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scolastique

La foi, en somme, ne m’est pas difficile du tout ; j’admets tout en principe et le plus surnaturel du surnaturel ne me fâche pas ; je trouve tout simple que la science et la raison n’y puissent mordre, et science et raison je les renvoie à leur cuisine. Mais la grande difficulté est, au fond, que cela m’est parfaitement égal. Toutes les vérités théologiques admises ou rejetées n’ont pas la moindre influence sur mon cœur, tout en pouvant en avoir beaucoup sur mon esprit.

Auteur: Gobineau Joseph Arthur

Info:

[ désincarnée ] [ impuissante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

On ne pourra donc jamais me fiche la paix et me laisser vivre à ma guise, comme je l'entends ! Si ma liberté gêne quelqu'un ou le monde, moi, je m'en fous, vous savez, on peut me fusiller, je préfère ça. D'ailleurs, ça ou autre chose, ou rien, ça m'est égal. Etre ici, ou ailleurs, en liberté ou en prison, l'important c'est de se sentir heureux ; d'extérieure, la vie devient intérieure, son intensité reste la même et, vous savez, c'est bizarre où le bonheur de vivre va parfois se nicher.

Auteur: Cendrars Blaise

Info: Moravagine

 

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vocable

Un mot tient son pouvoir en lui-même et de lui-même. A partir de rien, il acquiert un son et un sens. Il donne naissance à toutes choses. C'est au moyen des mots qu'un homme peut traiter avec le monde d'égal à égal. Le mot est sacré. Le nom d'un homme est sa propriété exclusive. Il peut le garder ou l'abandonner à sa guise. Jusqu'à une époque récente, les Kiowas s'abstenaient de prononcer le nom d'un défunt. Déroger à cette règle eût été irrespectueux et déloyal. Les morts emportent leur nom avec eux.

Auteur: Momaday N. Scott

Info: Le chemin de la montagne de pluie

[ patronyme ]

 

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pouvoir

Ainsi le grand secret de la négociation est de trouver les moyens de faire compatir ces communs avantages et de les faire marcher, s'il se peut, d'un pas égal. Il faut même que le plus puissant de deux souverains qui traitent ensemble fasse les premières avances et les dépenses nécessaires pour acheminer cette union, parce qu'il a en vue de plus grands objets et des avantages beaucoup plus considérables que l'argent qu'il emploie à donner des subsides à un prince inférieur et des gratifications ou des pensions à ses ministres, pour l'engager à l'aider de ses forces et à favoriser ses desseins.

Auteur: Callières François de

Info: L'art de négocier sous Louis XIV

[ domination ] [ conservation ] [ diplomatie ]

 

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échange de rôles

En jouant, je me suis rendu compte que je plafonnais, je peux jouer sobrement, ce qui ne veut pas dire grand-chose. Je me compare à un robinet d'eau tiède, dont le débit est toujours égal. Et dans les scènes avec Gérard (*) où j'ai essayé de monter le ton, c'était vraiment la tasse. Il faut un certain narcissisme que je n'ai pas. Dans les scènes entre lui et moi, c'est plutôt lui qui met en scène, qui me mettait à l'aise. C'est lui qui faisait la direction d'acteurs, il regardait pour deux, il me mettait à l'aise si ça ne collait pas.

Auteur: Pialat Maurice

Info: dans un entretien publié par les "Cahiers du cinéma", n°399, septempbre 1987 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 395 - (*) Gérard Depardieu, dans "Sous le soleil de Satan"

[ partage de responsabilités ] [ limitation ] [ cinéma ] [ acteurs ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

nature

.. Les liserons des champs, bien que ce soient de mauvaises herbes, étaient les fleurs les plus intelligentes et les plus gaies. Ce sont elles qui accueillent le mieux le soleil du matin. Les autres herbes ne comprennent rien, le matin, le soir, tout ça, ça leur est égal. Tandis que les liserons, dès qu'un rayon vient les réchauffer, ils ouvrent les yeux et ils rient. Un oeil d'abord, puis le second, et l'un après l'autre, tous leurs cornets s'ouvrent. Blancs, bleu très clair, mauves, de toutes les couleurs... Si tu restes près d'eux sans bouger et sans faire de bruit, il te semble qu'en s'éveillant, ils se chuchotent des histoires.

Auteur: Aitmatov Tchinguiz

Info: Il fut un blanc navire

[ végétal ] [ matin ]

 

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récit de voyage

[...] nous accusons toujours Ferdynand Ossendowski :

D’être un menteur et un imposteur,

D’avoir, de connivence avec son manager, le chasseur de dollars Lewis Stanton Pale, fabriqué un voyage à sensations dans un but de lucre,

D’avoir exagéré sciemment quantité de données réelles et d’épisodes vécus.

D’en avoir inventé un nombre égal.

D’avoir forgé de toutes pièces plusieurs itinéraires qu’il n’a pas parcourus et en particulier

De n’être jamais allé au Thibet.

Le livre d’Ossendowski rentre dans cette catégorie de romans grossiers à quatre sous auxquels les allemands appliquent le terme intraduisible de Schundliteratur – qui mérite la même considération que les productions pornographiques.

Auteur: Montandon George

Info: A propos du roman "Bêtes, hommes et dieux", Clarté n°69, 1er décembre 1924

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

violence

Eva Kluge, du tréfonds de sa lassitude, entend tout cela. Elle sait qu’il est en train de la voler, mais ça lui est égal. A présent son univers est anéanti et ne pourra plus jamais redevenir habitable... Pourquoi a-t-on donc vécu ici-bas, pourquoi a-t-on fait don de la vie à des enfants, pourquoi s’est-on réjoui de leurs rires et de leurs jeux, si c’est pour les voir se transformer en bêtes ? ... Ah, son Karlemann ! Un enfant si blond et si gentil ! ... Quand elle allait jadis avec lui au cirque Busch et que les chevaux devaient se coucher sur le sable, il s’apitoyait sur le sort de ces pauvres bêtes. Elle devait le rassurer : les chevaux n’étaient pas malades, ils dormaient seulement.

Auteur: Fallada Hans

Info: Contexte : Eva a récemment appris les rumeurs qui circulent à propos de son fils qui serait devenu un tortionnaire de jeunes enfants juifs. Pendant ce temps, son mari, un gredin, est revenu chez elle pour lui voler des affaires avant de repartir. Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, page 51

[ grandir ] [ mère-enfant ] [ mal ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

grand autre

A est défini pour nous comme le lieu de la parole, ce lieu toujours évoqué dès qu’il y a parole, ce lieu tiers qui existe toujours dans les rapports à l’autre, a, dès qu’il y a articulation signifiante. Cet A n’est pas un autre absolu, un autre qui serait ce que nous appelons, dans notre verbigénération morale, l’autre respecté en tant que sujet, en tant que moralement notre égal. Non, cet Autre tel que vous apprends ici à l’articuler, qui est à la fois nécessité et nécessaire comme lieu, mais en même temps sans cesse soumis à la question de ce qui le garantit lui-même, c’est un Autre perpétuellement évanouissant, et qui, de ce fait même, nous met nous-mêmes dans une position perpétuellement évanouissante.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" page 202

[ petit autre ] [ origine ] [ fading ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

La peinture est le moins exigeant, le plus commode de tous les arts : le moins exigeant, parce qu'en raison des moyens qu'elle emploie et de l'objet qu'elle représente, lors même qu'elle n'est qu'une oeuvre manuelle, et à peine un art, elle se fait encore bien venir et nous plaît ; ensuite, parce qu'une exécution technique, bien que dépourvue de talent, excite l'admiration des hommes d'un esprit cultivé comme des ignorants, de sorte qu'il suffit d'approcher jusqu'à un certain point de l'art pour être bien accueilli dans une sphère supérieure. La vérité dans les couleurs, dans le dessin, dans la perspective, nous fait déjà plaisir ; et comme l'oeil d'ailleurs est habitué à tout voir, il n'est pas blessé par une forme laide ou même par une image hideuse, comme l'oreille est choquée par un son faux. On tolère les plus mauvaises peintures parce qu'on est accoutumé à voir des objets plus difformes encore. Il suffit donc au peintre d'être artiste seulement jusqu'à un certain degré, pour trouver un public plus nombreux que le musicien qui a un talent égal. Au moins, le peintre médiocre peut toujours travailler seul, au lieu que le musicien faible est obligé de s'associer à d'autres musiciens pour produire quelque effet par l'ensemble.

Auteur: Goethe Johann Wolfgang von

Info: Maximes et réflexions, Première partie, trad. Sigismond Sklower, p.12, Brockhaus et Avenarius, 1842

[ art pictural ]

 

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