Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 63
Temps de recherche: 0.0469s

uriner

La nuit était chaude. Ils avaient bu beaucoup de bières et, comme leur vessie était gonflée, ils poussaient soupir et grognements d'aise.
Putain dit Eddie, ça fait du bien. Le seul truc qu'est meilleur qu'une bonne baise c'est une bonne pisse.
Ray Bob se caressa la bite, avoua que lui, il ferait toujours passer une bonne baise avant.
Ouais, c'était juste histoire de parler, fit Eddie. C'est un dicton.

Auteur: Cook Christopher

Info: Voleurs

[ fiente ] [ alcool ] [ vulgarité ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

En parlant ainsi de sa voix la plus douce, il s'approcha extrêmement près de l'égyptienne, ses mains caressantes avaient repris leur poste autour de cette taille si fine et si souple, son œil s'allumait de plus en plus, et tout annonçait que Monsieur Phoebus touchait évidemment à l'un de ces moments où Jupiter lui-même fait tant de sottises que le bon Homère est obligé d'appeler un nuage à son secours.

Auteur: Hugo Victor

Info: Notre-Dame de Paris

[ attraction ] [ désir ]

 

Commentaires: 0

guerre

Je me souviens de l'une d'entre elles qui contait, en se balançant, la même scène, lorsque, d'un seul coup, elle avait perdu toute sa famille. Elle caressait, du pouce, une clef qui pendait à sa ceinture, celle de sa maison, là-bas, dans ce monde décimé qui n'était plus qu'un autrefois, obsédant de douleur. Je ne sais rien de la scène brutale qu'elle racontait. Je me souviens de son visage tragique, du murmure de sa voix.

Auteur: Chaliand Gérard

Info: Mémoire de ma mémoire

[ souffrance ] [ désolation ] [ malheur ] [ cauchemar ]

 

Commentaires: 0

seppuku

Isao aspira profondément et ferma les yeux en se caressant doucement l’estomac de la main gauche. Saisissant le couteau de la droite, il en appuya la pointe contre son corps et la guida vers le bon endroit du bout des doigts de l’autre main. Puis, d’un coup puissant du bras, il se plongea le couteau dans l’estomac.

À l’instant où la lame tranchait dans les chairs, le disque éclatant du soleil qui montait explosa derrière ses paupières.  

Auteur: Mishima Yukio

Info: Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004

[ autodestruction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Tu es belle, j'aime tes rides et je les connais toutes, elles sont tes décorations à toi. Celle-là, dit-il en caressant un petit sillon à la commissure des lèvres, c'est la première, elle date de 17, quand je suis reparti au front, et ma blessure de 18 l'a creusée un peu plus. Celles-là, ce sont celles des enfants, des soucis qu'ils t'ont donnés. Là, murmura-t-il en posant son doigt au milieu du front, c'est celle de Paul, la plus profonde...

Auteur: Michelet Claude

Info: Des grives aux loups : Tome 2, Les Palombes ne passeront plus

[ visage ] [ vieillesse ]

 

Commentaires: 0

découverte de la nature

Dans mon enfance, par stupide amour-propre, par fausse fierté, jamais je ne suis allé cueillir des baies ni ramasser des champignons. Plus que les champignons, me séduisaient les gothiques pommes de pin et les glands hypocrites à capuce de moine. Je caressais les pignes. Elles se hérissaient. Elles étaient belles. Elles me subjuguaient. A travers leur écailleuse tendresse, leur propension géométrique à bayer aux corneilles, je pressentais les rudiments de l'architecture, elle dont le démon a accompagné toute ma vie.

Auteur: Mandelstam Ossip

Info: "Voyage en Arménie", éd. Le Bruit du Temps, p. 31 - trad. J.C. Schneider

[ autocritique ] [ analogie ] [ souvenir ] [ anticipation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

femmes-par-hommes

Le lendemain soir, alors qu'elle devait rentrer chez elle au matin, nous étions allongés dans mon lit. Je la caressais doucement d'une main.
- J'ai terriblement envie de te sodomiser ", lui déclarais-je.
Alors, elle fit ce que je n'aurais jamais cru, elle se tourna vers moi, remonta une mèche de cheveux qui tombait sur son beau visage et me dit avec un grand sourire complice : -"C'est dans la limite des choses possibles ...".
Parfaite, cette fille était parfaite !

Auteur: Strusiu

Info: sur internet

[ érotisme ] [ obsédé ]

 

Commentaires: 0

création

Rimbaud jouait plus serré. Il voulait plus fort que Verlaine être la poésie personnellement, c'est-à-dire à l'exclusion de tout autre : car à cette condition seulement il pouvait espérer qu'il apaiserait la vieille dans le puits intérieur, permettrait qu'elle prenne un peu de repos, les doigts noirs enfin abandonnés, la main ouverte, ne trafiquant point, caressante comme l'est toujours la chair qui dort. La vieille au dedans pour se consoler, s'endormir, avait besoin que le fils fût le meilleur, autant dire le seul, et n'eût point de maîtres.

Auteur: Michon Pierre

Info: Rimbaud le fils

[ motivation ]

 

Commentaires: 0

s'endormir

Elle se love sous la couette, toujours de la même façon: sur le dos, tête tournée vers le mur, jambes en travers appuyées contre mes cuisses. Ses orteils tièdes pincent mes mollets en rythme alternatif, comme les coussinets des chatons qui tètent. Elle suce son pouce et tend l'autre bras vers ma tête pour plonger ses doigts dans mes cheveux. Y promène sa main comme si elle caressait son nounours Toroto.
...
Et quand son souffle tourne au ralenti, que les minuscules orteils s'immobilisent sur ma peau, je n'ai enfin plus peur.

Auteur: Saintin Maud

Info: Je ne suis que son nègre

[ maman ] [ enfant ] [ sérénité ] [ nuit ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-hommes

On doit à l'avisé poète berbère Ahmad al-Tîfâchî l'une des toutes premières évocations littéraires de l'orgasme féminin. Il faut le rechercher, conseille-t-il, en se mettant à la place d'une femme, "jusqu'à ce que tu sentes venir à toi comme le zéphyr caressant les fleurs de mars, comme les effluves d'un vin, comme cette odeur têtue qu'exhale la boutique du cabaretier, jusqu'à ce que tu en arrives enfin à contempler avec ravissement le tremblement du tendre bourgeon de saule sous la caresse des gouttes de pluie", avant de conclure à l'incommensurabilité des soubresauts féminins.

Auteur: Ducret Diane

Info: La chair interdite, p. 111-112

[ érotisme ] [ spasme ]

 

Commentaires: 0