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travail

Comment est-elle, votre vie, dites-moi? Brillante, certes, mais aussi aride, vide, terne et lourde à porter, n'est-ce pas? Vous allez au bureau, vous faites votre travail, vous répétez vos mantras, vous effectuez vos pujas. Au bureau, vous êtes aux ordres, vous êtes éteint, contraint de vous plier à la routine; quant à votre pratique religieuse, elle est devenue mécanique et se résume à une soumission à l'autorité. Ainsi, dans le domaine religieux, dans le monde des affaires, dans votre éducation, dans votre vie quotidienne, que se passe-t-il dans la réalité des faits? Jamais vous n'êtes dans un état d'esprit créatif, n'est-ce pas? Vous n'êtes pas heureux, pas vivants, pas joyeux. Intellectuellement, religieusement, économiquement, socialement, politiquement parlant, vous êtes abêtis, écrasés par la discipline, n'est-il pas vrai?

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Amour, sexe et chasteté

[ abrutissement ]

 

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idiome référence

Henry fait ressortir le rapport de méconnaissance constitutive dans lequel le sujet parlant – ordinaire ou linguiste – se trouve à l’égard du langage. Ce rapport de méconnaissance distingue particulièrement le lien que le sujet parlant entretient avec son idiome maternel, le seul "adéquat à notre pensée" (ibid. : 55), "celui qui vit en nous, avec nous et de notre vie" (ibid. : 60). Par contraste avec le "langage transmis", le "langage appris garde toujours dans notre esprit la raideur et l’inflexibilité" d’une "nomenclature", de sorte qu’"il demeure étranger à notre vie mentale" (ibid. : 58). Le rapprochement des deux expériences du langage (transmis ou appris) laisse entrevoir la résolution de l’antinomie du rapport langage/pensée : seul le langage appris fait véritablement corps avec notre pensée.

Auteur: Sarfati Georges Elia

Info: Les grands théories de la linguistique - De la grammaire comparée à la pragmatique

[ logique sémantique ] [ répertoire personnel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parler

La phrase dite a sombré dans le néant, le temps est passé, il n’y a pas de parole gelée qui puisse se faire réentendre. Le temps ne revient pas. La parole n’a aucune permanence. Et lorsque j’entends une phrase, je suis dans son présent, j’ai accroché, mémorisé, inscrit son commencement qui est, lui, passé, et par lui je plonge dans le passé, et je suis suspendu à la fin, j’attends ce complément qui éclairera tout le sens, je suis tendu vers ce futur porté par la parole. Il faut donc pour qu’il y ait parole qu’il y ait à la fois la durée, deux vivants, le parlant, l’écoutant, vivant dans la même durée, et le recueillement dans un triomphe sur l’abolition du passé. Ainsi la parole est essentiellement présence.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 28

[ énonciation ] [ temps ] [ évanescente ] [ hapax ] [ dialogue ] [ lecture ] [ contact-lien ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cinéma

De plus en plus je crois que le film est parlant, je crois que nous avons vécu - heureusement ça nous a donné de bien beaux films - l'époque du cinéma muet, mais nous en sommes sortis, nous en sortons à peine. On peut dire que la plupart des films parlants ne sont que des films muets dans lesquels on a remplacé les sous-titres par un peu de son qui sort d'une bouche. C'est tellement évident que certaines gens admettent le doublage ; si on admet le doublage, c'est que l'on admet que le dialogue n'est pas un vrai dialogue, c'est qu'on se refuse à croire enfin à cette espèce de connexion mystérieuse entre le tremblement de la voix, l'expression... enfin, c'est que l'on cesse de croire à l'unité de l'individu.

Auteur: Renoir Jean

Info:

[ factice ] [ image-son ]

 

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éloge

J'avais tout lu de lui, mais je ne voulais pas du tout le connaître ! Mais un jour Céline est venu et je ne l'ai pas regretté. Parce que Céline, ce n'est pas un monsieur qui parle argot, c'est un grand poète ! "Voyage au bout de la nuit", c'est une création de l'esprit... Vous n'êtes pas très célinien, je crois ? Ah si, malgré tout. Pour moi, c'est un génie, c'est un poète qui passe dans le siècle. On aime ou on aime pas. Moi, je ne force pas ! Heureusement... Je souhaite qu'il y ait des types qui n'aiment pas Céline, je voudrais être toute seule ! Parce que je vois des gueules de con qui me disent qu'ils aiment Céline, alors je me dis : "Ca c'est pas de chance!"

Auteur: Arletty

Info: parlant de L.F. Céline à un journaliste

 

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voyants

Il y a les médiums à effets physiques, qui provoquent des phénomènes matériels, tels que des bruits ou fragments dans les murs, des apparitions, des déplacements d’objets sans contact, des apports, etc. ; les médiums sensitifs, qui ressentent, par une vague impression, la présence des esprits ; les médiums auditifs, qui entendent les voix des "désincarnés", tantôt claires, distinctes, comme celles des personnes vivantes, tantôt comme des susurrations intimes dans leur for intérieur ; les médiums parlants et les médiums écrivains, qui transmettent, par la parole ou l’écriture, et toujours avec une passivité complète, absolue, les communications d’outre-tombe ; les médiums voyants, qui, à l’état de veille, voient les esprits ; les médiums musiciens, les médiums dessinateurs, les médiums poètes, les médiums guérisseurs, etc., dont les noms désignent suffisamment la faculté dominante.

Auteur: Fabart Félix

Info: Histoire philosophique et politique de l'occulte, page 133

[ classification ] [ énumération ] [ types ] [ spirites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cinéma

Même dans le pire des films on a désormais adopté ce que j'inventai tout au début du parlant : mettre sur le visage de celui qui écoute la voix de celui qui parle, faire entrer dans une pièce le monde extérieur, modifier suivant l'intention l'intensité d'un bruit de pas (alors qu'aujourd'hui encore le décorateur peindra du bois en imitation marbre, oubliant que le son photographie aussi), se servir d'une conversation ou d'un éclat de rire lointain comme faisant partie d'une trame sonore au lieu de laisser l'acteur faire un solo dans un monde vide, dramatiser l'espace par l'écho, la résonance (Oscar pour mes techniciens qui protestent par écrit contre ce seul emploi possible du son), et une douzaine d'autres choses, a b c de la technique sans lequel le son serait sans intérêt.

Auteur: Sternberg Josef von

Info: Cité dans "Passage du cinéma, 4992", éd. Ansedonia - p. 458 - tiré de "Plus de lumière (II)", publié dans les Cahiers du cinéma, n.64, novembre 1956

[ hors-champ ] [ dialectique ] [ génie ] [ vantard ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

philosophe-sur-philosophe

Parlant de Spinoza, Nietzsche disait : "Que de timidité personnelle et de vulnérabilité trahit cette mascarade de reclus maladif". On peut dire exactement la même chose de lui, avec d'autant moins de réticence qu'il n'a pas hésité à le dire de Spinoza. Il est évident que, dans ses rêves, il est un guerrier et non un professeur ; tous les hommes qu'il admire étaient des militaires. Son opinion sur les femmes, comme celle de tout homme, est une objectivation de sa propre émotion à leur égard, qui est évidemment une émotion de peur. "Tu vas vers la femme ? N'oublie pas ton fouet" - mais neuf femmes sur dix lui auraient enlevé le fouet, et il le savait, alors il s'est tenu à l'écart des femmes, apaisant sa vanité blessée par des remarques désobligeantes".

Auteur: Russell Bertrand

Info:

[ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

Georgette entra et se dirigea vers la cuisine. Elle venait tous les samedis matin depuis deux mois. Depuis deux mois, tous samedis matin, en la faisant entrer, Lethouar la déshabillait machinalement des yeux - ainsi qu'il avait accoutumé de procéder avec les femmes qu'il voyait. Décidément, non : rien a tirer de celle-là. Ses jambes ne semblaient faites que pour marcher. Les fesses présentaient le même aspect platement utilitaire. les seins manquaient de présence. Quant à la tête - qu'il considérait de toute façon chez les femmes comme un appendice d'intérêt accessoire - tout y avait aussi un caractère fonctionnel. L'ensemble, ni plus beau ni plus laid qu'un appareil électroménager, décourageait la critique comme le désir, même le désir d'un homme d'esprit ouvert et toujours disposé à trouver en chaque femme des côtés plaisants.

Auteur: Kassak Fred Pierre Humblot

Info: Bonne vie et meurtres. Editions Crémille, 1973. PP12, 13. Parlant de sa femme de ménage

[ obsédé ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

linguistique

On peut dire que le caractère d’un démonstratif est la règle qui veut qu’il réfère à ce à quoi le locuteur entend référer. Il en résulte que l’on ajoutera au contexte étroit une série de “référents visés par le locuteur”, de telle sorte que le n-ième démonstratif de la phrase réfèrera au n-ième membre de la série. Formellement parlant, tout cela est correct ; philosophiquement parlant, en revanche, il y a clairement supercherie. On prétend pouvoir s’en sortir avec une notion limitée et étroite de contexte, du type de celle dont on a besoin pour traiter des indexicaux : mais en réalité, la seule façon possible de déterminer la référence visée par le locuteur (et donc le référent sémantique, qui dépend du référent visé par le locuteur) est de recourir à une interprétation pragmatique et de s’appuyer sur le contexte élargi.

Auteur: Récanati François

Info: "What is Said?", Synthese, 128, 2001, p. 86

[ échelles mélangées ] [ déictique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel