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sexualité

Mais chez lui [l’homme] l’instinct de reproduction, en tant que contenu de la conscience, est inexistant ; le moment "génésiaque" ne figure pas du tout dans le désir sexuel comme expérience, ni dans les développements de ce désir. La conscience du fait que le désir sexuel et l’érotisme, lorsqu’ils conduisent à l’union de l’homme avec la femme, peuvent donner lieu à la procréation d’un nouvel être, n’est qu’une conscience a posteriori […]. Entre autres confirmations de ce que nous avançons, on peut signaler que certaines populations primitives, qui n’ont pas entrepris cet examen, ont attribué la naissance d’un nouvel être à des causes n’ayant aucun rapport avec l’union sexuelle.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 23

[ phénomènes indépendants ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

corps-esprit

Lorsque la pulsion sexuelle s’éveille sous l’effet de l’ "attirance" physique, les couches les plus profondes de l’être, couches existentiellement élémentaires par rapport au simple sentiment, se mettent en mouvement. L’amour le plus élevé entre deux êtres de sexe opposé est, d’une certaine façon, irréel sans cette espèce de court-circuit, dont l’expression la plus grossière est le climax de l’orgasme sexuel ; mais ce n’en est pas moins celui-ci qui renferme la dimension transcendante, non individuelle, de la sexualité. […] Répétons-le : dans le domaine dont nous parlons, les profondeurs de l’être ne sont touchées et mises en mouvement que par l’union effective des sexes.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 20

[ immanent-transcendant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-femme

Autrefois, sa mère lui avait révélé ce qu'elle appelait 'le secret des femmes' : 'On croit que, par nature, nous sommes plus fidèles que les hommes, mais il n'en est rien. C'est que, généralement, nous nous satisfaisons de nos rêves et que nous ne passons pas à l'acte. Mais nous rêvons constamment d'une autre vie, ne t'y trompe pas ! Celles qui ne sont pas infidèles s'inventent des passions et couchent chaque nuit avec un homme différent. Et puis, il y a celles comme moi qui ont compris que mieux vaut s'offrir des passions réelles et remplacer par des feux nouveaux ceux qui se sont éteints. Comme le font les hommes.'

C'était la vie que sa mère s'était choisie. Mais son père ne voyait pas les choses de la même manière : le jour où il l'avait surprise avec un voisin, il avait décroché son fusil de chasse [...]. 






Auteur: Piersanti Gilda

Info: Illusion tragique, pp 34-35

[ libres ] [ curieuses ] [ dépaysement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Pour être avec l’autre, il faut avoir compris des choses en soi. Si tu n’as rien compris en toi, si, comme dit Simone Weil, tu ne t'es pas élucidé un minimum , qu’est-ce que tu vas comprendre de l’autre ?

Tu ne comprendras de l’autre que ce que tu as vaguement compris de toi.

Je ne peux jouir de l’autre qu’en ayant de l’empathie, pour avoir de l’empathie il faut que je le comprenne.

Pour le comprendre, au sens premier (le prendre avec) il faut que je comprenne des choses en moi pour que ce qu’il est, résonne en moi.

Et pour que ça résonne en moi comme un , il faut quand même que je m’y sois colleté à ce que je suis (qui est minable, médiocre, chaotique, inconséquent), mais tant que tu n’as pas un début d’élucidation de ce que tu es, qu’est-ce que tu vas recevoir de l’autre ?!

Tu ne vas rien comprendre de l’autre parce que pour comprendre l’autre et bien il faut avoir compris soi.

Tu n’as de sympathie avec l’autre que ce que tu as accepté de sympathie avec toi. Une véritable sympathie pas une relation mondaine, c’est autre chose, ça c’est une ivresse.

Ce que je peux dire modestement, c’est que mon affection pour l’autre, ne peux pas ne pas dépendre , de ce que j’ai accepté d’aimer un peu en moi.

Car si je ne connais rien du tout de moi et si je ne sais pas qui je suis, je vais être dans un tel état d’incertitudes, de non présence, que je ne vais rien voir dans l’autre, et, ici, la phrase de Nietzsche est admirable : " je ne vais voir dans l'autre qu’une confirmation de moi, je vais l’utiliser, l’instrumentaliser, pour en faire un spectateur et non pas une rencontre."

Auteur: Luchini Fabrice

Info:

[ psychanalyse ] [ recul sur soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

Une femme abandonnée et blessée peut parfois être dangereuse. Une mère abandonnée et blessée l'est toujours.

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Illusion tragique

[ mamans seules ] [ mères isolées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

comparaisons

La science, comme toutes les institutions de l'humanité, pousse chaque année comme une mauvaise herbe. L'art est soumis à des modes arbitraires, les religions sont repliées sur elles-mêmes et ne cherchent qu'à se maintenir, et la loi fait la navette entre liberté et esclavage.

 

Auteur: Mullis Kary Bank

Info:

[ beaux-arts ] [ législation ] [   spiritualités ] [ dualité ] [ continuité rationaliste ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

psychanalyse

[…] pour l’anthropologie psychanalytique, c’est toujours un élément prépersonnel et infrapersonnel – le monde de l’inconscient, de l’instinct, de l’Es, des archétypes archaïques renvoyant à une ancestralité primitiviste – qui constitue le fond de l’homme. Et c’est en fonction de ce fond ou arrière-plan que les psychanalystes croient pouvoir expliquer tout ce qui, chez l’homme, était précédemment considéré comme vie psychique autonome ; surtout quand il s’agit, d’ailleurs, de l’amour et du sexe.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 17-18

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

carence affective

On ne meurt pas par manque d'amour, il en était là preuve. On survit, plus ou moins infirme.

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Les Somnambules

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Les personnes auxquelles nous nous attachons occupent souvent la place laissée vide par d'autres qui ont déjà beaucoup compté dans notre vie. La soif d'amour est aveugle, elle se contente de ce qu'elle trouve sur son chemin.

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Illusion tragique

[ privilégiés ] [ assoiffés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hyper sexualisation

Il faut souligner le caractère cérébral de cette moderne pandémie du sexe. Il ne s’agit pas de pulsions plus violentes qui se manifestent sur le seul plan physique, donnant lieu, comme à d’autres époques, à une vie sexuelle exubérante, non inhibée, et éventuellement au libertinage. Le sexe, aujourd’hui, a plutôt imprégné la sphère psychique, en y produisant une gravitation, insistante et constante, autour de la femme et de l’amour. On a ainsi, comme tonalité de fond sur le plan mental, un érotisme qui présente deux grands caractères : tout d’abord celui d’une excitation diffuse et chronique, pratiquement indépendante de toute satisfaction physique concrète, parce qu’elle dure comme excitation psychique ; en second lieu, et en partie comme conséquence de tout cela, cet érotisme peut aller jusqu’à coexister avec une chasteté apparente.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 14

[ modernité ] [ paradoxe ] [ virtuel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson