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animal

Un rêve absurde et charmant qui m'a fait rire tout seul, à mon réveil. Je me revois à dix-neuf ans, parcourant à cheval une mauvaise route de Virginie. Cette promenade dure quelque temps, et tout à coup, mon cheval me parle : "Voilà trois heures que je te porte. Je suis fatigué. À ton tour, maintenant." Je saute à terre et je vois ma monture diminuer sous mes yeux. Bientôt, ce n'est plus qu'un poney, et ce poney se rapetisse encore jusqu'à n'être pas plus gros qu'un jeune chien. Alors je prends mon cheval sous mon bras et le porte jusqu'à la maison.

Auteur: Green Julien

Info: Journal 19 oct. 1933

 

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au revoir

J'ai plus mal.
J'ai perdu tant de sang.
Je suis vidé. Mon sac est léger.
J'ai plus mal et je fiche mon camp.
Dans les jardins d'mon père, les lilas sont fleuris...
Je rentre à la maison.
C'est moi, là.
Petit bonhomme qui part.
Loin... Loin...
Salut, les gars. Au revoir, à tertous !
Je mets les bouts.
Adieu les frangins.
Plus mal.
Plus de fusil.
Plus de sang.
C'est bien fini, et pour toujours, de cette guerre infâme.
Vous bilez pas. Laissez filer.
Je glisse entre vos doigts.
Je suis l'eau qui coule.
Doucement, doucement.
Vers la mer.
Doucement.
Je m'en retourne.
A la lumière...

Auteur: Pécherot Patrick

Info: Tranchecaille

[ mourir ] [ poème ]

 

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conflit

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 10, 34-37

[ séparation ] [ rejet de l'ancienne loi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métropole

À la fenêtre, sous les cadences heurtées
le brouhaha chaotique de Paris chante.
Quand je l’écoute dans sa fureur triomphale
Je sens battre le cœur de la terre.

La cité dantesque m’a vaincu
comme le soldat est vaincu par la fatigue.
Voyageur ébloui par des flammes impensables
je promène en leur sein mon humble effacement.

Désormais, je suis le captif de l’altière métropole
sans cesse en mon âme je sens croître le bruit
qui cerne les coupoles d’or.

Mais les nuits quand les molles ombres fléchissent sur la terre
et quand autour de moi la Babylone hurle
je me revois chez nous, au village, dans la maison.

Auteur: Goga Octavian

Info: Paris. Traduit par Emmanuel Galliéro in Éloge du village roumain, Éditions de l’Aube, 1990, p. 164.

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justification pour prendre congé au boulot

Vous voulez faire la bombe et vous savez que le boss sera mécontent de vous voir avec la gueule de bois. Alors prenez simplement un jour de congé en prétextant une crève, l'empoisonnement alimentaire ou autre. Le soir de ce jour de congé vous permet alors de faire une noce de tous les enfers. Le lendemain vous allez au boulot avec une gueule de bois terrible, que vous jouerez comme une crève mal guérie. Traînez quelques peu au travail avant de retourner à la maison. Vous avez ainsi obtenu 2 jours de congé et la direction vous voit en héros qui a essayé, malgré tout, de venir travailler.

Auteur: Internet

Info:

[ manipulation ]

 

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action

Comme ils étaient en chemin, ils entrèrent en un certain bourg. Et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Cette femme avait une soeur, nommée Marie, qui s'assit aux pieds du Seigneur et qui écouta ses enseignements. Marthe allait de tous côtés, occupée à divers travaux. Alors elle s'approcha de Jésus et dit : - Seigneur! Ne considères-tu point que ma soeur me laisse servit toute seule? Dis-lui donc qu'elle vienne m'aider.
Et le Seigneur lui répondit : - Marthe! Marthe! Tu te mets en peine et tu t'embarrasses de plusieurs choses. Marie, quand à elle, a choisi la meilleure part, qui ne lui sera point ôtée.

Auteur: La Bible

Info: Luc, X, 38-42

[ discussion ]

 

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courtoisie

La politesse repose sur une convention tacite de ne pas remarquer les uns chez les autres la misère morale et intellectuelle de la condition humaine, et de ne pas se la reprocher mutuellement ; d'où il résulte, au bénéfice des deux parties, qu'elle apparaît moins facilement. Politesse est prudence ; impolitesse est donc niaiserie ; se faire, par sa grossièreté, des ennemis, sans nécessité et de gaieté de coeur, c'est de la démence ; c'est comme si l'on mettait le feu à sa maison. Car la politesse est, comme les jetons, une monnaie notoirement fausse : l'épargner prouve de la déraison ; en user avec libéralité, de la raison.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851/Collection Quadrige/PUF1943 <p.141>

[ courtoisie ]

 

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enfance

Un autre de mes jeux était de bâtir une maison de feuilles. C'est-à-dire que je ratissais les feuilles tombées de l'érable d'où pendait la balançoire et en emportais des brassées que je disposais sur le sol pour former le plan d'une maison. Là, le salon, ici, la cuisine, là un gros tas moelleux représentant le lit dans la chambre à coucher et ainsi de suite. Je n'avais pas inventé cette activité - des maisons de feuilles plus étendues étaient disposées et même en quelque sorte meublées, à chaque récréation dans la cour des filles à l'école, jusqu'à ce que le concierge finisse par ratisser toutes les feuilles pour les brûler.

Auteur: Munro Alice

Info: Trop de bonheur, p 264

[ imaginaire ]

 

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rapports humains

Vous croyez être qui ? Vous croyez être vous-même ? Vous vous levez, vous travaillez, vous avez des amis, une femme, je ne sais pas, une maison. Quelle blague ! C'est quoi vous-même ? Les gens, ils font de vous ce qu'ils veulent. Ça serait une grosse erreur de croire le contraire. Ils parlent de vous, ils ont des opinions sur vous, ils savent ce que vous faites et croient savoir d'autres choses que vous avez peut-être bien faites. On leur a dit que. Il paraît que. Ils imaginent, ils interprètent, ils déduisent. Ils vous inventent, et vous ne le savait même pas. Vous avez des tas de vies dont vous ne soupçonnez pas l'existence...

Auteur: Foglino Bernard

Info: La mécanique du monde

[ représentation ]

 

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féminisme

Le message de la punition est très clair, qu'il s'agisse d'un acte sexuel imposé ou de coups ou de mots d'insulte ou de harcèlement dans la rue ou de harcèlement sexuel au travail : "Rentre à la maison. Ferme ta gueule. Fais ce que je te dis." Ce qui se résume d'habitude à : "Nettoie la maison et écarte les jambes." Beaucoup d'entre nous avons dit non. Nous le disons de différentes façons. Nous le disons à différents moments. Mais nous disons non, et nous l'avons dit suffisamment fort et de façon suffisamment collective pour que ce non ait commencé à résonner dans la sphère publique. Non, nous n'allons pas le faire. Non.

Auteur: Dworkin Andrea

Info: Pouvoir et violence sexiste, Editions Sisyphe

[ résistance ]

 

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