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suggestion

Dans le fond, un homme qui demande un conseil montre un esprit borné, et celui qui le donne, de la prétention. On ne devrait donner un conseil que dans les affaires sur lesquelles on peut avoir personnellement de l'influence. Si quelqu'un me demande un conseil, je lui dis bien que je suis prêt à le lui donner, mais à condition qu'il promettra de ne pas agir en conséquence.

Auteur: Goethe Johann Wolfgang von

Info: Maximes et réflexions/Paris, Brokhauss et Avenarius 1842 [BnF] Réflexions sur la littérature, la poésie, etc. p.245

[ avis ]

 

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Gaule

Goethe écrivait : "il vaut mieux commettre une injustice que tolérer le désordre". Quintessence de l'esprit allemand je trouve.

Hier j'entendais à la radio un français d'un certain âge qui parlait de la condamnation éventuelle d'un individu suspecté d'être responsable de la mort de son fils. Son commentaire : - je préfère un coupable en liberté qu'un innocent en prison.

Ami surfeur, dans quel camp es-tu ?

Auteur: Mg

Info: 28 mars 2014

[ Allemagne ] [ ordre ] [ question ] [ dilemme ]

 

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potager

Combien je suis heureux d’avoir un cœur capable de ressentir la simple et innocente félicité de l’homme qui, mettant sur sa table un chou qu’il a cultivé lui-même, savoure non seulement ce chou, mais aussi toutes les bonnes journées vécues, la belle matinée où il le planta, les agréables soirées où il l’arrosa en se réjouissant de le voir croître sans arrêt, et les savoure toutes en un seul instant !

Auteur: Goethe Johann Wolfgang von

Info: Dans "Les souffrances du jeune Werther" page 68

[ satisfaction ] [ histoire commune ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mystique

Le temps que "prend" la musique, et qu'elle nous donne lorsque nous l'exécutons ou nous l'entendons, est le seul temps libre qui nous soit accordé avant la mort. "Je suis convaincu que les oeuvres d'un Homère, d'un Goethe, d'un Dostoïevski, d'un Beethoven, d'un Picasso ne peuvent exister dans un monde totalement séculier et qu'elles posent la question de l'existence de Dieu. La musique en particulier me démontre la réalité d'une présence, d'une transcendance."

Auteur: Steiner George

Info: Entretien avec Jean-François Duval Construire, 1998

[ foi ]

 

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intraduisible

Duende - C'est, en particulier pour le Flamenco, le mystérieux pouvoir qu'une oeuvre d'art peut exercer profondément sur une personne. Le poète Federico Garcia Lorca reprit la phrase de Goethe pour le definir comme "ce mystérieux pouvoir que l'on ressent tous, mais qu'aucun philosophe ne peut expliquer". C'est un concept proche du "syndrome de Stendhal" français. Plus généralement peut être traduit par : ce qui nous touche, dans une forme artistique, ou autre.

Auteur: Internet

Info: De l'espagnol, lutin, elfe, farfadet

[ langage ] [ vocabulaire ] [ précision ] [ musique ]

 

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musique

Aujourd’hui, Beethoven tient pour moi une place plus grande que Mozart, parce qu’il s’approche plus de l’existentiel. Ses œuvres les plus grandes m’amènent, comme pour Bach, vers un sentiment métaphysique ou cosmique. Goethe décrivait Beethoven comme compact, résolu, dans le recueillement.

Personne n’est plus viril que Beethoven. Il y a peu de bonnes interprètes féminines de Beethoven. Je sais qu’il est dangereux par les temps qui courent de prononcer cette phrase, mais c’est vrai.

Auteur: Schiff Andras

Info:

[ comparaisons ] [ genrée ] [ classique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rationalisme

L'homme moderne n'a pas de conception unifiée du monde, son monde est double : il y a son environnement, qui lui est naturellement donné, et, en même temps le monde qui, depuis le début de l'ère moderne, a été créé pour lui par des sciences fondées sur l'idée que les lois de la nature sont, par essence, mathématiques. Cette désunification, qui en est arrivée à pénétrer toute notre vie est la véritable source de la crise spirituelle que nous traversons aujourd'hui.

Auteur: Patocka Jan

Info: cité in : Paul F.H. Lauxtermann, "Kant, Goethe, et la mécanisation de l'image du monde", dans La vision du monde brisée de Schopenhauer. Springer Pays-Bas, 2000. p.9

[ anthropocentrisme ] [ déconnexion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Berlioz n'a jamais voyagé en Orient, mais était, depuis ses vingt-cinq ans, fasciné par Les Orientales d'Hugo. Il y aurait donc un Orient second, celui de Goethe ou d'Hugo, qui ne connaissent ni les langues orientales, ni les pays où on les parle, mais s'appuient sur les travaux des orientalistes et voyageurs comme Hammer-Purgstall, et même un Orient troisième, un Tiers-Orient, celui de Berlioz ou de Wagner, qui se nourrit de ces œuvres elles-mêmes indirectes. Le Tiers-Orient, voilà une notion à développer.

Auteur: Enard Mathias

Info: Boussole

[ seconde main ]

 

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lectures

Nous oublions que les "horrifiques" histoires de Lewis et de Mrs. Radcliffe étaient plus universellement lues et firent plus pour colorer le goût européen au XIXe siècle que tout autre livre, à l'exception peut-être des Confessions de Rousseau et du Werther de Goethe.

Dostoïevski rappelait que dans son enfance il passait "les longues soirées d'hiver à écouter (car je ne savais pas encore lire), béant d'extase et de terreur, mes parents lire à haute voix les romans d'Ann Radcliffe. Après, j'en délirais en dormant".

Auteur: Steiner George

Info: Tolstoï ou Dostoïevski

[ historiques ] [ angoissantes ] [ élément biographique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraversion psychique

Pour Spinoza, Goethe et Hegel, ainsi que pour Marx, l’homme n’est vivant que dans la mesure où il a une activité productive, dans la mesure où il saisit le monde qui est en dehors de lui en manifestant son propre pouvoir spécifiquement humain. Celui qui ne produit rien, qui se contente d’être réceptif et passif, n’existe pas, il est mort. Dans ce processus productif, l’homme réalise sa propre essence, il retourne à sa propre essence, ce qui, en termes religieux, veut dire qu’il retourne à Dieu.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La conception de l'homme chez Marx" page47

[ occidentalisme ] [ mouvement ] [ démiurge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson