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science

Il suffit de constater que par l’intermédiaire de votre 0 et de votre 1, à savoir de la connotation présence-absence, nous sommes capables de représenter tout ce qui se présente, tout ce qui a été développé par un processus historique déterminé, tout ce qui a été développé dans les mathématiques. Nous sommes bien d’accord. Toutes les propriétés des nombres sont là, dans ces nombres écrits avec des symboles binaires. Bien entendu, ce n’est pas ainsi qu’on les découvre. Il y a fallu l’invention des symboles, par exemple √, qui nous a fait faire un pas de géant le jour où on a simplement commencé à l’inscrire sur un petit papier. On est resté des siècles la gueule ouverte devant l’équation du second degré sans pouvoir en sortir, et c’est à l’écrire qu’on a pu faire une avancée. Nous nous trouvons donc devant cette situation problématique, qu’il y a en somme une réalité des signes à l’intérieur desquels existe un monde de vérité complètement dépourvu de subjectivité, et que, d’autre part, il y a un progrès historique de la subjectivité manifestement orienté vers la retrouvaille de la vérité, qui est dans l’ordre des symboles. Qui est-ce qui ne pige rien ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", pages 328-329

[ ordre symbolique ] [ résolution de problèmes ]

 

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anima-animus

Par ces termes, il [C. G. Jung] entend un système de fonctions agissant de manière à compenser la personnalité extérieure ; c’est en quelque sorte une personnalité interne présentant des qualités qui échappent à la personnalité extérieure, consciente et manifeste. Ce sont ces qualités féminines chez l’homme, masculines chez la femme qui, normalement et dans une certaine mesure, sont toujours présentes mais ne trouvent pas leur place chez un être tourné vers l’extérieur parce qu’elles gênent l’adaptation à son milieu ou à l’idéal établi.
Cependant, le caractère de ces figures n’est pas seulement déterminé par les tendances qui sont celles de l’autre sexe, mais il est aussi conditionné par les expériences que chacun fait au cours de sa vie avec ses partenaires de même sexe ainsi que par la représentation collective innée que l’homme porte en lui de la femme, et la femme de l’homme. Ces trois facteurs se condensent dans un ensemble qui n’est pas seulement une image ou une expérience vécue, mais plutôt une sorte d’entité dont le fonctionnement s’intègre difficilement aux autres fonctions psychiques. Cette entité suit en effet ses propres lois et intervient dans la vie comme un élément étranger, tantôt utile, tantôt dérangeant voire destructeur.

Auteur: Emma Jung

Info: Dans "Anima et Animus", pages 66-67

[ archétypes ] [ androgynie psychique ] [ complexes psychologiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestre

Face à l'étude d'une civilisation d'organiques intelligents non fixés au sol, donc potentiellement intéressants, le Liide faisait systématiquement confectionner quelques automates dotés des mêmes plages sensorielles que la race en question afin d'évaluer au mieux son univers. Aussi, pour reconstituer un humain équilibré standard, les services avaient arrêté une perception des vibrations sonores allant de 20 à 20 000 Hertz, installé des terminaisons électroniques représentant une plage sensitive étendue de tous les dégradés de l'acide au basique. Avec en parallèle d'innombrables senseurs pour le froid et le chaud. Et, une étude poussée l'avait déterminé, pour imiter les perceptions des saveurs nasales et buccales il avait fallu mettre en place un entrelacs très raffiné de nano détecteurs modélisant une olfaction à large spectre. Olfaction calibrée sur une reproductrice moyenne de l'espèce (plus sensibles et fiables en ce domaine que les mâles). Finalement l'automate avait été doté d'un réseau de micro récepteurs simulant une acuité visuelle sise entre 380 et 780 nanomètres. Toutes mensurations données ici telle que la terminologie humaine les définit.
Des automates d'études bien entendu dotés d'une puissante mémoire fractale brute, divisée elle-même en trois pans intriqués capables de s'auto programmer : mémoire récitative, mémoire émotionnelle et mémoire procédurale.

Auteur: Mg

Info: 6 aout 2015. Trio B, première partie

[ science-fiction ] [ robot humain ]

 

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tradition primordiale

À ce point de vue, on peut dire que celui qui possède véritablement le "don des langues", c’est celui qui parle à chacun son propre langage, en ce sens qu’il s’exprime toujours sous une forme appropriée aux façons de penser des hommes auxquels il s’adresse. C’est aussi ce à quoi il est fait allusion, d’une manière plus extérieure, lorsqu’il est dit que les Rose-Croix devaient adopter le costume et les habitudes des pays où ils se trouvaient ; et certains ajoutent même qu’ils devaient prendre un nouveau nom chaque fois qu’ils changeaient de pays, comme s’ils revêtaient alors une individualité nouvelle. Ainsi, le Rose-Croix, en vertu du degré spirituel qu’il avait atteint, n’était plus lié exclusivement à aucune forme définie, non plus qu’aux conditions spéciales d’aucun lieu déterminé, et c’est pourquoi il était un "Cosmopolite" au vrai sens de ce mot. Le même enseignement se rencontre dans l’ésotérisme islamique : Mohyid-din ibn Arabi dit que "le vrai sage ne se lie à aucune croyance", parce qu’il est au-delà de toutes les croyances particulières, ayant obtenu la connaissance de ce qui est leur principe commun ; mais c’est précisément pour cela qu’il peut, suivant les circonstances, parler le langage propre à chaque croyance.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 237

[ synthèse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

illimité

L’idée de l’Infini, telle que nous venons de la poser ici , au point de vue purement métaphysique, n’est aucunement discutable ni contestable, car elle ne peut renfermer en soi aucune contradiction, par là même qu’il n’y a en elle rien de négatif ; elle est de plus nécessaire, au sens logique de ce mot , car c’est sa négation qui serait contradictoire . En effet, si l’on envisage le "Tout", au sens universel et absolu, il est évident qu’il ne peut être limité en aucune façon, car il ne pourrait l’être que par quelque chose qui lui serait extérieur, et, s’il y avait quelque chose qui lui fût extérieur, ce ne serait pas le "Tout". Il importe de remarquer, d’ailleurs, que le "Tout", en ce sens, ne doit aucunement être assimilé à un tout particulier et déterminé, c’est-à-dire à un ensemble composé de parties qui seraient avec lui dans un rapport défini ; il est à proprement parler "sans parties", puisque, ces parties devant être nécessairement relatives et finies, elles ne pourraient avoir avec lui aucune commune mesure, ni par conséquent aucun rapport, ce qui revient à dire qu’elles n’existent pas pour lui ; et ceci suffit à montrer qu’on ne doit chercher à s’en former aucune conception particulière .

Auteur: Guénon René

Info: Les états multiples de l'être, p. 7

[ indicible ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contraception

...à Marrakech, on semble préférer que le viol porte sur un garçon, plutôt que sur une fille. C'est pourquoi je me suis enfui pour sauver ma peau. Mieux vaut pour moi me laisser violer par une vieille plutôt que de violer moi-même une jeune fille, de crainte des conséquences, surtout si l'un des membres de sa famille fait partie des hommes du Makhzen. C'était justement le cas de Kenza, qu'Allah la maudisse au même titre que toutes ces semblables. Les garces, elles n'ont même pas la force de garder leurs cuisses fermées! En un clin d'oeil, elles se laissent aller et deviennent comme la graisse de la terre. Après ça, elles disent en s'écriant: "Misère! Tu l'as fait!". Ensuite on pleure et on se tape les cuisses et les joues avec les mains. Je me rappelle Kenza ce jour-là. Elle n'a pas arrêté de pleurer pendant deux heures... Mon Dieu, j'ai dû par la duite qu'en Europe les filles sont emmenées, à un âge déterminé, au cabinet d'un chirurgien pour être dépucelées. Et ici que font-ils, ces porcs? Ils jettent leurs concitoyens en tôle pour cinq ans, suite à une impulsion partagée. C'est pourquoi les filles ont commencé à se laisser sodomiser, et cette pratique s'est répandue dans le pays.

Auteur: Zaf-Zaf Mohamed

Info: L'oeuf du coq

[ femmes-hommes ]

 

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nouveau paradigme

Priméité et effondrement des universaux

La Priméité (Firstness) est la catégorie la plus négligée de C.S. Peirce, souvent considérée comme insaisissable ou intrinsèquement incohérente. Pourtant, notre compréhension implicite de la Priméité guide l'interprétation d'une grande partie de sa philosophie. En partant de son analyse des qualia dans la perception consciente, la Priméité peut être vue comme une catégorie cohérente qui indique que la réalité est qualitativement riche. Cependant, cette richesse qualitative ne renvoie pas à un domaine d'universaux sensibles ou toute autre sorte de déterminations réproductibles, mais plutôt à un domaine de stimuli qualitatifs divers et quelque peu indéfinis. La caractérisation épistémique/phénoménale de Peirce de la priméité dans la perception fait émerger une catégorie métaphysique de la priméité qui n'est ni un vestige des conceptions traditionnelles des qualités déterminées et répétables, ni un vestige des conceptions traditionnelles des possibilités platoniciennes permanentes. Au contraire, ce qui émerge est une Priméité qui attribue à la réalité précisément les caractéristiques les plus antithétiques à de telles conceptions traditionnelles. La Priméité, dans ce sens, ne soutient pas seulement le rejet radical de Peirce des alternatives fondationnaliste-antifondationnaliste en épistémologie, mais anticipe également son rejet des alternatives ontologiques offertes par la tradition de la métaphysique de la matière ou de la substance.




Auteur: Rosenthal Sandra Brener

Info:

[ réalité ] [ réel ] [ aucun point fixe ? ]

 
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rupture épistémique

[…] le lien établi entre les concepts de fréquence et d’énergie était totalement inconnu dans la physique classique et lui aurait semblé irrationnel. (Je me rappelle encore très bien le choc émotionnel qu’ont provoqué en moi cette découverte et ses conséquences alors que j’étais encore étudiant. Il en a été de même pour la plupart des physiciens de ma génération et de la génération antérieure.) La science a eu besoin de pas moins de 27 ans pour élaborer un système conceptuel adapté à cette réalité paradoxale et cependant non contradictoire. Il s’est révélé que la source des contradictions auxquelles on se retrouve confronté quand on établit un lien entre l’énergie et la fréquence sans avoir aucunement recours à des images concrètes réside dans l’hypothèse suivante : l’énergie aurait à chaque instant précis une valeur bien déterminée. En fait, il est visiblement absurde de parler de la valeur d’une période temporelle en liaison avec une durée qui est elle-même inférieure à la période. Plus la durée disponible pour définir une période est longue, plus sa valeur est définie précisément. Une période parfaitement définie correspond au cas limite de sa validité au cours d’un intervalle de temps infiniment long. La découverte de la physique quantique est de monter qu’il en est exactement de même pour l’énergie.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: "Appendice 3 : essai non publié de Pauli" in "Correspondance 1932-1958", trad. Françoise Périgaut, éd. Michel Albin, Paris, 2000, page 267

[ résumé ] [ implications ] [ paradoxe source ]

 

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orient-occident

Dans la perspective "orientale", la réalité ultime est le "Vide", un "Vide positif" à l’aune duquel toute réalité finie et déterminée n’est qu’illusion : le seul accès authentique à la Vérité éthico-épistémologique passe par le renoncement au désir en tant qu’il nous enchaîne aux objets finis et constitue la première cause de notre souffrance. Il s’agit ainsi d’entrer dans la félicité impassible du nirvana. A rebours, le cœur le plus intime de la matrice "occidentale" postule l’existence d’une troisième voie. Pour le dire en termes kanto-nietzschéens, l’éventail ne se réduit pas au choix entre "ne plus désirer" et "désirer" pathologiquement des objets qui nous enchaînent à l’empirisme positif : il existe en l’homme un désir qui n’est pas "pathologique" et qui est le "pur" désir du rien lui-même. [...]

La position lacanienne vis-à-vis de l’idée orientale de nirvana est donc claire : le choix réel n’est pas celui entre le désir (pour quelque chose d’illusoire) et le renoncement (l’extinction). Il existe une troisième option, et c’est le désir du Rien lui-même, c’est-à-dire le désir pour un objet qui représente le Rien. [...] La position lacanienne consiste à faire du "désir pour le Rien" le "médiateur évanouissant" (la troisième option primordiale) qui devient invisible une fois formulée l’opposition entre le désir de quelque chose et le non-désir.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, pages 118-119

[ tiers inclus ] [ triade ] [ psychanalyse ]

 
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deuxième topique

C'est l'étude de l'évolution des individus qui nous a permis de connaître cet appareil psychique. Nous donnons à la plus ancienne de ces provinces ou instances psychiques le nom de ça ; son contenu comprend tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé, donc avant tout les pulsions émanées de l'organisation somatique et qui trouvent dans le ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d'expression psychique. 

Sous l’influence du monde extérieur réel qui nous environne, une fraction du ça subit une évolution particulière. Se différenciant à l’origine comme une couche corticale pourvue d’organes récepteurs d’excitations et de dispositifs pare-excitations, une organisation spéciale s’établit qui, dès lors, va servir d’intermédiaire entre le ça et l’extérieur. C’est à ce secteur de notre psychisme que nous donnons le nom de moi. [...]

Comme par une sorte de précipité de la longue période d’enfance qu’il traverse et pendant laquelle il dépend de ses parents, l’individu en cours d’évolution voit se former dans son moi une instance particulière par laquelle se prolonge l’influence parentale. Cette instance, c’est le surmoi. Dans la mesure où le surmoi se détache du moi ou s’oppose à lui, il constitue une troisième puissance dont le moi est obligé de tenir compte.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Abrégé de psychanalyse", trad. Anne Berman, Presses Universitaires de France, 1949, pages 4-5

[ triade ] [ définie ]

 

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