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littérature

Dans les pièces d'Ibsen, un étranger entre la pièce, ouvre la fenêtre pour laisser entrer un peu d'air frais, et tout le monde meurt d'une pneumonie.

Auteur: Somerset Maugham William

Info:

[ humour ]

 

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méditation

RITA : À qui pensais-tu donc ?
ALLMERS : Je ne pensais pas. Je marchais, côtoyant les abîmes, et je goûtais la douceur et la paix que donne la sensation de la mort.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Le petit Eyolf, Acte III

 

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écriture

On verra ainsi que Tcheckhov faisait du "script doctoring"*1, que les Grecs étaient habitués aux "remakes" et aux "sequels", qu'on trouve des "happy ends" chez Euripide ou Corneille, des "scrimmages"*2 chez Molière, du "suspens"chez Brecht, du "milking"*3 chez Rostand ou Shakespeare, des "cliffhangers"*4 chez Racine ou Ibsen, etc. En bref, que les sources de ce scénario à l'américaine craint et vilipendé se trouvent en Europe. Comme souvent, c'est plus un problème d'orgueil que de culture.

Auteur: Lavandier Yves

Info: La dramaturgie : L'art du récit, *1 ré écriture de scénario, *2 fin heureuse qui unit tous les personnages, *3 économie de ressources, *4 question qui tient en haleine

[ forme ] [ effets ] [ recette ]

 
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génération

[...] nous sommes tous des revenants. Ce n'est pas seulement le sang de notre père et mère qui coule en nous, c'est encore une espèce d'idée détruite, une sorte de croyance morte, et tout ce qui s'ensuit. Cela ne vit pas, mais ce n'en est pas moins là, au fond de nous-mêmes, et jamais nous ne parvenons à nous en délivrer. [...] Et puis, tous, tant que nous sommes, nous avons une si misérable peur de la lumière !

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Les revenants, Livre de poche no 1311, p.223

 

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question

Dans l'ombre d'Ibsen, une question a pris beaucoup d'importance : est-ce que le suicide ne serait pas une très bonne chose ? De graves auteurs modernes nous ont dit que nous ne devions même pas parler de "pauvre garçon" à propos d'un homme qui s'était fait sauter la cervelle. Ne s'agissait-il pas d'une personne enviable, et n'étais-ce pas la qualité exceptionnelle de sa cervelle qui l'avait amené à se la faire sauter ? M. William Archer a même avancé l'idée que dans l'âge d'or à venir il y aurait des distributeurs automatiques qui permettraient de se suicider pour deux sous.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Orthodoxie

[ autodestruction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisme

En 1879, plusieurs grands hommes sont nés, parmi lesquels Albert Einstein, Paul Klee, Joseph Djougachvili, qui devinrent un physicien, un peintre, un dictateur .

Des naissances de femmes célèbres ?

Du côté de la fiction, 1879 est l'année de la création de la pièce - Une maison de poupée - , de l'écrivain norvégien Henrik Ibsen, dans laquelle sont évoqués la condition, le rôle, la vie d'épouse d'une femme de la bourgeoisie. L'année aussi de la parution en feuilleton de -Nana-, un roman d'Emile Zola dont l'héroïne, fille d'une blanchisseuse et d'un couvreur, essaie de sortir de la misère par la prostitution de luxe, et meurt, si je compte bien, à l'âge de dix-huit ans.

En 1879, un congrès ouvrier socialiste se réunit à Marseille, au cours duquel Hubertine Auclert fit adopter une résolution qui proclamait l'égalité absolue des deux sexes.

Auteur: Audin Michèle

Info: Oublier Clémence, p. 16

[ ironie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

H. : Tu ne m'aimes plus.
N.: Oui, c'est exactement cela.
H. : Et tu oses le dire ?
N. : Oh! Ça me fait si mal, Torvald [...] Mais je ne peux rien y faire. Je ne t'aime plus.
(...)
H. : Et tu peux m'expliquer comment j'ai perdu ton amour?
N. : Certainement. C'est ce soir, quand le miracle ne s'est pas produit. J'ai vu alors que tu n'étais pas l'homme que j'avais imaginé.
(...)
H. : Oh! TU penses et tu parles comme une enfant qui ne comprend rien.
N. : Soit. Mais toi tu ne penses pas et tu ne parles pas comme l'homme que je pourrais suivre. (...) Telle que je suis maintenant, je ne suis pas une épouse pour toi.
H. : J'ai la force de devenir un autre.
N. : Peut-être... si on t'enlève ta poupée.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Une maison de poupée

[ dépendance ] [ couple ]

 

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apparences

RUBEK : Non, te dis-je, ce ne sont pas de vrais portraits.

MAJA : Qu'est-ce donc ?

RUBEK : Il y a dans ces bustes et derrière ces bustes quelque chose de suspect… quelque chose qui s'y dérobe, qui s'y cache sournoisement, et que les hommes ne peuvent distinguer.

MAJA : Vraiment ?

RUBEK : Je suis seul à le voir. Et je m'en amuse en secret. Extérieurement, on y remarque cette "ressemblance frappante" dont les gens s'ébahissent, s'émerveillent… Mais là, bien au fond, se dissimule tantôt une brave et honnête moue de cheval, tantôt le mufle d'un âne entêté, ou une tête de chien au front plat, aux oreilles pendantes, ou bien encore un groin de porc bouffi, parfois aussi l'image d'un taureau stupide et brutal.

MAJA : En un mot, tous nos bons animaux domestiques.

RUBEK : Oui, Maja, rien que nos bons animaux domestiques… ceux que les hommes ont défigurés et qui les ont défigurés à leur tour.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Quand nous nous réveillons d'entre les morts. Acte I.

[ entourloupettes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

source d'inspiration

Prenez Peer Gynt, de Henrik Ibsen, la plus connue de ses pièces et l’une des plus réussies. Avant de la rédiger, l’auteur s’était promené dans sa Norvège, ses montagnes en particulier, il y avait écouté les habitants parler, il s’est directement inspiré de ballades médiévales du type magique pour créer son personnage. D’étranges créatures comme le Vieux du Douvre ou le Fondeur de boutons, sans parler des trolls qui y figurent en grand nombre, sortent tout droit de l’imagerie populaire, c’est pour nous ce qui, certainement, fait leur charme, mais il faut bien voir que ce ne sont pas proprement des créations ibséniennes, il les a tirées tout droit du génie de son peuple. Peer Gynt en personne n’est pas tellement "humain", au moins dans les premiers actes de la pièce, il doit trop à ces trolls qui hantent – qui hantent, littéralement – le décor de fjells et de fjords que nous connaissons tous. Cet aspect du génie norvégien peut parfois nous paraître un peu puéril, il faut admettre qu’il fait partie intégrante de l’âme locale.

Auteur: Boyer Régis

Info: Introduction à "August le marin" de Knut Hamsun, La pochothèque, Le livre de poche, 1999, page 1215

[ littérature norvégienne ] [ légendes ] [ créatures mythiques ] [ farfadets ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

indépendance

Je ne me suis jamais senti seul. J'ai été dans une pièce, me suis senti suicidaire. J'ai été déprimé. Je me suis senti très mal, très mal au-delà de tout, mais je n'ai jamais ressenti que quelqu'un d'autre puisse entrer dans cette pièce et guérir ce qui me tourmente... ou plus de gens même qui viendraient dans cette pièce. En d'autres termes la solitude est un truc qui ne m'a jamais dérangé, parce que j'ai toujours eu cette terrible envie de solitude. C'est en étant à une fête, ou dans un stade rempli de gens qui acclament je ne sais quoi, que je peux me sentir seul. Je cite Ibsen : "Les hommes les plus forts sont les plus seuls." Je n'ai jamais pensé : "Une belle blonde va venir me faire une branlette, me caresser les couilles, et je me sentirai bien." Non, ça n'aidera pas. Vous connaissez la foule typique, "Wow, c'est vendredi soir, que vas-tu faire ? Rester assis là ?" Eh ben oui. Parce qu'il n'y a rien dehors. De la stupidité. Des gens stupides qui se mêlent à des gens stupides. Qu'ils se stupidifient eux-mêmes. Je n'ai jamais été dérangé par le besoin de me précipiter dans la nuit. Je me suis caché dans les bars, parce que je ne voulais pas me cacher dans les usines. C'est tout. Désolé pour ces millions de gens, mais je n'ai jamais été seul. Je m'aime bien. Je suis la meilleure forme de divertissement que j'ai. Allez, buvons encore !

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ monde intérieur ] [ refuge ] [ isolement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel