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anecdote

Un habitant de Mimizan, adepte de la chocolatine, a tranché à sa façon ce débat qui agite la France. Il a été condamné mardi à quatre mois de prison ferme. Ils étaient dans les Landes. Les deux jeunes venaient du Nord. Ils ont dit "pain au chocolat". Le ‘défenseur’ de la chocolatine leur a défoncé la mâchoire, enfoncé le crâne et déplacé les dents, en juillet 2020. C’est l’histoire hallucinante qui a été jugé mardi au tribunal de Mont-de-Marsan . L’homme âgé de 20 ans est autant à cheval sur les mots qu’il a le coup de poing facile. Déjà en détention pour d’autres violences, il a écopé de quatre mois de prison ferme supplémentaires.

"Je suis bête. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Avec l’effet de groupe, l’alcool et le cannabis, ça m’a entraîné", tente-t-il d’expliquer à la barre du tribunal. S’il ne sait pas, en tout cas, il est prêt à utiliser les motifs les plus futiles pour enchaîner les coups… Quelques heures plus tard, il était jugé pour une autre affaire de violences, également parti d’une question de vocabulaire. Cette fois, ses victimes ont eu le malheur de dire que "ça sentait la beuh" en passant à côté de lui. L’homme n’a pas supporté parce qu’il fumait du "shit" et non pas de "la beuh". Cette fois, il a pris six mois ferme de plus .Il n’y a plus qu’à espérer qu’à sa sortie de prison, il ne vienne jamais en Charente pour savoir si on dit "poche" ou "sac en plastique", "since" ou "serpillière".

Auteur: Internet

Info:

[ intolérance sémantique ] [ dénominations ] [ susceptibilité ] [ mot déclencheur ]

 

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phonétique

Qui ne pète ni ne rote
Est voué à l'explosion
Il y a plus de 2000 ans
Lao-tseu déjà l'expliquait donc

Depuis toujours les pères pètent
Des arômes qu'les mères conspuent
Sourds aveugles tout l'monde déguste
Ces fumets qui se répètent ...
Alors pourquoi

(refrain)
Dans la meilleures (des) société
Même si c'est pas la compète
Ces images pour le nez
Sont tout en bas d'la hiérarchie
Dans la meilleure des sociétés
Bon sang de saperlipopette
Paravent... parapets
Pourquoi veut-on y échapper ?

Poisson panard fiente ou fromage
Depuis loin dans les anales
Ces puanteurs sont banales
Effluves de tous les âges

Le bébé d'abord gazouille
Puis l'enfant aime Peter Pan (et les vampires)
Avant qu'l'adulte n'en fasse des caisses
Pour finir en vieux pépère...
Alors pourquoi

( refrain )

Donc quand un fondement éructe
Encore plus quand y'a pénombre
Ce qui nous gêne in petto
Peu ou prout c'est bien l'odeur

Et y'a des métiers s'perdent
Qu'ont pris la poudre d'escampette
Tenez : celui d'pétomane
Un job pourtant bien proutinier
Alors pourquoi

( refrain )

N'oublions pas les pessimistes
Qui disent : et si la situation s'empire ?
Cette blonde qui sent bon
Dissimule peut-être une rouspéteuse

Alors que d'autres devant mes galipettes
Diront : c'est de l'humour périmé
Bah, z'ont bien l'droit d'en lâcher une
La critique est peut-être leur casse-croûte
Un casse prout comme un autre

Ainsi ces meilleures sociétés
Peut-être sont-elles trop méfiantes
Ces images pour le nez
Sont mises au bas d'la hiérarchie
Ainsi ces meilleures sociétés
Sans doute sentent-elles trop mes fientes
Paravent... parapets
Pourquoi veulent-elles y échapper (bis).

Auteur: MG

Info: chanson : Rose des vents, 2009

[ jeu de mots ] [ gaz ]

 

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suicide

À côté de son corps décomposé, momifié sur le lit, loque affreuse, charnier obscène, on avait trouvé un cahier d’écolier. Cahier dans lequel, expliquait l’écrivain à la radio, cette femme racontait s’être laissée mourir de faim. Cahier dans lequel, au jour le jour, elle avait consigné sa lente agonie, notant de façon clinique et lapidaire, sans la moindre émotion qui ne soit justement cette absence d’émotion, la détérioration de son corps, les effets de la privation de nourriture, l’horreur que c’est de mourir de faim à petit feu, pendant des jours et des semaines. Pendant un temps abominable. À l’antenne, un passage du cahier avait été lu : "Mardi : la langue dégorge comme un escargot." Ce n’était peut-être pas "mardi" mais, trente-trois ans plus tard, je me rappelais encore cette phrase. Je me la rappelais comme si c’était hier. En moi elle s’était gravée. Ces mots, je l’avais vue les écrire dans son cahier. J’avais vu l’escargot ! J’avais vu sa langue dégorger dans sa bouche et je l’avais sentie enfler et boursoufler et déglutir dans ma propre bouche et cette sensation m’avait poursuivi. Cette vision m’avait glacé. Comme une énigme sans fin. Une tentation ? Entendant à la radio l’histoire de cette femme, entendant sa solitude et sa volonté terrifiante d’en finir, entendant ses mots et sa folie de les mettre par écrit dans un cahier d’écolier, je ne l’avais plus jamais oubliée. Je n’avais plus cessé de penser à elle, son souvenir m’accompagnant de loin en loin, comme un leitmotiv insistant, une compassion revêche, une question faramineuse. Qui était cette femme ? Comment en était-elle arrivée là ? Comment avait-elle pu ?

Auteur: Bouillier Grégoire

Info: Le coeur ne cède pas, 910 pages, 1 kilo. A propos de Marcelle Pichon, ex-mannequin chez le couturier Jacques Fath qui, en 1985, à 64 ans, s'est laissée mourir de faim dans son minuscule appartement en plein Paris,

[ écriture ] [ motivation ] [ choc mémoriel ]

 

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conjugaison

En allemand comme en français, ce fameux verbe être est loin d’être un verbe simple, et même d’être un seul verbe. Il est évident que la forme suis n’est pas de la même racine que es, est, êtes, et que fut, et il n’y a pas non plus stricte équivalence avec la forme été. Si fut a son équivalent en latin, ainsi que suis et la série de est, été vient d’une autre source, de stare. La répartition est également différente en allemand où sind se groupe avec bist, alors qu’en français la deuxième personne est groupée avec la troisième. On a à peu près dégagé pour les langues européennes trois racines, celles qui correspondent à sommes, à est et à fut, que l’on rapproche de la racine phusis en grec, qui se rapporte à l’idée de vie et de croissance. Pour les autres, M. Heidegger insiste sur les deux faces, Sten, qui se rapprocherait de stare, se tenir debout tout seul, et Verbahen, durer, ce sens étant tout de même rattaché à la source phusis. Pour M. Heidegger, l’idée de se tenir droit, l’idée de vie et l’idée de durer seraient donc ce que nous livrerait une analyse étymologique complétée par l’analyse grammaticale, et ce serait d’une espèce de réduction et d’indétermination jetée sur l'ensemble de ces sens, que surgirait la notion d'être.

[...] Je dois dire qu’une analyse de cet ordre est plutôt de nature à élider, à masquer ce à quoi essaie de nous initier M. Heidegger, à savoir ce qui est absolument irréductible dans la fonction du verbe être, la fonction purement et simplement copulatoire.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 472

[ implications philosophiques ] [ effets signifiants ] [ comparaison ] [ linguistique ] [ fonction motrice ] [ rhème ]

 
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thérapie tactile

Grand-Maman, que faire avec la souffrance ? 

- Utilise tes mains mon enfant ! Si tu utilises ton mental, la souffrance s’accentue. 

- Mes mains ?

- Oui, oui ! Nos mains sont les antennes de notre âme. 

Quand tu les utilises en cousant, en cuisinant, en peignant, en touchant le sol ou en les plongeant dans la terre, tes mains envoient des signaux d’amour au plus profond de toi et ton âme se calme. Et elle n’a plus besoin de la souffrance pour que tu prennes soin d’elle. 

- Les mains sont-elles vraiment si importantes ?

- Oui, pense aux bébés, ils découvrent le monde en le touchant. Quand tu regardes les mains des personnes âgées, elles t’en racontent davantage sur leurs vies que n’importe quelle autre partie de leur corps. 

Il est dit que tout ce qui est "fait main" est fait par le cœur, parce que c’est vrai, les mains et le cœur sont connectés. Les masseuses le savent. Quand elles touchent le corps de quelqu’un avec leurs mains, elles créent avec cette personne une connexion profonde. Pense aux amoureux, quand ils se prennent la main, ils subliment leur amour. 

- Grand-Maman, depuis combien de temps n’ai-je pas utilisé mes mains de cette façon ?

- Utilise-les, mon enfant ! Crée de tes mains ! Et tout à l’intérieur de toi se transformera ! La douleur ne disparaîtra pas, mais elle se métamorphosera en la plus merveilleuse des œuvres d’art. Elle ne te fera plus souffrir. Parce que tu auras réussi à embellir ton essence.

Auteur: Barnabé Elena

Info: Alla conquista delle stelle

[ doigts ] [ paluches ] [ motricité fine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Ce monstrueux hasard à la base : l’homme qui est forcé de prendre une compagne pour la vie, alors qu’il n’y a pas de raison pour que ce soit celle-là plutôt qu’une autre, puisque des millions d’autres sont aussi dignes d’être aimées. L’homme qui est forcé par la nature de répéter à dix femmes les mêmes mots d’amour, y compris à celle qui lui est destinée, faux s’il le lui cache, cruel s’il le lui avoue. L’homme qui est forcé par la nature de tromper sa femme, avec tout ce qui s’ensuit de mensonges et de bassesse, malfaisant s’il laisse aller la nature, malheureux s’il la combat. La jeune fille qui devient enfant dans les larmes, et mère dans les gémissements. L’enfant, fait naturel, qui enlaidit et déforme la femme. L’acte soi-disant naturel par excellence, et qui ne peut être fait qu’à certaines époques, dans certaines conditions, avec certaines précautions. La terreur de l’enfant, ou la terreur de la maladie, comme un spectre au-dessus de chaque alcôve. L’acte soi-disant naturel par excellence entouré de toute une pharmacie qui le salit, l’empoisonne et le ridiculise. En vérité, quel homme, à condition qu’il réfléchisse un peu, ne se dira pas, lorsqu’il s’approche d’une femme, qu’il met le doigt dans un engrenage de malheurs, ou tout au moins un engrenage de risques, et qu’il provoque le destin ? Et cependant il le désire, la femme le désire, la société le désire, et la nature, si elle était capable de désirer quelque chose, le désirerait aussi, et tout cela est l’amour, qui est le fil de flammes qui retient le vivant à la terre, et suffirait à justifier la création.

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Les jeunes filles (I/IV) : Les Jeunes filles

[ reproduction moteur ] [ hommes-par-hommes ]

 

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lire

Chez lui, la lecture avait même pris une place qu'il n'avait jamais accordée à un être humain. Pourquoi perdre son temps dans de vains et quotidiens bavardages quand on peut entrer en communion avec les meilleurs, les plus excitants penseurs de toutes les époques ? Pourquoi peupler sa vie d'êtres médiocres, attachants certes, mais faibles raisonneurs, quand on a le choix de rendre visite à Platon, Sénèque et Proust ? Le culte de ce que le monde appelait communément la réalité, la matière solide de l'existence, lui était étranger. L'air triomphant avec lequel ses contemporains se jetaient dans le combat du quotidien le faisait sourire. Il n'avait jamais compris ce qu'il pouvait y avoir d'héroïque à affronter la surface plane et lisse de la condition humaine dans sa plus banale expression. Enfant, ses parents lui avaient souvent reproché de fuir la réalité comme s'ils avaient décelé quelque couardise dans son comportement qui consistait à s'acquitter le plus vite possible des tâches incontournables de tous les jours afin de pouvoir retourner à ses livres et à sa rêverie. Il s'étaient sentis blessés de l'ennui qu'il affichait ouvertement face à cette dimension de la vie qui était leur unique territoire. [...] Au lieu de fuir, il était en marche vers quelque chose. Mais comment aurait-il pu décrire ce vaste univers de la pensée dans lequel il s'était aventuré à quelqu'un qui n'avait jamais ouvert un livre de sa vie avec plaisir, qui ne savait pas ce que c'était. [...] Kouros s'était alors très vite habitué à voler du temps. Il lisait dans les toilettes où personne ne le dérangeait. il lisait dans la nature prétextant d'autres besognes pour pouvoir s'éloigner.

Auteur: Henrichs Bertina

Info: La joueuse d'échecs

[ motivation ] [ élitisme ] [ cloître littéraire ]

 

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phonétique

Mon ami Jacques aimait manger épicé
Moules aux cumins ou l'asperge à la réglisse
Concupiscent avec les belles
Il se vantait d'être facile leur complice

Un jour de printemps on suppute
Croisant Lou il l'osa l'assaillir... de louanges
Fiancée putative peu convaincue
Et Jacques ulcéré... fut rembarré
car....
Gros lèche-cul vraiment compétent
Voire tout petit suspect presbyte
Dès qu'on pense pouvoir séduire facilement
On s'permet vraiment de drôles choses

Car pour qu'les opinions convergent
Il faut savoir quelle pétulance
User pour marquer ces annales
Car en loccurrence on nest jamais.... trop aidé

(refrain)
Démago démago mago
On subit tous ces concurrences
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut... pour s'exprimer

Prussien à cheval en tant qu(e)uhlan il paradait
Tapissé partout... d'plein'd'décorations
Il s'pavanait longuement comme dans ces concours
Ou la pièce est longue et le concert dure

Bref Jacques visait un job de prestige
Mais jamais il ne voulut coucher (même par contumace)
Ce qui eut simplifié son introduction
Mais lui préférait à la force du poignet

Ces gens qui n'aiment pas les coups d'piston
Il faut bien le mettre à leur décharge.
Car si on était dans le même cas qu'eux...
Peut-être bien qu'on préférait... s'exterminer

(refrain)

Evitons donc d'faire défection
Tout comme les mères de nos enfants
Qui montrent qu'enfin... nous fûmes féconds
Et qu'tout ça n'est pas sans fondement

Et je précise pour que la foule opine
Qui qu'tu sois, roi ou un toréador
Il faut culot et toupet
Si tu veux pénétrer... dans l'arène... du monde

Démago démago mago
On accepte même les consensus
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut...
Pour s'exprimer
Démago démago mago
On nage tous dans les faux semblants
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut...
pour commu... niquer.

Auteur: MG

Info: chanson : Mon ami Jacques 2009

[ jeu de mots ]

 

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ordre discursif

Sa gerbe n'était point avare, ni haineuse - Victor Hugo. Voilà une métaphore. […] Il n'y a pas comparaison, mais identification. [...]

La métaphore suppose qu’une signification est la donnée qui domine, et qu’elle infléchit, commande l’usage du signifiant, si bien que toute espèce de connexion préétablie, je dirais lexicale, se trouve dénouée. [...] il est clair que l’usage de la langue n’est susceptible de signification qu’à partir du moment où on peut dire Sa gerbe n’était point avare, ni haineuse, c’est-à-dire où la signification arrache le signifiant à ses connexions lexicales.

C’est là l’ambiguïté du signifiant et du signifié. Sans la structure signifiante, c’est-à-dire sans l'articulation prédicative, sans la distance maintenue entre le sujet et ses attributs, on ne pourrait qualifier la gerbe d'avare et de haineuse. C'est parce qu'il y a une syntaxe, un ordre primordial de signifiant, que le sujet est maintenu séparé, comme différent de ses qualités.

[…] Cette phase du symbolisme qui s'exprime dans la métaphore suppose la similarité, laquelle est manifestée uniquement par la position. C'est par le fait que la gerbe est le sujet de avare et de haineuse, qu'elle peut être identifiée à Booz dans son manque d'avarice et sa générosité. C’est par la similarité de position que la gerbe est littéralement identique au sujet Booz. Sa dimension de similarité est assurément ce qu’il y a de plus saisissant dans l’usage significatif du langage, qui domine tellement l’appréhension du jeu du symbolisme que cela nous masque l’existence de l’autre dimension, la syntaxique. Pourtant, cette phrase perdrait toute espèce de sens si nous brouillions les mots dans leur ordre.

Voilà ce qu’on néglige quand on parle de symbolisme – la dimension liée à l’existence du signifiant, l’organisation du signifiant.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 345 à 347

[ grammaire ] [ alignement ] [ équivalence ] [ agencement des mots ]

 

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obsédé

Bien que je n'en ai évidemment aucune preuve, il y a un aspect de la vie qui me semble clair, c'est que les gens biens font ce qu'ils croient être la chose juste. Etre vertueux est dur, pas facile. L'idée de faire de bonnes choses simplement parce qu'on est bon ressemble à un jeu à somme nulle; je ne suis pas même sûr ces actions puissent être qualifiées de "bonnes" puisqu'elles le sont simplement fonctions d'un comportement normal. Indépendamment du Dieu auquel vous croyez - un Dieu affectueux, vengeur, capricieux, un Dieu français avec un béret arrogant, ou autre - on peut supposer que vous ne pouvez être pénalisés pour avoir fait des choses que vous croyiez être vraiment justes et correctes. Et cela crée certainement quelques jolis et évidents problèmes : Hitler peut avoir pensé qu'il servait Dieu. Staline peut avoir pensé la même chose (ou un truc vaguement semblable). Je suis certain qu'Osama ben Laden était persuadé de servir Dieu. Il n'est pas difficile de comprendre que tous ces maniaques étaient certains que ce qu'ils faisaient était juste. Ceci étant je fais constamment des choses que je sais être fausses; et elles ne sont pas à la même échelle que l'élimination des Juifs ou la destruction de gratte-ciels, mais mes motivations pourraient être pires. J'ai regardé directement une femme aimée dans les yeux et lui ai sorti des mensonges sans raison, sauf que ces mensonges me permettraient de continuer à faire l'amour avec une autre femme qui comptait moins pour moi. Cet acte n'a pas tué 20 millions de paysans russes, mais il pourrait être "plus diabolique" au sens littéral. Si je meurs et découvre que je vais en enfer alors que Staline est au ciel, je noterais l'ironie de la chose, mais je ne pourrais pas me plaindre. Je ne suis pas celui qui fait les putains de règles !

Auteur: Klosterman Chuck

Info: Sex, Drugs, and Cocoa Puffs: A Low Culture Manifesto

[ motivation ]

 

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