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vie éternelle

Nous ne sommes pas seuls dans l'univers, et ne portons pas seuls tout le fardeau de la vie et ce qui en découle. La vie est un événement cosmique - dans la mesure de ce que nous connaissons de l'état d'organisation le plus complexe que la matière ait atteint dans notre monde. Elle a surgi de nombreuses fois, en de nombreux endroits - des endroits confinés par d'inaccessibles distances, qui ne seront probablement jamais franchies, même avec un signal. En tant qu'hommes nous pouvons essayer de la comprendre, et même, dans une certaine mesure, de contrôler et de guider ses manifestations locales. Sur notre planète natale, nous avons toutes les raisons de lui souhaiter le meilleur. Mais si nous échouons, tout n'est pas perdu. La nature réessayera ailleurs.

Auteur: Wald George

Info: L'origine de la vie. Scientific American, Volume 191, numéro 2, août 1954 (p. 53)

[ credo ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

verbalisation

Les idées sont arrivées des millions d'années après les instincts et les sentiments. Elles ne sont pas le problème, elles signalent celui-ci, fournissant des mots pour l'exprimer. Le système qui souffre est l'un des plus anciens du cerveau. Les singes souffrent mais ne peuvent le décrire par des mots. Les humains en sont capables. Mais les primates et les humains souffrent de la même façon. Avec des structures cérébrales très similaires. Le niveau supérieur du cerveau, le néocortex, indique seulement quels sont les sentiments qui sont en hausse. il ne souffre pas lui-même il est conscient de la souffrance et en parle. Il se souvient de la vie, de l'enfance et il y pense, mais la partie qui souffre reste enfermée dans sa tanière, attendant le moment opportun et la thérapie adaptée.

Auteur: Janov Arthur

Info: La guérison primale - Les mots ne suffisent pas. Comment libérer l'incroyable puissance des sentiments

[ hyper-structure ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

révélateur

Ce sont les comportements que nous apprenons au cours des apprentissages de base: propreté, marche, alimentation, sous-tendues par des structures neurologiques qui seront en plein développement. Ces acquisitions formeront une personnalité, notre style, notre silhouette, notre aisance ou notre maladresse. La plupart du temps à notre insu, ces comportements et attitudes renseignent les autres sur les aspects de notre personne. La motricité globale, celle de l'axe corporel et des grands segments (tronc, jambes), est le siège de ces signes corporels. D'une culture à l'autre, de la cour d'Espagne aux tribus d'Amérique du Sud, les chefs comme le roi se signalaient par un port de tête, une mesure dans les gestes, un redressement majestueux. Le corps donne à lire, met en scène, aussi bien la personnalité que le milieu dans lequel elle s'est éduquée.

Auteur: Coste Jean-Claude

Info: La Psychomotricité

[ posture ] [ gestuelle ]

 

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biologie

Le jour où un protiste à fouet cellulaire s'est attaché à une autre cellule et s'est mis à la propulser, libérant donc les microtubules de la seconde pour d'autres fonctions, marque le déclenchement de la lignée de l'évolution qui a conduit aux animaux. Ainsi commença la spécialisation cellulaire, que les animaux ont élevée à un grand art. Certaines cellules nageaient, d'autres conservaient leur aptitude à la mitose et à la méiose, d'autres encore confiaient à leur appareil spirochétal la perception des signaux du monde extérieur. Les cellules des antennes, des organes de l'équilibre, du rein, du cerveau, des récepteurs mécaniques ou de l'odorat des animaux ne continuent pas à se diviser après l'âge adulte. Cela en raison sans doute de la fonction particulière à leurs microtubules, qui les empêche de jouer le rôle de fuseau mitotique.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, l'eclosion finale : animaux et plantes, p. 185

[ palier évolutionnaire ] [ nano-monde ] [ dispersion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

Le fonctionnement mental de l’analyste entre en jeu jour après jour : la manière de fonctionner de l’analyste en séance, avec plus ou moins de réceptivité, avec plus ou moins de rêverie, avec une compétence narrative plus ou moins grande, co-détermine en effet la séance elle-même.
Si d’un certain point de vue le dysfonctionnement mental de l’analyste est un fait douloureux, pour le patient, d’un autre point de vue c’est une source d’informations précieuse et inépuisable sur les modalités d’accouplement entre les appareils psychiques et sur la façon dont tout cela est continuellement raconté par le patient. […]
Nous devons être conscients que notre appareil psychique est une variable du champ et que le patient […] peut nous aider […] et nous signaler un "débordement" de notre part, dont nous ne pouvons pas refuser la responsabilité […].

Auteur: Ferro Antonino

Info: Facteurs de maladie facteurs de guérison

[ interaction ] [ miroir ] [ observateur ]

 

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portrait

Son visage était ...délicatement modelé, mais à vrai dire ses traits avaient cette délicatesse qu'on voit à certains animaux, au cerf, disons, ou au renard. Une délicatesse qui constituait le pendant naturel d'un esprit inquiet, la délicatesse de quelqu'un qui attendait toujours plus : attendait, redoutait ou espérait - ce qui, pour lui, tout au moins, revenait sans doute au même. À une époque très ancienne, il existait des hommes natifs de l'horizon - Kyrre me l'apprit un jour, au détour d'une de ses histoires -, et comme ils voyaient plus loin que n'importe qui, les gens en firent leurs guetteurs, sentinelles silencieuses et détachées, qui savaient ce qui allait arriver mais n'en percevaient jamais vraiment l'importance, veilleurs des cieux capables de signaler - mais jamais d'interpréter - les dessins dans les étoiles. Martin Crosbie était un de ceux-là.

Auteur: Burnside John

Info: L'été des noyés

[ littérature ] [ vigie ] [ littérature ]

 

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focalisation

Nous nageons dans un océan de stimuli permanents.

Il est quasiment miraculeux que nous parvenions à concentrer notre attention, étant donné la masse d'informations qui pénètre à chaque instant dans notre cerveau, sans parler des innombrables pensées qui jaillissent dans notre conscience.

Notre capacité à nous concentrer ne serait-ce qu'une partie du temps est un extraordinaire triomphe de l'attention, qui nous permet de privilégier certains objets, externes ou internes, et de les porter à notre conscience, tout en ignorant le reste.

Les humains sont capables de focaliser leur attention par le biais de deux mécanismes complémentaires.

L'un consiste à renforcer les signaux dans le canal auquel nous nous intéressons (...) Le second mécanisme consiste à inhiber les signaux dans les canaux non prioritaires.

Nous combinons souvent les deux stratégies.

Auteur: Davidson Richard J.

Info: Les profils émotionnels

[ centralisation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

orient

Suivre un rivage, en pays inconnu, atteindre la porte d'une ville, là une sentinelle, vieux troupier aussi, les grosses moustaches du vieux Tweedy, appuyée sur une longue espèce de lance. Flâner par des rues ombragées de bannes. Des figures passent enturbannées. Cavernes sombres où on vend des tapis, un hercule, Turco le Terrible, assis les jambes croisées, fumant une pipe serpentine. Cris de vendeurs dans les rues. Eau parfumée au fenouil, sherbets. Errer à l'aventure tout le jour. Rencontrer peut-être un voleur ou deux. Eh bien, va pour la rencontre. Voilà le crépuscule qui approche. Les ombres des mosquées le long des piliers ; Imam avec son parchemin roulé. Un frisson dans les arbres, signal, le vent du soir. Je continue. Ciel d'or qui se fane. Mère aux aguets sur sa porte. Elle rappelle ses enfants dans son idiome obscur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 85 - trad. Auguste Morel

[ voyage ] [ rêve éveillé ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

description

La ville [Naples] est rocheuse. Vue des hauteurs, où les signaux sonores ne parviennent pas, de Castell San Martino, elle dépérit dans le couchant, fusionnant avec la pierre. Seul un bout de rive serpente alors, derrière, les bâtiments s’empilent les uns sur les autres. A côté de villas, sur des fonds sillonnés d’escaliers, des cités-casernes, de six ou sept étages font figure de gratte-ciel. Dans le fond rocheux lui-même où l’on atteint la rive on a creusé des cavernes. Comme sur les tableaux d’ermites du trecento une porte apparaît ici et là dans les rochers. Est-elle ouverte, le regard pénètre alors dans de grandes caves, à la fois chambres et entrepôts. Plus loin des marches mènent à la mer, à des bistrots de pêcheurs installés dans des grottes naturelles. Une lumière trouble et un filet de musique montent de là-bas le soir.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Naples" in Images de pensée, page 11

[ ville ] [ italie ] [ décor ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

big bang

Nous n'avons actuellement le choix qu'entre deux types de physique, la physique classique et la physique quantique, et la physique classique, comme le note Alex Vilenkin, "ne parvient pas à décrire le commencement de l'univers". Cette défaillance est clairement signalée par le fait que la relativité générale invoque une singularité au temps zéro, c'est-à-dire que ses équations produisent des infinités et ne peuvent produire aucun résultat significatif. Roger Penrose et un jeune Stephen Hawking l'ont prouvé en 1970, par des théorèmes démontrant que si la gravitation est toujours attractive et si l'univers a une densité de matière semblable à celle que nous observons, alors il doit y avoir eu une singularité au début des temps. Il nous reste donc la cosmologie quantique - la tentative d'appliquer à l'univers tout entier les préceptes quantiques, utilisés auparavant pour étudier les particules et les champs subatomiques.

Auteur: Ferris Timothy

Info: The Whole Shebang: A State-of-the Universe’s Report. The Origin of the Universe (p. 249) Simon & Schuster. New York, New York, USA. 1996

[ cul-de-sac ] [ impasse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel