Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 32
Temps de recherche: 0.0396s

colonialisme

ELESIN - Tu n'as pas échoué devant la chose la plus importante, être fantomatique. Nous savons que le toit couvre les chevrons, que les tissus couvrent les souillures ; qui aurait cru que la peau blanche couvrait notre futur, nous empêchant de voir la mort que nos ennemis nous avaient préparée ? Le monde est à la dérive et ses habitants sont perdus. Autour d'eux, il n'y a rien, que le néant.

Auteur: Soyinka Wole

Info: La mort et l'écuyer du roi

[ Afrique ] [ Littérature ]

 

Commentaires: 0

saison froide

Tandis que les flocons dansent dans le ciel comme les ailes de papillons silencieux et qu'ils couvrent à perte de vue la terre d'un manteau d'argent, voilà que sur les arbres dénudés de l'hiver les cristaux rivalisent de leurs pétales avec les fleurs de printemps...

Combien j'envie ceux qui célèbrent dans leurs poésies et leurs chants la beauté de la neige, à côté de celle de la lune et des fleurs !

Auteur: Higuchi Ichiyô Kitsuko

Info: La treizième nuit et autres récits. "Jour de neige" (1893)

[ nocturne ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

flatulence

Ce train omnibus est bondé… (…) Les deux vieilles qui me font face ont terminé leur besogne, sorti leur bento (pique-nique) et prennent leur petit déjeuner – du riz collé et quelques brins de choux aigre – littéralement sur mes genoux. Puis le première déplie un mouchoir immaculé et essuie d’un geste gracieux les grains qui couvrent mon paletot, tandis que la deuxième frotte une allumette soufrée et la laisse brûler jusqu’au doigt parce qu’elle a lâché un de ces vents que la civilité réprouve.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Chronique japonaise

[ Asie ] [ voyage ] [ prévenance ]

 

Commentaires: 0

contemplation

J'ai eu la chance de pouvoir observer un petit coin de forêt ancienne. C'est un rare privilège : ces forêt de peuplement couvrent moins d'un demi pour cent de la surface de l'est des État-Unis. Mais les vieilles forêts ne sont pas la seule fenêtre ouverte sur l'écologie de la planète.

Un des résultats de mon observation du mandala aura été de comprendre que c'est en leur accordant notre attention que nous faisons apparaître des endroits merveilleux, et non en trouvant des endroits "vierges" qui nous émerveillent. 

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ exploration ] [ focalisation ] [ superficialité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jésuites

[…] ils couvrent leur prudence humaine et politique du prétexte d’une prudence divine et chrétienne ; comme si la foi, et la tradition qui la maintient, n’était pas toujours une et invariable dans tous les temps et dans tous les lieux ; comme si c’était à la règle à se fléchir pour convenir au sujet qui doit lui être conforme ; et comme si les âmes n’avaient, pour se purifier de leurs taches, qu’à corrompre la loi du Seigneur ; au lieu que la loi du Seigneur, qui est sans tache et toute sainte, est celle qui doit convertir les âmes, et les conforter à ses salutaires instructions !

Auteur: Pascal Blaise

Info: Les " Provinciales ", Cinquième lettre, éditions Gallimard, 1987, page 87

[ doctrine des opinions probables ] [ critique ] [ sécularisation ] [ inversion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

épreuve divine

L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Job, 1, 8-12

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Elles se prétendent nos égales, mais elles savent parfaitement qu'elles ne le sont pas, car si elles l'étaient, nous les aimerions beaucoup moins. Au fond, j'ai une bien meilleure opinion des femmes que des hommes[...] Elles ont bien plus de courage, elles affrontent les maladies et la mort beaucoup mieux que nous, elles ont plus de pitié et moins de vanité. Leur instinct, après tout, est un guide plus sûr dans l'existence que notre intelligence, elles ne se couvrent pas de ridicule aussi souvent que nous. Pour une femme, l'amour est beaucoup plus que pour un homme, il est tout. Il est moins une question de sens que l'homme ne se l'imagine généralement.

Auteur: Munthe Axel

Info: Le Livre de San Michele

[ femmes-par-hommes ] [ supérieure ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Les fils de pute ne savent pas qu'ils sont des fils de pute. Ou plutôt : ils croient le contraire. Qu'ils sont des gens bien. Ou du moins des gens ordinaires. Le fils de pute a toujours cinquante raisons de se justifier. Cinquante raisons qui le couvrent, qui le protègent, qui le nettoient. Tu verras. Demande-lui. Demande à Manzi ou à n'importe quel autre fils de pute. Ils te diront que non. Qu'ils ne sont pas mauvais. Que les fils de pute, ce sont les autres. Ceux qui les considèrent comme des fils de pute. Pour Manzi, les fils de pute, c'est nous, Fontana. Ou même pas. Pour penser que nous sommes des fils de pute, il faudrait qu'il sache que nous existons, Fontanita. Et il ne le comprend pas.

Auteur: Sacheri Eduardo

Info: La Nuit à la centrale électrique

[ égoïstes ] [ insulte ] [ trous du cul ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

poème

Je vous ai si souvent regardée au visage
Que j’en ai désiré votre corps tout entier.
Et maintenant mes yeux conservent une image
Que mon cœur désormais ne peut plus oublier.

Que m’importe à présent si vos mains trop rapides
Couvrent votre beauté de longs voiles jaloux !
C’est en vain qu’à vos pieds tombent leurs plis rigides
Puisqu’ils ne sont plus là lorsque je pense à vous.

Le jour peut s’achever, et la nuit ténébreuse
Peut nous confondre toute à son obscurité,
N’êtes vous pas debout dans son ombre amoureuse
En un rêve pareil a votre nudité !

Et si vous détournez du mien votre visage,
Si, loin de moi, s’en va votre pas orgueilleux,
Est il rien qui pourra dénouer l’esclavage
Que vous fait ma captive et vous lie à mes yeux.

Auteur: Régnier Henri de

Info: La captive

[ femmes-par-hommes ] [ beauté ] [ éloge ]

 

Commentaires: 0

écriture

Pour pouvoir écrire un roman, pour endurer les très longues et fastidieuses séances de travail assis que ça implique, mois après mois, année après année, il faut que l’histoire garde des bulles de lumière dans votre tête. Des scènes qui sont des îles d’émotion brûlante. Et c’est à cause du désir d’en arriver à l’une de ces scènes qui, vous ne savez pas pourquoi, vous couvrent de frissons, que vous traversez peut-être des mois d’ennui royal et insoutenable au clavier. De sorte que le paysage que vous entrevoyez quand vous commencez une œuvre de fiction est pareil à un long collier d’obscurité éclairé de temps à autre par une grosse perle iridescente. Et vous avancez laborieusement sur ce fil d’ombres, d’une perle à l’autre, attiré comme les mites par leur éclat, jusqu’à atteindre la scène finale, qui est pour moi la dernière de ces îles de lumière, une explosion irradiante.


Auteur: Montero Rosa

Info: L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

[ motivation ] [ émoi ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel