances et des facultés simplement naturelles. L'image de la caverne fait manifestement apercevoir que l'homme a pour condition naturelle les ténèbres, qu'il y naît, qu'il y vit et qu'il y meurt s'il ne se tourne pas vers une lumière qui descend d'un lieu situé de l'autre côté du ciel. L'humanisme n'a pas eu tort de penser que la vérité, la beauté, la liberté, l'égalité sont d'un prix infini, mais de croire que l'homme peut se les procurer sans la grâce.

Auteur: Weil Simone

Info:

[ philosophie ] [ spiritualité ] [ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson