Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 172
Temps de recherche: 0.0752s

ironie

François : tout a l'heure, on a eu une conférence Captain Obvious, au lycée
François : maintenant, grâce a eux, on est au courant de tout pour réussir notre bac
François : il ne faut pas boire de café le soir, parce que ça empêche de dormir, il ne faut pas faire la fête et se bourrer la gueule la veille d'une épreuve, et il ne faut pas fumer un pétard avant d'aller a une épreuve
François : on s'en doutait pas
François : demain, ne ratez pas la conférence intitulée "les dangers de la roulette russe avec un ak47, assis en tailleur au milieu de l'autoroute A10 un samedi de départ en vacances".

Auteur: Internet

Info:

[ éducation ] [ dialogue-web ]

 

Commentaires: 0

souffrance juvénile

Pendant les vacances d'août, la période consécutive la plus longue que je passais avec lui, on allait passer trois quatre semaines dans la maison de Dora en Calabre, et il n'y avait presque jamais de trêve. Trois semaines quand tu es enfant sont interminables. Le désespoir que j'éprouvais était sans limite. Et c'est là que je découvris que la douleur des enfants n'intéressait personne: la majorité des adultes la considère comme sans importance, un incident négligeable, ou simplement ils ne s'en aperçoivent même pas. Et plus je souffrais, plus il s'énervait. Ce n'était pas juste que je souffre alors que j'étais avec lui.

(Les parents sont séparés, elle passe les vacances avec son père)

Auteur: Barone Marta

Info: Città Sommersa

[ famille divorcée ] [ psy ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Depuis l'âge de dix ou onze ans, j'ai commencé à m'apercevoir que les filles et les garçons avaient une manière de se tourner autour parfaitement ridicule. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à un début de relation amoureuse s'apparente à une parade nuptiale digne des dindons. On se gonfle les plumes, on se rengorge (pour le mâle), on se tortille du derrière, on roucoule (pour la femelle). On en devient moche, on en devient con(ne), on laisse tomber ses ami(e)s, on prend des airs niais, on rit pour un rien, enfin on ne rit plus du tout. On fait des serments, on les viole, on ment, on se sépare. Au suivant ! Et ça recommence.

Auteur: Percin Anne

Info: Comment bien rater ses vacances

[ adolescent ]

 

Commentaires: 0

veuvage

J'aime énormément être seule. J'aime infiniment ces grandes plages de silence où je ne suis qu'à moi. Mon mari, jusqu'au dernier jour de sa vie, m'avait imposé ses horaires, son affection, ses soucis, ses projets, ses craintes. C'est incroyable quand j'y songe : j'ai aussitôt adoré être veuve. Je n'avais pas prévu une seconde que j'apprécierais à ce point la solitude. Je n'ai pas eu d'effort à faire. J'ai assisté à cela comme une spectatrice. A mon plus grand étonnement mon deuil s'est transformé en grandes vacances. Je respectais les qualités de et l'anxiété, et l'honnêteté, et la piété de mon mari ; je fus soudain en congés de ses tourments. Non pas des grandes vacances : d'immenses vacances.

Auteur: Quignard Pascal

Info: Les solidarités mystérieuses, p. 49

[ bonheur ]

 

Commentaires: 0

hommes-par-femme

Peut-être y avait-il, dans la vie, des hommes de surface et des hommes de fond. Les hommes de surface, d'envol, de lumière, étaient comme le soleil. Ils vous transportaient, vous emmenaient haut, et loin - une immensité. Mais ils ne pouvaient que cela et vous brûler. Les hommes de fond, marathoniens en vérité, héroïques à leur manière, courageux aussi, étaient ceux du quotidien, ceux de chaque jour, de chaque matin, ceux de l'engagement véritable, là, bien présents, physiquement présents, ceux avec qui on partageait tout, un mal de tête, une inquiétude, une liste de choses à faire, des vacances, la vie de tous les jours. Elle trouvait cela terriblement injuste, mais c'était trop tôt pour penser, réfléchir encore, trop tôt.

Auteur: Bongrand Caroline

Info: Vous aimer, pp 162-163

[ dualité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

gamines

Les seules à l’émouvoir un peu, ce sont les petites qui passent, en sortant du primaire, en bande de moineaux. Quand elle les voit sautiller comme ça, pattes maigres et torses plats, Maud se souvient de son enfance comme un paradis perdu. Le goût des BN à quatre heures, qu’elle commençait à manger par les coins, en regardant les dessins animés. L’odeur particulière de la gomme au fond de la trousse, celle des fraises Tagada. Les jeux dans la cour de récré, les amitiés exclusives, jalouses. Les vacances, si longues. Les cadeaux de Noël, mal cachés dans l’armoire, cent fois palpés d’un doigt léger, inquisiteur. Les tours de vélo sur le parking, entre copines, aux soirs d’été. Elle se souvient sans conviction, sans certitude.

Auteur: Roger Marie-Sabine

Info: Un simple viol

[ enfance ] [ nostalgie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

couple

Je suis arrivé de Paris au printemps 1884 et me suis retrouvé en contact étroit avec lui (Thomas Edison). Nous faisions des expériences jour et nuit, à l'exception des vacances. Son existence était faite d'une alternance de périodes de travail et de sommeil dans le laboratoire. Il n'avait aucun hobby, ne s'intéressait à aucun sport ou amusement d'aucune sorte et vivait dans le plus grand mépris des règles d'hygiène les plus élémentaires. Il ne fait aucun doute que s'il n'avait pas épousé plus tard une femme d'une intelligence exceptionnelle, qui a fait de sa préservation l'unique objectif de sa vie, il serait mort il y a de nombreuses années des conséquences d'une négligence pure et simple. Tellement puissante et incontrôlable était sa passion pour le travail.

Auteur: Tesla Nikola

Info: in 'Tesla Says Edison Was an Empiricist', The New York Times (19 Oct 1931), 25.

[ équilibre ] [ efficacité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nourriture

La cuisine aurait-elle horreur du bleu ? Assurément, car il n'existe pratiquement aucun aliment de cette couleur dans la nature. On mange du blanc, du jaune, du rouge, du vert, du brun, du clair ou du foncé, mais jamais du bleu. [...] manger du bleu n'est pas évident, et à l'exception du curaçao (coloré au bleu de méthylène), cocktail bleu turquoise qui évoque la mer, l'horizon et les vacances, le bleu en cuisine n'est absolument pas alléchant. Au mieux il est le moisi du fromage, au pire il est morbide. Certes le chou rouge lorsqu'il est cuit prend une tonalité bleutée, tout comme la trévise ou la pomme de terre Vitelotte ; les chips violacées à la betterave sont à la mode, mais manger complètement bleu n'est pas naturel.

Auteur: Abecassis Valérie

Info: Art food : L'histoire de l'art en cuisine

[ peinture ] [ couleur ]

 

Commentaires: 0

maman

Ma mère, elle travaille à la Sécurité sociale, elle remplit des feuilles administratives qui parlent de la maladie des autres. Ma mère n'est jamais malade, ou alors elle ne le dit pas. Elle n'est jamais fatiguée, ou alors elle ne le montre pas. Ma mère ne se repose jamais, même pas en vacances. En vacances elle fait la cuisine, elle s'occupe du jardin, elle s'occupe de moi, et surtout, elle fait de la sculpture. Ma mère, elle sculpte des animaux. Des animaux qu'on rencontre dans nos campagnes : des lapins, des souris et des chats. Elle leur met une branche de romarin, ou de tout ce qui pousse dans le jardin, dans la bouche, et ensuite, avec ses sculptures, on beurre nos tartines. Ma mère fait des animaux dans du beurre.

Auteur: Viguier Frédéric

Info: Aveu de faiblesses, p 7, Le Livre de Poche, 2018

 

Commentaires: 0

humour

A mi-chemin, toutefois, quelqu'un s'aperçoit qu'ils n'ont pas enterré le bon mort. De plus, ils ne connaissent même pas celui-là. La personne qu'ils ont enterré n'était pas morte, ni même malade puisqu'elle chantait la tyrolienne. Ils retournent au cimetière et exhument le pauvre homme, qui les menace de leur faire un procès, aussi lui proposent-ils de faire nettoyer son costume et de leur envoyer la facture du teinturier. Pendant ce temps, plus personne ne sait qui est mort au juste. L'orchestre continue de jouer pendant que l'on enterre successivement tous les hommes présents selon le principe que le seul qui ne protestera pas sera le mort. Mais il apparaît très vite que personne n'est mort, et maintenant il est trop tard pour se procurer un défunt, à cause du départ en vacances.

Auteur: Allen Woody

Info: Destins tordus

[ absurde ] [ funérailles ]

 

Commentaires: 0