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décor

"Un chemin droit ne mène jamais jusqu’au but." Où menait notre ligne ? Allions-nous vraiment vers un but ? Non, nous allions dans le Blanc. Nous étions passagers de la substance. C'était un narcotique. Il procurait l'oubli, assurait l'hypnose. Et pour la première fois depuis toutes ces années où je courais les routes, je trouvais davantage de grâces dans le cheminement que dans la destination. C'était la leçon du Blanc. Il nous convoyait. Il fallait se garder qu'il nous inhumât.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Blanc, p. 152

[ enneigé ] [ neige ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête

Nous étions heurtés par ce monde où semblaient régner le mensonge, la brutalité abjecte, et où, apparemment, le mal triomphait. Pourtant, nous étions persuadés que le sens de nos existences était enfoui quelque part, et que les obstacles qui nous empêchaient de le découvrir étaient en nous-mêmes. Nous décidâmes, un soir, de faire chacun par écrit, aussi clairement que possible, le point sur notre situation et problèmes personnels. Ainsi, nous ne pourrions plus tricher en enjolivant la réalité.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange

[ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

Le seul point sur lequel Cendrars me navre, du point de vue de l’invention et de l’affabulation, c’est son nom. Pourquoi le Chaux-de-Fonnier Frédéric-Louis Sauser s’est-il choisi un pseudonyme aussi redondant ? Que Blaise renvoie à "braise" et Cendrars à "cendre" est déjà assez évident. Mais qu’on associe les deux ! Pourquoi faire claquer le drapeau deux fois ? Comme si toi et moi nous étions bouchés ? Cet homme devait être moins sûr de lui que ne le laisse entendre sa légende.

Auteur: Duval Jean-François

Info: Cité par Roland Jaccard dans "Ma vie et autres trahisons", éd. Grasset & Fasquelle, 2013, page 81

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déprime

Depuis quelques temps elle se sentait si... Comment dire ? Vide, abattue, à plat. ET cela ne faisait que s'accentuer de jour en jour. Le matin, c'était un cadavre qu'elle avait l'impression de traîner hors du lit. Dans son assiette, plus rien n'avait de goût. La moindre conversation l'obligeait à mobiliser tous ses muscles, à requérir ses dernières parcelles de force. Elle ne cessait de constater qu'il y avait bien peu de choses dont on pouvait parler en ce monde.

Auteur: Tyler Anne

Info: Quand nous étions grands

[ dépression ]

 
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vices

L'homme, dit-il, n'était pas seulement coupable du péché mais esclave du péché. Nous nous étions livrés au service de Satan et portions les chaînes du péché à nos cous.
Pour le révérend Galbraith la pauvreté et la douleur de la mort dont nous sommes les témoins chaque jour : la réponse était, selon lui, que ces iniquités étaient toutes le fruit de notre péché.
Pour cette raison, il nous faut un rédempteur : un libérateur sans qui nous périrons tous.

Auteur: Graeme Macrae Burnet

Info: L'Accusé du Ross-Shire, P 40

[ christianisme ]

 

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ensemble

Bientôt, Rodolphe serait empêtré dans les rouages du monde politique, Tanguy dans ceux de l'entreprise, Benoît et moi dans ceux de l'art et de la culture. Chacun de nous devrait batailler, contre les autres mais surtout contre lui-même. Chacun de nous, pour tenter de survivre – pour tâcher d'être heureux ? –, s'efforcerait à sa façon d'enfouir les monstres cachés qui n'avaient cessé de nous poursuivre depuis l'enfance.

Pour le moment, nous étions morts de rire, et cela nous suffisait amplement.

Auteur: Roux François

Info: Le Bonheur National Brut, Page 374, Le Livre de Poche, 2016

[ convivialité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

onirisme

Notre petite chambre était soudain éveillée, alors que ma soeur et moi, nous étions encore couchés. J'étais comme prisonnier des couvertures. Je ne pouvais pas bouger, bien que j'eusse essayé en de violents gestes de mon corps, de m'arracher de ma torpeur. J'avais beau réunir mes poings, serrer mon corps, entraîner mes bras dans le mouvement quotidien de l'homme qui se lève de son lit, je restais planté devant le visage de ce soleil étrange. Mon corps ne m'obéissait plus.

Auteur: Nganang Alain Patrice

Info: La Promesse des fleurs

[ paralysie ] [ hypnagogique ]

 

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hommes-par-femme

C'était là notre erreur, je pense. Une de nos nombreuses erreurs. Croire que les garçons suivaient une logique que nous pourrions comprendre un jour. Croire que leurs actions avaient un sens au-delà de la pulsion inconsidérée. Nous étions des théoriciennes du complot, nous voyons des présages et des intentions dans chaque détail, en espérant ardemment être assez importants pour faire l'objet de préparations et de spéculations. Mais ce n'était que des gamins. Idiots, jeunes et directs : ils ne dissimulaient rien.

Auteur: Cline Emma

Info: The Girls

[ stupides ] [ prévisibles ]

 

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économie

Me demande souvent si, dans cette inexorable marche en avant de la virtualisation de l'argent, (mon dada, en l'occurrence une déconnection progressive du réel), il n'y a pas quelque chose qui nous échappe.
Un peu comme si nous étions des bio machines programmées pour ce faire, avec l'immense grâce de pouvoir nous en rendre compte individuellement, mais avec une incapacité totale d'influer sur l'inertie de notre ruche.
Des microbes destructeurs grignoteurs, injectés sur terre, par on ne sait quelle méta amibe.

Auteur: Mg

Info: 27 juillet 2012

[ historique ] [ question ]

 

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désert

Dans ces vastes étendues sans relief le centre nous suit, nous poursuit, quelle que soit la direction de nos pas. Nous ne pouvons pas nous en évader. Il est toujours où nous sommes, si mêlé à nous, tombant si d'aplomb sur notre tête qu'il disparaît hors de nous comme notre ombre à midi. C'est nous-mêmes qui sommes le centre. Mais un peu comme si nous n'étions, à midi, que l'ombre de notre ombre : l'ombre d'un rien, effacé par le soleil.

Auteur: Victoria Ocampo

Info: 338171 T.E. , p. 14-15

[ isolement ] [ moi ] [ ego ]

 

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