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instinct

Le sexe est notre 6ème sens. Il a sa propre intelligence et s'il peut être vécu comme tel, il va développer les cinq autres sens : le toucher, la vue, l'odorat, le goût, l'ouïe. Il sera le tremplin vers la communion intime et profonde s'il a de l'espace pour s'exprimer par lui-même, sans être court-circuité par notre mental contrôleur, par notre volonté d'être performant(e) ou à la hauteur. Le sexe n'est pas étranger à notre fonctionnement de base. Il fait partie de nos fondations, de notre ancrage dans la vie terrestre. Il est le symbole de notre créativité, de notre capacité à nous ouvrir au monde, à l'univers, à une autre personne, dans une dimension physique, mais aussi dans une dimension beaucoup plus vaste qui inclut les émotions, le ressenti et le sens du sacré.

Auteur: Delorme Catherine

Info: La femme initiatrice dans la relation amoureuse

[ bas-ventre ] [ intuition ] [ source ]

 

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éthologie

On sait, en effet, que dans toutes les races animales et hominales, le progrès s'opère par les femelles. Ainsi il n'y a pas d'exemple que la chienne ait jamais accepté la mésalliance avec un hôte des bois, le loup ou le renard, tandis que tous les jours, au contraire on voit la louve écouter avec la facilité la plus extrême les propos amoureux du chien, et même faire des avances à celui-ci dans le voisinage des bois. La femme noire vient au Blanc, jamais la blanche au Noir ; la fille du juif aspire à la main du gentilhomme, jamais la fille du gentilhomme ne s'abaissera jusqu'au juif ; toutes les femmes européennes viennent au Français, rarement la femme française prend-elle mari hors de France, parce qu'elle sent vaguement qu'il lui faudrait descendre pour épouser ailleurs.

Auteur: Toussenel Alphonse

Info: in "L'esprit des bêtes, zoologie passionnelle" - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p.154

[ sélection naturelle ] [ génie du sexe ] [ racisme ] [ nationalisme ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

femmes-hommes

Les femmes aiment les aventures, les rencontres, les hasards, parce qu'elles aiment à se donner et non pas qu'on les donne. Pour ce sexe, faire un doux usage de son corps, c'est en disposer librement. Quand une fois elles ont fait cet acte de liberté, il ne tient qu'aux hommes qu'elles soient constantes. Hors de là, elles ne le sont par le coeur que dans un seul cas, celui où elles ont été prises par force ; j'entends par la force physique et non par la force sociale. Cette violence leur fait espérer un grand empire sur l'homme qu'elles ont dominé au point de le mettre hors de lui-même ; comme elles espèrent une grande condescendance de l'homme à qui elles ont tout sacrifié. Nota. Il faut que cette violence soit celle de l'homme amoureux et non celle de l'homme brutal.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Carnets t.1, p.93, nrf/Gallimard, 1994

[ femmes-par-homme ] [ Indépendante ] [ maso ]

 

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femmes-hommes

''Il ne me parle plus d'amour'' : mot de femmes, désespoir de femmes. La survalorisation féminine de l'amour a pour corrélat la ''longue plainte des femmes en mal d'amour'', les défilés de récriminations à l'endroit des hommes accusés d'être égoïstes, de manquer de romantisme, de ne pas extérioriser leurs sentiments, de négliger la vie affective au profit du travail professionnel. (…) Parce que les hommes ne sont pas socialisés au romanesque, ils s'accommodent plus facilement des relations plus ''routinières'', d'une moindre théâtralisation des sentiments. Les femmes vivent plus difficilement le manque de mots d'amour, le déficit de sentimentalité ; elles rêvent plus que les hommes de connaître le grand amour et reprochent aux hommes, fréquemment, de se protéger, de fuir, de ne pas se donner pleinement. La culture égalitaire n'a pas réussi à rendre similaires les exigences amoureuses des deux sexes.

Auteur: Lipovetsky Gilles

Info: La troisième femme : Permanence et révolution du féminin

[ décalés ]

 

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femmes-par-homme

j’ai vu des femmes sans beauté devenir presque jolies, du moins radieuses, au début de leur amour, fut-il désespéré, encore que le bonheur leur prêtât quelque chose de stupide, et que l’espèce de beauté qu’on peut leur trouver à ce moment ressemblât surtout à la paix rayonnante que donne au visage la satisfaction sexuelle qui délivre le visage de toute tension ou angoisse, et fait qu’on peut, à la terrasse d’un café, s’amuser à repérer dans la rue les femmes qui sortent des bras de leur amant, à la fin de l’après-midi, avec, pour quelques-uns, serrée dans leur ventre, comme le témoignage de leur amour, la semence de l’amant, certaines m’ayant dit n’éprouver pas de plus grand délice que de la sentir couler d’elles, peu à peu, dans la rue, au moment où elles sentent sur elles tant de regards inconnus.

Auteur: Millet Richard

Info: Le goût des femmes laides

[ pensée-de-femme ] [ coquilles pleines ] [ ensemencées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pulsion

- Tu pourrais m'en parler, de l'amour ?
J'ai pensé à Schopenhauer. L'instinct sexuel qui se grime en romance à l'eau de rose. Les serments sous la lune et les promesses d'une voix tremblante... Tout ça : cache-misère, trompe-couillon pour camoufler la hideur d'un coït bref, moite et violent... Reproduction de l'espèce !... Survie biologique oblige ! Rien d'autre !... Le reste ? Vernis ! Cinéma ! Perlimpinpin ! L'amûr ! Ah l'amûr ! Plein la bouche de l'amûr, qui sert à pas voir comment s'engluent les vits dans les oignes... Tout ça, vaste esclafferie... L'amour s'en va par les gogues avec les glaires épongées au papier toilette que la rombière, s'en tamponnant le coquillard, sentimentalise la larme à l'oeil... Mais tout ça, ce nihilisme schopenhauerien duquel je me sentais si proche, je devais le taire. Ca vexe la petite princesse qui sommeille en chaque femme.

Auteur: Guyard Alain

Info: La zonzon, p. 122

[ romantisme ] [ illusion ] [ femmes-hommes ]

 

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retour en arrière

... observer attentivement le ventre d'une femme, se représenter sa peau, son sexe, se réduire à la dimension convenable, s'installer dans son utérus, communiquer avec elle par le placenta dont on s'est muni, inverser le cours du temps, revivre en elle l'orgasme de votre origine, la rajeunir, repasser les phases de son enfance, de sa naissance, en elle s'installer dans le ventre de sa mère, revivre l'orgasme de celle-ci, la rajeunir, repasser les phases de son enfance, de sa naissance, et ainsi de suite jusqu'aux hominiens primitifs, jusqu'aux vertébrés primitifs, jusqu'aux inatteignables débuts du monde, ou bien, et si on est une femme c'est sans doute ce qu'on fera en premier, observer attentivement le ventre d'un homme (...) et ainsi de suite dans l'interminable consommation des siècles. 

Faisant l'amour, poursuivre les deux voyages à la fois. Tout précision conquise augmente la vivacité. 

Auteur: Solier René de

Info: Le miroir ventral, Illustrations

[ régression ] [ inversion ] [ femmes-hommes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

bagnole

L'Américain n'aime vraiment d'amour que son automobile : ni sa femme, ni son enfant, ni son pays, ni même son compte en banque en premier lieu... mais sa voiture. Parce que l'automobile est devenue (son) symbole sexuel national... Et c'est pourquoi il habitera dans un trou à rats, mais non seulement il la possèdera, de plus il la renouvellera chaque année dans sa virginité originelle, ne la prêtant à personne, ne laissant âme qui vive pénétrer dans la secrète intimité éternellement chaste et éternellement perfide de ses pédales et de ses leviers, n'ayant nulle part où aller lui-même dans cette voiture, et, même s'il y était forcé, il n'irait pas là où elle puisse être écorchée ou abîmée, passant toute la matinée du dimanche à la laver, à l'astiquer, à l'encaustiquer, parce que, en ce faisant, il caresse le corps de la femme, qui, depuis longtemps lui a refusé son lit.

Auteur: Faulkner William

Info: L'Intrus

[ fétichisme ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

femmes-hommes

Même chez les couples dévoués et travailleurs, on constate que les Américaines qui travaillent consacrent en moyenne deux fois plus de temps à leurs activités (définies comme emploi plus enfants plus ménage) que leurs maris, et pourtant les femmes sont en moyenne moins bien payées pour le même travail.
Quand on demande aux maris américains d'estimer le nombre d'heures consacrées par eux-mêmes et leurs épouses aux enfants et au ménage, on constate que les hommes ont tendance à surestimer leurs propres heures et à sous-estimer celles de leurs femmes.
J'ai l'impression que la contribution masculine à l'entretien du foyer et aux soins des enfants est encore plus faible dans quelques autres pays industrialisés comme l'Australie, le Japon, la Corée, l'Allemagne, la Pologne et la France, pour ne citer que quelques pays que je connais.
C'est pourquoi, dans nos sociétés, y compris entre anthropologues, on continue de se poser la question de l'utilité des hommes.

Auteur: Diamond Jared Mason

Info: Pourquoi l'amour est un plaisir : L'évolution de la sexualité humaine

[ homme ] [ inutile ]

 

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femmes-hommes

C’est d’autant plus exigeant, en l’occurrence, qu’aimer tous les beaux corps, c’est aimer les corps dont, le plus souvent, on n’aura jamais la jouissance : c’est aimer la beauté plus que la possession, la contemplation plus que le coït, disons la jouissance esthétique plus que la jouissance sexuelle. C'est en quoi cela constitue un progrès : on est passé d’un amour purement sensuel, presque physiologique (l’homme ou la femme en manque), à un amour déjà esthétique (la soif de la beauté). Dans un cas, c’est le beauf qui se dit : "Elle est bonne!" ; dans l’autre, c’est l’homme raffiné et admiratif qui se dit : "qu’est ce que les femmes sont belles !". N’importe qui est capable d’aimer un beau corps ; les hommes qui aiment vraiment la beauté des femmes sont moins nombreux, y compris chez les hétérosexuels, qu’on ne fait mine de le croire.

Et pourtant je fais partie de ces hommes là...

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Le Sexe ni la mort, p 73

[ visuels ]

 

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Ajouté à la BD par miguel