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question

La modification de la conscience commence chez l’individu, et c’est une affaire séculaire qui dépend essentiellement de la question de savoir jusqu’où s’étend la capacité de développement de la psyché. Aujourd’hui nous savons seulement que, pour l’instant, il n’y a que des individus isolés qui soient capables de développement. Quel en est le nombre total, cela nous échappe, de même que nous ignorons quelle peut être la force de suggestion d’un élargissement de la conscience, c’est-à-dire quelle influence celui-ci a sur l’entourage. […] l’époque est-elle ou n’est-elle pas prête pour une transformation ?

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 550

[ développement personnel-collectif ] [ projet social ] [ progrès psychologique ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Comme si j'étais l'idée d'un homme ! Comme si j'existais parce qu'un type a une idée de moi ! Comme si je voulais être trahie par lui, lui prêter mon corps comme un instrument pour son idée, et être le simple appareil de sa morte théorie. Mais ils sont trop pointilleux pour pouvoir agir ; ils sont tous impuissants, ils ne savent pas prendre une femme. Ils en viennent à leur propre idée à chaque fois, et s'en contentent. Ils sont comme des serpents qui essaient de s'avaler eux-mêmes parce qu'ils ont faim.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: The Rainbow (Annotated) 1915

[ féminisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

nourriture

L'essentiel, avec le reblochon, c'est de ne pas se laisser impressionner. Il y a clairement une difficulté de départ, cette barrière que l'odeur du fromage dresse contre le monde extérieur. Mais il ne faut surtout pas se méprendre à son sujet. Ce n'est pas de l'agressivité de sa part, c'est juste la manière qu'a le fromage de dire : as-tu vraiment envie ? es-tu prêt ? Cette senteur, c'est qu'il a trouvé pour être là, pleinement - c'est qu'il ne veut pas être avalé sans qu'on s'en rende compte, être gobé comme si de rien n'était.

Auteur: Alcoba Laura

Info: Le Bleu des Abeilles

[ France ] [ fumet ]

 

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femmes-entre-elles

Une femme peut bien posséder la sagesse et la chasteté de Minerve, et nous n'y prêtons guêre d'importance si elle a un visage ordinaire. Quelle folie ne sera-t'elle pardonnée par la grâce de deux yeux vifs ? Quel terne caractère ne peut-il être gommé par quelques doux accents et de jolies lèvres ? Ainsi, avec ce sens de la justice qui leur est propre, les dames soutiennent que si une femme est belle, c'est qu'elle manque de raison. O mesdames, mesdames ! il y en a parmi vous qui ne sont ni belles ni sages.

Auteur: Thackeray William Makepeace

Info: La Foire aux vanités (Vanity Fair)

[ jalouses ] [ concurrentes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idiomes

Il a semblé à certains philosophes du langage, dont moi-même, qu'il fallait tenter d'aller vers une unification de la syntaxe de Chomsky, sur base des résultats des recherches en sémantique et en pragmatique. Je crois que cet effort s'est avéré être un échec. Bien que Chomsky ait effectivement révolutionné le domaine de la linguistique, on ne sait pas du tout, en cette fin de siècle, quels sont les résultats concrets de cette révolution. Pour autant que je sache, il n'existe pas une seule règle syntaxique sur laquelle la plupart des linguistes compétents sont prêts à s'accorder.

Auteur: Searle John Rogers

Info:

[ disparates ] [ hétérogènes ] [ dissonants ] [ linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bêtise paradoxale

Dès qu'on se pose des questions dites philosophiques et qu'on emploie l'inévitable jargon, on prend un air supérieur, agressif, et cela dans un domaine où, l'insoluble étant de rigueur, l'humilité devrait l'être aussi. Cette anomalie n'est qu'apparente. Plus les questions qu'on aborde sont de taille, plus on perd la tête : on finit même par se prêter à soi-même les dimensions qu'elles possèdent. Si l'orgueil des théologiens est plus "puant" encore que celui des philosophes, c'est qu'on ne s'occupe pas impunément de Dieu : on en arrive à s'arroger malgré soi quelques-uns de ses attributs, les pires s'entend.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: De l'inconvénient d'être né, Folio essais, p.197

[ stupidité idéologique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

oppression

Mais le pire en ce monde, ce n'est pas de vivre seul, non, Dona. On trouve partout de la compagnie. Le pire, c'est de savoir qu'on ne vaut rien, qu'on ne sert qu'à se louer, de patron en patron, comme une bête de somme. C'est pour cela qu'on se met à boire. Pourquoi être bon, être un être de confiance, prêt à tous les boulots ? Pout que le maitre vous écrase encore plus, pour qu'il vous presse encore plus comme un citron... Tout au plus, il vous donne un cruzado supplémentaire par journée... Les flemmards, on les épargne davantage?

Auteur: Queiroz Rachel de

Info: João Miguel

[ alcool ] [ esclavage ] [ désespoir ]

 

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sagesse

Il faut qu'un œil soit en état de voir tout ce qui est visible, et ne dise pas : " Je veux du vert ", car c'est le fait d'un homme aux yeux malades. De même, une ouïe, un odorat sain doivent être prêts à tout ce qui peut être entendu ou olfacté. Une intelligence saine doit aussi être prête à tout ce qui peut arriver. Mais celle qui dit : " Puissent mes enfants avoir la vie sauve ! " ou bien : " Puissé-je, quoi que je fasse, par tous être loué ! " est un œil qui réclame du vert ou des dents qui réclament du tendre.

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées pour moi-même

[ lucidité ] [ ouverture ] [ distanciation ] [ attitude ] [ acceptation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ville absurde

Dans la pureté et la vacuité de cette heure moins familière, les ombres étaient du mauvais côté de la rue, lui prêtant la parure non sans élégance d'un renversement, comme lorsqu'on voit reflétée dans le miroir d'un salon de coiffure la vitrine vers laquelle le coiffeur mélancolique, tout en repassant sur le cuir son rasoir, tourne son regard (comme ils font tous en pareil moment), et, encadrée dans cette vitrine reflétée, une section de trottoir qui aiguille un défilé de piétons imperturbables dans la mauvaise direction, vers un monde abstrait qui, subitement, cessant d'être drôle, déchaîne un torrent d'effroi.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Autres rivages

[ reflet ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

J'ouvris l'un des livres du colis. Non pas pour le lire, mais pour garder ma place assise dans le métro bondé, et ne pas prêter attention à la vieille qui, debout près de moi, me regardait d'un mauvais oeil en faisant semblant de tomber à chaque secousse... (...) Je n'aimais pas cette tradition de la hiérarchie de la place assise dans les transports en commun. Qui peut décider quel est le passager le plus piteux méritant de s'asseoir confortablement? J'étais moi-même convaincu d'être moins en forme que la vieille, qui, maintenant, tentait lamentablement d'attirer l'attention par une crise de suffocation.

Auteur: Benchetrit Samuel

Info: Récit d'un branleur, p 138

[ camouflage ] [ transports en commun ] [ préséance ] [ politesse ]

 

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