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berceuse

Enfant je ne savais pas lire
Maman était ma bibliothèque
Je lisais Maman -
Un jour
Le monde sera en paix,
L'homme sera capable de voler,
Le blé poussera en pleine neige,
L'argent ne servira à rien.
L'or servira à faire des tuiles
Le papier monnaie à tapisser les murs
Les pièces à faire des ronds dans l'eau
Je serai un voyageur
Chevauchant une grue rose venant d'Egypte
Muni d'une pomme dorée
Et d'une bougie aux cheveux argentés
Je traverserais les pays de contes
Pour demander la main de la princesse
De la ville des friandise
- Mais en attendant,
dit Maman,
on doit beaucoup travailler.

Auteur: Lu Yuan

Info: Conte de fées

[ conseil ] [ espérance ]

 

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cultivateurs autonomes

Les cultures d'évasion du Nouveau Monde rendirent l'économie de l'évasion aussi tentante que sa politique. Les fonctionnaires coloniaux en vinrent à stigmatiser le manioc et le maïs comme étant des cultures d'indigènes paresseux dont le but principal était de se soustraire au travail. Dans le Nouveau Monde également, ceux dont le travail consistait à pousser la population vers le travail salarié ou vers la plantation déploraient les cultures permettant à une paysannerie libre de conserver son autonomie. Les propriétaires d'Hacienda en Amérique centrale affirmaient qu'avec le manioc, il suffisait au paysan d'un fusil de chasse et d'un hameçon pour cesser de travailler régulièrement pour un salaire.

Auteur: Scott James C.

Info: The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia

[ indépendance ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déforestation

On dépassa une percée ouverte dans la forêt par les exploitants de pâte à papier. On aurait dit une zone ravagée par la guerre. Il n'y avait plus aucun arbre sur dix ou quinze hectares (...). Poussés par la cupidité et l'envie de s'offrir une parabole TV, les bûcherons avaient métamorphosé la beauté en merde et le bois en pâte à papier qui, à son tour, servait à fabriquer les billets de banque pour payer les ouvriers qui avaient fait périr ses dieux végétaux... Il y avait une sinistre ironie dans tout ça. Quelque part. Puissent de jeunes arbres pousser sur les tombes de ces connards.

Auteur: Lansdale Joe R.

Info: Vanilla Ride, Le mambo des deux ours : Une enquête de Hap Collins et Leonard Pine

[ colère ]

 

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agriculture

Pour faire pousser les récoltes également, on peut arrêter d’utiliser des fertilisants préparés. Dans la plupart des cas une couverture permanente d’engrais vert et le retour de toute la paille et de la balle sur le sol seront suffisants. Pour fournir de l’engrais animal qui aide à décomposer la paille, j’avais l’habitude de laisser les canards aller en liberté dans les champs. Si on les y laisse aller quand ils sont canetons, pendant que les plantes sont encore toutes petites, les canards vont grandir en même temps que le riz. Dix canards vont pourvoir à tout le fumier nécessaire sur un are et aideront aussi à contrôler les mauvaises herbes.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: Dans "La révolution d'un seul brin de paille", page 63

[ préparation du sol ] [ symbiose ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

idiomes

Mais nous retiendrons surtout que l’usage conventionnel du langage comporte plus de références et de conséquences qu’il n’y paraît aux théoriciens de la communication. C’est ainsi que, au mépris de la vraisemblance et de la réalité sociale, ils récusent le terme de "langue maternelle" en se fondant sur l’absence du signe linguistique pertinent qui la distinguerait.
Nous pousserons même leur courroux devant les intrusions de la psychanalyse en les priant de définir, cette fois, ce qu’ils entendent par "langue morte". Serait-ce à cause de l’aspect supposé chenu des spécialistes qui la pratique ou bien parce qu’elle n’est plus le véhicule des échanges amoureux, bref qu’elle ne sert plus à f… ?

Auteur: Melman Charles

Info: Article paru dans la revue "La Célibataire", automne-hiver 2000, à propos de l'émergence en cours d'une supposée langue universelle

[ locuteurs ] [ transparence ] [ affadissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal. Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si l'argument avancé était vrai, à savoir l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?
La vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa, alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage.

Auteur: Standing Bear

Info: sagesse amérindienne

[ usa ]

 
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bon vieux temps

Autrefois, on n'avait qu'à se donner la peine de naître pour être arrivé. On naissait et l'on mourait bottier, magistrat, grand seigneur. On ne s'occupait guère des affaires de l'État ; on s'en reposait sur le roi. On n'avait pas non plus à songer aux siennes. Point d'autres soucis que de s'amuser comme on pouvait, une fois sa tâche faite : le peuple, en s'enivrant et en chantant "la Mère Godichon" ; les hommes d'esprit en faisant de l'esprit. Il faut se pousser à présent : vilain mot et triste affaire ! On n'a plus le temps de rire ; on n'y a plus le coeur. Chacun veut une place ou défend la sienne.

Auteur: Sarcey Francisque

Info: In "Le mot et la chose", éd. Paul Ollendorff, p. 207

[ arrivisme ] [ responsabilité ] [ ethos ] [ tradition familiale ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

couple

[…] elle avait paru si proche au début, amie aussi bien qu’épouse, même s’ils n’avaient jamais beaucoup discuté. A l’époque, ils n’en avaient pas éprouvé le besoin. Elle était là, il était là. Alors que plus tard, quand il avait eu besoin d’un contact, qu’il venait à elle dans un brouillard de nostalgie inexprimée - la nostalgie d’un péché qu’il était incapable de confesser -, elle s’était tout simplement effondrée sur elle-même, comme une de ces plantes délicates qu’on faisait pousser à l’école, si bien qu’il ne restait plus rien, aucun point de contact. Elle n’aimait même pas qu’il la regarde trop longtemps, comme si un simple regard était une exigence impossible qu’il lui imposait.

Auteur: Burnside John

Info: Dans "Scintillation" page 66

[ incommunicabilité ] [ distance ] [ inconsistance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

...les Yardbirds m'ont demandé de joindre leur band deux fois. Ils m'ont demandé avant qu'Eric Clapton les ait quittés, parce que leur manager voulait devenir plus commercial et Eric voulait devenir plus radical ; il a voulu le mettre dehors de force. Enfin ils m'ont redemandé quand Eric est finalement parti. Mais j'étais toujours trop nerveux, ayant peur de tomber malade sur la route, et je n'étais pas tout à fait sûr au sujet de la politique à avoir avec Eric Clapton parce que nous étions amis. Ainsi j'ai recommandé Jeff Beck, qui, je pense, était assez étonnant pour pousser les Yardbirds à un nouveau niveau. Son imagination sur ces albums des Yardbirds est incroyable...

Auteur: Page Jimmy

Info:

[ guitare ] [ rock ]

 

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pessimisme

Il ne voyait plus que le cul-de-sac du système. Une société réfugiée derrière les règlements et les assurances, qui avait mis le risque, la mort et la souffrance hors la loi, d'où une démographie galopante, un confort toujours plus exigé, un refus de l'ascétisme, des vieux toujours plus vieux et toujours plus dispendieux. C'était la nature mise au service de l'homme et de sa paresse. La prolifération égoïste de la race humaine constituait son propre suicide et tous les crétins qui prônaient la croissance à tout prix ne faisaient que pousser les hommes vers la misère et la guerre. Tous. Sa civilisation, sa race, n'était qu'un moustique éperdu qui se ruait dans la première flamme venue.

Auteur: Mg

Info: 13 sept 2013

[ inquiétude ]

 

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