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portrait

Comme disait Muray, il faut jeter les Bobos avec l'eau du Bien.

Les bobos sont toujours les zélés propagateurs de l’idéologie, ses vecteurs indéfectibles, de l’écologisme culpabilisateur aux outrances de la bio-politique (GPA, PMA...) en passant par le scientisme le plus effréné, ils sont toujours les premiers soutiens du discours dominant en substituant systématiquement à la rigueur de la logique les arguments de la souffrance et leurs prétendus "bons sentiments", favorisant ainsi la croissance du nihilisme postmoderne.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Sur Facebook, 07.11.18

[ béni-oui-oui ] [ distanciation ] [ porte-parole ] [ décadence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

objet

- C'est une bague que m'a laissée ma grand-mère, elle la tenait elle-même de la sienne, elle date du début du XIXe siècle. On y trouve la peinture d'un regard.
- La peinture d'un regard ?
- Un œil. Regardez. Cette bague a été faite pour une femme amoureuse d'un homme qui était déjà pris. Elle a fait peindre son œil plutôt que son portrait, afin que personne ne puisse l'identifier. C'était une pratique assez courante au XVIIIe siècle.

Auteur: Reinhardt Eric

Info: L'amour et les forêts

[ souvenir ] [ insolite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psy traumatisme

C’est à peine s’il savait où il allait. L’orgueil, l’espoir, le désir, comme des herbes foulées au fond de son cœur, laissaient monter des vapeurs d’un encens affolant devant son regard intérieur. Il descendit la pente à grandes enjambées parmi l’émanation soudaine et chaotique de ces vapeurs d’orgueil blessé, d’espoir déchu, de désir en déroute. Elles s’écoulaient en montant devant ses yeux angoissés, en fumées denses et affolantes et disparaissaient au-dessus de lui jusqu'à ce qu'en fin l'atmosphère redevînt limpide et froide.

Auteur: Joyce James

Info: Portrait de l'artiste en jeune homme

[ bouleversement intérieur ] [ ego blessé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

En général je trouve décevantes les photos qui représentent les gens dans leur milieu naturel. Du moins, je sais qu’atteindre des résultats convaincants dans ce genre d’images dépasse mes forces… aussi j’ai préféré une tâche plus limitée : m’occuper seulement de la personne, loin des incidents de sa vie quotidienne, portant simplement ses vêtements et ornements, isolée dans mon studio. C’est du sujet seul que je distille l’image que je veux, et la froide lumière du jour se dépose sur la pellicule.

Auteur: Penn Irving

Info: Worlds in a small room, 1974

[ art pictural ] [ controle ]

 

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peinture

Ce qui me passionne le plus, beaucoup, bien davantage que tout le reste de mon métier, c'est le portrait, le portrait moderne. Je le cherche par la couleur [...] Je voudrais faire des portraits qui, un siècle plus tard, seraient vus par les gens d'alors comme des apparitions. Donc je ne cherche pas à faire cela par la ressemblance photographique mais par expressions passionnées, employant comme moyen d'expression et d'exaltation du caractère notre science moderne de la couleur et de son goût.

Auteur: Van Gogh

Info:

[ beaux-arts ]

 

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personnalité

Je ferai aux hommes politiques de l'école doctrinaire et métaphysique un reproche qui étonnera au premier abord ceux qui les connaissent : c'est d'avoir trop peu d'amour-propre. Ces esprits, dans les théories sophistiquées et superfines qu'ils appliquent au gouvernement de la société, supposent trop que le commun des hommes leur ressemblent. L'humanité est plus grossière et plus forte en appétits que cela ; c'est comme si l'on voulait juger de l'ensemble d'une végétation rustique par quelques fleurs panachées de la serre du Luxembourg.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Portraits littéraires, Robert Laffont, Bouquins 1993, Pensées p.1076

[ ternes politiciens ]

 

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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-écrivain

Oui, c’était cela, le vrai visage de Dostoïevski, tel que je me l’imaginais en lisant ses romans, comme illuminé par la puissance de la pensée, animé, pâle et tout à fait jeune ; le regard inspiré de ses yeux profonds et soudain plus sombres, les lèvres minces serrées et d’autant plus expressives ; ce visage respirait le triomphe de sa force intellectuelle, la fière conscience de son propre pouvoir... Il n’était ni bon, ni méchant. Il attirait et repoussait en même temps, effrayait et séduisait...

Auteur: Timofeeva-Potchinkovskaïa V. V.

Info: Extrait de "Une année de travail avec un écrivain célèbre" dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 293

[ description ] [ portrait ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait de soi-même

Je suis dur - Je suis tendre - Et j'ai perdu mon temps - À rêver sans dormir - À dormir en marchant - Partout où j'ai passé - J'ai trouvé mon absence - Je ne suis nulle part - Excepté le néant - Mais je porte caché au plus haut des entrailles - À la place où la foudre a frappé trop souvent - Un cœur où chaque mot à laissé son entaille - Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement. 

Auteur: Reverdy Pierre

Info: La liberté des mers (1959)

[ malléable ] [ apophatique ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dédoublement

Ne pas se reconnaître dans le miroir, c'est comme voir une photo que quelqu'un a prise de vous à une fête et envier immédiatement cette personne attirante, libre, à l'aise partout, dont le regard se perd au-delà de l'infranchissable limite qui sépare son monde du vôtre ; vous vous imaginez que la gêne, l'insécurité et les regrets lui sont étrangers, et d'emblée vous détestez cet enfoiré. C'est alors que vous vous rendez compte qu'il s'agit de vous. Mais c'est impossible, ça ne peut pas être vous.

Auteur: Clegg Bill

Info: Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme

[ dissociation ]

 

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