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néospiritualisme

Kastrup propose une ontologie idéaliste qui donne un sens à la réalité de manière plus parcimonieuse et rigoureuse sur le plan empirique que le physicalisme (=matérialisme) classique, le panpsychisme ascendant et le cosmopsychisme. L'ontologie qu'il propose avec quelques collègues parait offrir un meilleur pouvoir explicatif que ces trois alternatives, au sens où elle n'est pas tributaire du "difficile problème de la conscience", ou des problématique soit de combinaison, soit de décombinaison.

Sa thèse peut être résumée ainsi : Il n'existe qu'une conscience cosmique.

Nous, comme tous les autres organismes vivants, ne sommes que des versions dissociées de la conscience cosmique, environnés de ses pensées. Le monde inanimé que nous voyons autour de nous est l'apparence extrinsèque de ces pensées. Les organismes vivants avec lesquels nous partageons le monde sont les apparences extrinsèques d'autres versions (alters) dissociées.

La particularité de Kastrup est qu'il argumente de manière précise et logique, point par point, et qu'il ne fait pas seulement appel à une compréhension générale a priori ou à des convictions métaphysiques. Il attache une grande importance au fait que sa théorie explique les résultats empiriques de la physique quantique et de la recherche neurophysiologique. Il présente ce point de vue de manière suffisamment claire, logique et argumentée qu'on pourra en déduire que le matérialisme (ou physicalisme) et toutes ses variantes, encore actuellement considérés comme "scientifique" dans le discours idéologique dominant, est fondamentalement réfuté - ou que son adéquation en tant que principe explicatif scientifiquement significatif pour une compréhension globale du monde est réfutée.

Auteur: Internet

Info: https://www.freewiki.eu/en/index.php?title=Bernardo_Kastrup. Trad Mg avec DeepL

[ anti-matérialisme ] [ philosophie ] [ post-cybernétique ] [ unicité ] [ désir de conclure ]

 

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cosmos

Depuis que nos ancêtres communiquent par l'écriture - c'est à dire quelques millénaires - l'apparence du monde n'a pas changé. Il est toujours question de nuits étoilées, d'infini océanique, d'individus avides et jaloux, d'amour, de montagnes immuables...

Il y a donc cette réalité stable, partagée par l'homme depuis des centaines de générations, alors que la tradition boudhiste nous parle d'impermanence : rien n'est immuable, tout est illusion, miroir de l'âme, etc...

Concepts avec lequel je suis plutôt très d'accord, précisant au passage combien les "vitesses" des incarnations diverses sont hétéroclites. On imagine qu'un diamant pourra conserver forme et enveloppe des millions d'années, au contraire d'une cerise bien mûre.

Nous autres être humains partageons une planète, des sens et des sensations similaires, une existence qui dure grossièrement un petit siècle... et c'est marre.

Ainsi, vu de notre race, il y a ce différentiel entre un monde personnel éphémère et un monde collectif humain guère plus durable. La durée de notre espèce, allez, disons 5 millions d'années, restant tout à fait dérisoire au regard de ce que nous savons de la durée de l'univers.

Cette réflexion sur les interactions de notre décor donne à voir des émergences de formes tellement variées, aux vitesses de floraisons dans le réel si différentes, que surgit alors un spectacle insensé, pour qui tente de s'en faire une représentation globale.

Vision fantasmagorique où interagissent couleurs, sons, ondes... forces immenses et lentes, ou rapides et légères comme les insaisissables neutrinos - comme deux univers en train de copuler chez l'observateur humain.

Toutes interactions générant des entités aptes à se maintenir sous des formes (soleils, humains, persil...) qui se reproduisent en conservant certaines qualités, fonctions et apparences propres quasi similaires. Chacune, à l'intérieur de ces forme/monades spécifiques, étant toujours une variation des autres, parce que la nature ne fait jamais la même chose.

Sinon elle s'ennuie - et est simultanément en danger de disparaître.

Car l'uniformité c'est la mort.

Auteur: Mg

Info: 3 juin 2013

[ éloge ] [ variété ] [ simultanéïté ] [ perspectiviste ] [ dualité ]

 

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linguistique générale

L'influence de C.S. Peirce sur la grammaire cognitive de Ronald Langacker est profonde et multiforme.

1. Parallèles conceptuels : 

- Signes et signification : Peirce a développé une théorie complète des signes, définissant le sens comme la relation triadique entre un signe, son référent et son interprète. Langacker s'inspire de cette approche pour analyser le sens en grammaire cognitive, en considérant les mots et les structures grammaticales comme des signes qui renvoient à des concepts et à des expériences.

- Pragmatisme : Peirce est considéré comme le fondateur du pragmatisme, une philosophie qui met l'accent sur les conséquences pratiques de la pensée et du langage. Langacker intègre cette perspective dans sa grammaire cognitive, en soulignant que le langage est avant tout un outil pour l'action et la communication.

- Catégories : Peirce a élaboré une théorie des catégories, décrivant comment nous classons et conceptualisons le monde. Langacker utilise cette théorie pour analyser la façon dont les catégories sont exprimées linguistiquement, notamment à travers la grammaire et le lexique.

2. Influence de Peirce sur la pensée de Langacker :

L'engagement de Peirce envers l'empirisme, le réalisme et la sémiotique a profondément influencé la vision de Langacker sur le langage. Il a trouvé dans les idées de Peirce une validation philosophique pour sa propre approche cognitive du langage.

- Empirisme : Peirce a souligné l'importance de l'expérience dans la construction de la connaissance. Langacker s'inscrit dans cette lignée en considérant que le langage est façonné par nos interactions avec le monde et nos expériences sensorielles.

- Réalisme : Peirce défendait l'idée que le monde existe indépendamment de nos esprits. Langacker partage cette vision réaliste du langage, en considérant que les mots et les structures grammaticales renvoient à des réalités objectives.

- Sémiotique : Peirce a jeté les bases de la sémiotique, l'étude des signes et de la signification. Langacker applique les principes de la sémiotique à l'analyse linguistique, en considérant le langage comme un système de signes complexes.

3. Conclusion :

L'influence de C.S. Peirce sur la grammaire cognitive de Ronald Langacker est évidente dans les fondements conceptuels de cette théorie et dans l'approche globale du langage adoptée par Langacker. Peirce a fourni à Langacker un cadre philosophique solide pour explorer la relation profonde entre la cognition humaine, la signification et la structure linguistique.

En résumé, C.S. Peirce a joué un rôle crucial dans le développement de la grammaire cognitive de Ronald Langacker, en lui offrant des outils conceptuels et une perspective philosophique pour analyser le langage dans toute sa richesse et sa complexité.

Auteur: Internet

Info: Infos mélange de gemini-bard et perplexity

[ historique ] [ vingtième siècle ]

 

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points de vue

Un jour de grand soleil, six aveugles instruits et curieux, désiraient, pour la première fois, rencontrer un éléphant afin de compléter leur savoir.

Le premier s’approcha de l’éléphant, et près de de son flanc vaste et robuste, il s’exclama : "Dieu me bénisse, un éléphant est comme un mur !".

Le deuxième, tâtant une défense s’écria "Oh ! Oh ! rond, lisse et pointu!, selon moi, cet éléphant ressemble à une lance !".

Le troisième se dirigea vers l’animal, pris la trompe ondulante dans ses mains et s'écria : "Pour moi, l’éléphant est comme un serpent".

Le quatrième tendit une main impatiente, palpa le genou de l'éléphant et décida qu’un éléphant devait ressembler à un arbre !

Le cinquième ayant touché par hasard l’oreille de l'éléphant, dit : "Même pour le plus aveugle des aveugles, cette merveille d’éléphant est comme un éventail !"

Le sixième chercha à tâtons l’animal et, s’emparant de la queue qui balayait l’air, perçu quelque chose de familier : "Je vois, dit-il, l’éléphant est comme une corde !"

Les 6 aveugles discutèrent longtemps avec passion, chacun défendant sa perception de ce que pouvait être un éléphant. Ils avaient bien du mal à s'entendre.

Un sage qui passait par là les entendit se disputer et demanda : "Que se passe t-il quel est l'objet de vos échanges si passionnés ?"

"Nous n'arrivons pas nous à mettre d’accord sur ce que peut être un éléphant, et à quoi il peut ressembler !"Chaque aveugle expliqua sa perception de ce que pouvait être un éléphant.

Après avoir écouté chaque aveugle, le sage dit : "Vous avez tous dit vrai ! Si chacun de vous décrit l’éléphant de façon si différente, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. L’éléphant a réellement les caractéristiques que vous avez tous décrit. Et si vous rassemblez l'ensemble des caractéristiques de ce que vous avez données, vous pouvez avoir une représentation de l'animal dans son ensemble."

"Oooooooh !" s'exclama chacun. Et la discussion s’arrêta net ! Ils furent tous heureux d’avoir dit la réalité, car chacun détenait une part de vérité, et heureux d'avoir contribué à la construction d'une réalité plus grande, une réalité plus grande que la seule addition des caractéristiques apportées par chaque aveugle. La vérité n’est jamais le résultat d'un seul point de vue ou d'une seule perception. Une vérité nouvelle peut émerger des mises en commun des vérités individuelles. De cette mise en commun peut naître une perception globale qui inclut et transcende l'ensemble des vérités individuelles. C'est le principe de la collaboration générative.

Auteur: Internet

Info: Les aveugles et l’éléphant. Conte traditionnel hindou jaïniste où ce concept est nommée " syādvāda ”, “ anekāntavāda ”, ou théorie des affirmations multiples.

[ facettes ] [ relativité ] [ exactitude ] [ comptine ] [ septénaire ]

 
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religion musulmane

La mise en place des corpus scripturaires islamiques - Coran et Hadîth - fut donc une opération complexe et progressive. Son histoire et celle de ses scribes restent encore entourées d'incertitudes dues au caractère disparate des informations qui nous en sont parvenues dans des ouvrages généralement tardifs, où le mode de transmission des informations est souvent aléatoire et les contradictions souvent surprenantes. Il faut cependant savoir gré aux auteurs de ces ouvrages, souvent habiles dans l'art du sous-entendu, de n'avoir pas lésiné sur les versions différentes d'une même histoire, sur les points de vue contrastés concernant les mêmes faits et sur les jugements contradictoires relativement aux acteurs des mêmes opérations.

Cependant, la vision globale qui était la leur se trouvait généralement commandée par des schémas déjà bien établis de leur temps : celui d'un Coran transmis directement du ciel au prophète durant la période relativement courte de sa carrière, et celui de traditions dont on affirmait qu'elles reproduisaient "les paroles mêmes" du prophète, ses ipsissima verba, en remontant les chaînes de transmetteurs identifiés et authentifiés. Il n'empêche que, par le jeu même de leur mode de transmission, et par le fait que les écritures islamiques se sont mises en place dans une atmosphère de conflits entre des courants politiques antagonistes, les compilateurs nous ont souvent livré, à travers leurs "Un tel a dit", leurs propres interrogations sur des réalités qui allaient très souvent à rencontre des schémas théoriques simplificateurs qu'ils avaient en tête, ou qu'ils affichaient dans leurs écrits. C'est dire que les fondations scripturaires de l'islam ne sont pas à considérer indépendamment de l'ensemble des conditions générales qui ont présidé à leur élaboration au cours des deux premiers siècles de l'hégire [7 e -8 e s. de notre ère]. Les conditions internes de la première umnia, avant, au cours ou après les premières conquêtes, ne peuvent être isolées du contexte général d'un Proche-Orient terre de conquête d'une part, et déjà bien fourni en écritures religieuses d'autre part. Cela se voit à travers les textes islamiques et leur contenu dès les débuts de leur élaboration ; cela se voit à travers les hommes qui nous en sont présentés comme les acteurs principaux du vivant de Muhammad et sous les règnes de ses successeurs tout au long du 7 e siècle.

Cela ne signifie pas que les Écritures islamiques soient en tout point un simple remake de versions scripturaires antérieures, même en ce qui concerne les Traditions Israélites dont le Coran et le Hadith sont pourtant truffés. Les musulmans ont retaillé ces traditions antérieures à la mesure de ce qu'ils ont choisi comme étant leur monothéisme propre, le mode d'affirmation de leur umma et l'expression de ce qu'ils considéraient comme leur suprématie politique et religieuse sur toutes les autres communautés.

Auteur: Prémare Alfred-Louis de

Info: Les fondations de l'islam : Entre écriture et histoire, pp. 338-339

[ sources ] [ origines ]

 

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métalinguistique

Parlant de "l'erreur de Frege" Hintikka explique : La véritable source du pouvoir expressif de la logique du premier ordre ne réside pas dans la notion de quantificateur en soi, mais dans l'idée de quantificateur dépendant.

Car la logique du premier ordre n'a que deux quantificateurs :

-  universel, qui signifie "tous" ou "pour tout".

-  existentiel, qui signifie "il existe" ou "il existe au moins un".

Un quantificateur dépendant est lui lié à une autre variable. Par exemple, la proposition "Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y" utilise un quantificateur dépendant. La variable x est liée à la variable y par la relation "x < y".

Ce quantificateur dépendant permet donc d'exprimer des propositions plus complexes que celles qui peuvent être exprimées avec les 2 quantificateurs du 1er ordre.

Par exemple, la proposition "Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y"  (Pour tout nombre, il existe un autre nombre qui est plus grand que lui) poura être utilisée pour exprimer le concept de suite ordonnée.

Les quantificateurs dépendants sont donc essentiels à la puissance expressive d'une logique du premier ordre, beaucoup plus limitée dans ses capacités.

- Autre exemple : "Pour toute fonction f, il existe une constante c telle que f(c) = 0".

Qui veut dire que le 0 symbolise une "variable à possibilité infinie" qui offre un point d'entrée sur réel (la dimension de départ). Donc la quantification de ce 0 permettra de calculer une dimension. En physique pour calculer la longueur d'onde d'une onde électromagnétique. En chimie pour calculer la distance entre deux atomes. En biologie pour calculer la taille d'une cellule. Etc. 

Ainsi, en linguistique, ce 0, "variable à possibilité infinie" ou " symbole universel" peut être remplacé par un simple mot (pensons ici à un terme-univers à la Borges en littérature)...   Mot qui de fait, et grâce à l'imaginaire humain, pourra ouvrir beaucoup plus loin.

Pour qui voudra s'amuser avec ceci sur FLP pourra s'y essayer avec des termes comme "amour", ou "mort"...  ça marche avec à peu près tous les termes.

Autre exemple : La formule "Pour tout ensemble A, il existe un ensemble B tel que A ⊆ B".  Peut être vue comme un outil de contextualisation, voire de méta-contextualisation. Par exemple : un mot à besoin d'un texte pour prendre son sens. Ou, plus globalement :  l'ensemble A, le langage, a besoin d'un ensemble plus B grand : la réalité.

Il est possible que FLP, en tentant de briser la séquencialité (linéarité) du langage, et en proposant l'adoption d'une logique tétravalente, permette d'ouvrir de nouvelles pistes,  susceptibles de briser quelques barrières, de dépasser certaines limitations... et d'aller vers une intrication peut-être nécessaire pour celà. 

Auteur: Mg

Info: Avec l'aide de certains textes et de Bard

[ poésie ] [ philosophie ] [ prospective ] [ métalangage ] [ règle de trois ] [ proportionnalité ]

 
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étiquetage

Le référencement, c'est à dire le fait de créditer l'auteur d'une phrase/idée, présente, si on se met dans l'optique FLP, plus d'inconvénients que d'avantages. Déjà parce nous sommes dans un monde sémantique à fond anthropocentrique - voire androcentrique - dont il va falloir rapidement se distancier puisque ces deux instanciations fondatrices ont suffisamment montré leurs limites au vu de la situation globale des humains en 2022.

En réalité une quête de pureté onomasiologique devrait pouvoir s'en abstraire, si on veut bien réaliser qu'une immense partie des référencements furent motivés et articulés sur des bases douteuses, dues probablement - si on veut être optimiste - à une espèce humaine extrêmement jeune en terme de développement, espèce principalement soumise à son avidité et à des pulsions primitives, défauts trop souvent concentrés et démultipliés par des dirigeants désireux de maintenir/consolider leurs pouvoirs. Grand manque de conscience et de sagesse donc. 

Pour argumenter un peu plus en détails en ce sens on citera, entre autres, les diverses "vérités des vainqueurs", "damnatio memoriae"... et autres inerties de "savoirs établis" bien en peine de reconnaitre la fugacité de leurs vérités... Sans parler des arguments d'autorité qui vous assèneront que tel extrait de Shakespeare ou Einstein est plus vrai/pertinent que la parole d'un individu lambda ayant vraiment expérimenté une situation. 

Pour faire très court, on dira que pouvoir et linguistique forment dès le départ un curieux ménage puisque les mots furent et sont encore bel et bien orientés et décidés "d'en haut" via les règlements nationaux, dogmes politico/religieux, etc. 

Imprégnation sémantique devenue plus géopolitique actuellement à voir combien les médias, loisirs, systèmes comptables, universités et hautes écoles... sont noyautés par la pensée US post ww2.

Bien sûr la culture d'en-bas, celle de la masse, réseaux sociaux et des démographies... génère d'autres biais, pensons aux deux "biens" que sont l'Etat Providence et la culture de l'émotion, avec tous les excès qu'ils portent en  eux.

FLP penche cependant vers cette seconde catégorie... n'est que par envie de compensation historique. Pour notre système le sens des mots et des phrases devraient donc plutôt être discutés, mis en question et continuellement définis... "par tous", surtout via la fonction "chaines" qu'on pourra éventuellement apparenter à une forme de lemmatisation dans l'avenir.

Et puis il y a l'accélération des choses, l'informatique y aura bien aidé... Mais aussi les bienfaits des inerties, paliers historiques, stases dans l'évolution... Les bénéfices de ces arrêts... de la prise du temps de réflexion, du temps long... de la pondérations des équilibres. Timing des actions synchronisées... Diachronies discontinues... Uchronies créatrices.... Toutes idées au regard desquelles le langage apparait comme bien dérisoire. Mais stop.

Il faudrait donc avoir bien des trucs en tête lorsqu'on s'amuse à insérer un extrait sur FLP.... Se situer quelque part en-deça de soi-même dans l'idéal... et ne s'appuyer que sur le SENS de "l'agencement des mots". En faisant aussi bien gaffe à être le plus précis et pointilleux pour ce qui concerne le paramétrage des auteurs et des infos concernant le texte inséré. 

Alors, la classification enchevêtrée du système FLP et la souple puissance de son moteur de recherche, alliées aux outils étymologiques et lexicologiques d'Internet, ainsi qu'aux interventions des participants et de la modération, devraient permettre d'ordonner, contextualiser, intriquer, verticaliser... telle pensée ou extrait... le moins mal possible... Et faire avancer ce grand jeu pré-mémétique de la pensée humaine.

Auteur: Mg

Info: 15 juin 2022

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ indexation ]

 

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advaita

Au cours de cette même période de sa vie, Bohm continua également d'affiner son approche alternative de la physique quantique. En examinant plus attentivement la signification du potentiel quantique, il se rendit compte qu'il présentait un certain nombre de caractéristiques qui impliquaient une rupture encore plus radicale avec la pensée orthodoxe. L'une d'elles est l'importance de l'intégralité. La science classique avait toujours considéré l'état d'un système dans son ensemble comme le simple résultat de l'interaction de ses parties. Cependant, le potentiel quantique remettait en cause cette vision et indiquait que le comportement des parties était en fait organisé par le tout. Non seulement l'affirmation de Bohr selon laquelle les particules subatomiques ne sont pas des "choses" indépendantes, mais font partie d'un système indivisible, fut poussée plus loin, mais on suggéra même que la totalité était en quelque sorte la réalité la plus primaire. Il expliqua également comment les électrons dans les plasmas (et d'autres états spécialisés tels que la supraconductivité) pouvaient se comporter comme des ensembles interconnectés. Comme l'affirme Bohm, ces "électrons ne sont pas dispersés car, grâce à l'action du potentiel quantique, l'ensemble du système subit un mouvement coordonné qui ressemble davantage à une danse de ballet qu'à une foule de personnes non organisées". Il note une fois de plus qu'"une telle activité globale quantique est plus proche de l'unité du fonctionnement organisé des parties d'un être vivant que du type d'unité que l'on obtient en assemblant les pièces d'une machine."

Une caractéristique encore plus surprenante du potentiel quantique était ses implications au niveau de la localisation. Dans notre vie quotidienne, les choses ont des emplacements spécifiques, mais l'interprétation de la physique quantique par Bohm indiquait qu'à l'échelle subquantique, celle où le potentiel quantique opère, la notion d'emplacement n'existe plus. Tous les points de l'espace sont alors égaux à tous les autres points de l'espace, et il est inutile de parler d'une chose comme étant séparée d'une autre. Les physiciens appellent cette propriété "non-localité". Aspect non local du potentiel quantique qui a permis à Bohm d'expliquer la connexion entre des particules jumelles sans que celà viole l'interdiction faite par la relativité restreinte pour tout ce qui se déplace plus vite que la vitesse de la lumière. Pour illustrer comment, il propose l'analogie suivante : Imaginez un poisson qui nage dans un aquarium. Imaginez également que vous n'avez jamais vu de poisson ou d'aquarium auparavant et que votre seule connaissance à leur sujet provient de deux caméras de télévision, l'une dirigée vers l'avant de l'aquarium et l'autre vers son côté. Lorsque vous regardez les deux écrans de télévision, vous pouvez penser à tort que les poissons qui s'y trouvent sont des entités distinctes. Après tout, comme les caméras sont placées à des angles différents, chacune des images sera légèrement différente. Mais en continuant à regarder, vous finirez par réaliser qu'il existe une relation entre les deux poissons. Quand l'un se tourne, l'autre fait un tour légèrement différent mais correspondant. Quand l'un fait face à l'avant, l'autre fait face à l'arrière, et ainsi de suite. Si vous n'avez pas conscience de l'ampleur de la situation, vous pourriez conclure à tort que les poissons communiquent instantanément entre eux, mais ce n'est pas le cas. Il n'y a pas de communication parce qu'à un niveau plus profond de la réalité, la réalité de l'aquarium, les deux poissons sont en fait une seule et même chose. Selon Bohm, c'est précisément ce qui se passe entre des particules telles que les deux photons émis lors de la désintégration d'un atome de positronium. 


Auteur: Talbot Michael Coleman

Info: L'univers holographique

[ brahman ] [ biais dual ]

 

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duodécimal

Le nombre douze est extraordinairement passionnant. De par sa souplesse intrinsèque - divisible par 1, 2, 3, 4, 6 et 12 - il correspond, entre autres, aux notes de l'échelle musicale chromatique occidentale. Celle-ci contenant le septénaire de la gamme diatonique, superposé à une gamme pentatonique "off" pour les spécialistes.
Il doit exister quelque part une théorie qui présente cette dernière comme l'échelle musicale humaine - de par son naturel et sa construction en quintes verticales superposées -, alors que la gamme diatonique chère à Bach serait une expression divine, plus riche, qui non seulement contient (ou englobe), la gamme pentatonique... et semble le faire depuis une autre dimension. Un peu comme en cosmologie la matière noire parait enclore (ou enserrer) notre univers visible.

Plus jeune je m'étais amusé à pousser une gamberge un peu dans cette direction, en prenant pour exemple le thème "All Blues" de Miles, au nom prédestiné, ce qui m'avait permis d'inclure le rythme dans le raisonnement. J'en avais produit une conférence qui s'intitulait "Miles Davis, les modes et le symbolisme 7", avant laquelle nous avions joué All Blues en quartette.

Voici les notes que j'en ai conservé

Bonjour, je vais vous parler aujourd'hui de la comparaison d'un thème de Miles (All Blues) avec les modes grecs, et aussi une structure initiatique, probablement issue de la tradition juive, utilisée de nos jours par le new-âge (dans les "dialogue avec l'ange" par exemple). Cette structure nous parle du monde créé et du monde créateur avec l'homme pour point central d'un monde créé en miroir avec un monde créateur. Ange, miroir de l'animal, archange du végétal et Dieu du minéral. Voyez plutôt. On pourrait aussi parler d'ordre d'apparition.

minéral . végétal . animal . homme . ange . archange . Dieu

L'homme, au milieu, est le lien, le pont. (cf "nos cousins l'ange et le singe" de G. Lichtenberg).

On sait que les 7 modes diatoniques - modes grecs - sont souvent classés, dans les cours de musique théorique, par la logique du plus majeur au plus mineur. Modes qu'il faut "entendre" bien sûr, littéralement dans tous les sens du terme.

LYDIEN IONIEN MIXOLYDIEN DORIEN AEOLIEN PHRYGIEN LOCRIEN (mode)

# . . b . bb . bbb . bbbb . bbbbb (armure)

sol . do . fa . sib . mib . lab . réb (tonalité)

En réalité il est beaucoup plus cohérent de les disposer diatoniquement comme ci-dessous, majeurs et mineurs mélangés. Les modes étant en miroir, le dorien étant le mode parfait et récurrent qui commence (et englobe, en quelque sorte) les autres. On retrouve ainsi, au centre, le mode myxolydien (avec son triton et son instabilité, selon les préceptes des théoriciens.) Donc, en superposant avec le schéma précédent on arrive à ceci...

dorien . phrygien . lydien . mixoldien . aeolien . locrien . ionien

minéral . végétal . animal . homme . ange . archange . Dieu

Le thème de Miles "All Blues", avec ce titre qui évoque les problèmes de tous les hommes, possède, dans sa structure, une confluence architecturale étonnante avec la trinité que constituent ces pôles :
1) Le mode Dorien/Dieu
2) L'harmonie sur le mode Mixolydien/Homme
3) La structure rythmique de six mesures de 12/8, ce rythme étant le plus souple, le plus naturel et universel connu.

Essayons de le visualiser un peu mieux Ce thème ALL BLUES

Tonalité et Harmonie

Mélodie . . . . . Harmonie . . . . . . . . Rythme
Ré dorien . . . Sol mixolydien . . . . . 12/8

1 . . . . 2 . . . 3 . . . 4 . . . . 5 . . . 6 . . . 7 . . . 8 . . . 9 . . . 10 . . .11 . . 12 . . . (1)
| .. . .. . | .. . ... . . | . .. . .. . . | . . . . . . . . | .. . . . . .. | . . . . . ... |. ...
RE . . . . . . MI . . . FA . . . . . . SOL . . . . . . LA . . . . . . SI .. . DO . . . . . . (RE)

La mélodie est sur le mode dorien (attracteur 1) .. Matière, Dieu
La tonalité générale sur le mode mixolydien (attracteur 2) Homme
Rythme en 12/8 . . . . . Structure globale, base douze, qui semble tout contenir.


Merci pour votre attention

.

Auteur: MG

Info: Résumé d'une conférence donnée en 2001 à l'EJMA Lausanne

[ sept ] [ spéculation ] [ ésotérisme ] [ base douze ] [ énantiomérie chirale ]

 

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dépendance

Trop de stimulis et un cerveau humain incapable d'y répondre : comment le porno devient une véritable addiction
À la fin de l’année 2017, le premier salon de pornographie en réalité virtuelle au Japon a été submergé par le nombre de visiteurs qui se pressaient à l’entrée, dans un pays où un homme sur deux de moins de 30 ans n’a jamais eu de rapport sexuel réel. Les foules de visiteurs s’agglutinant dans les rues dans l’espoir de pénétrer dans le salon ont révélé tout l’attrait que revêt le sexe virtuel hyper-réaliste pour les hommes en prise directe avec la technologie numérique. Il ne fait guère de doute que ces interfaces virtuelles seront le prochain mode de consommation de sexe à l’échelle planétaire.

En voyant les reportages consacrés à ce type d’événements, on se trouve brutalement confronté avec les images saisissantes d’un jeune cadre célibataire japonais en jean et baskets en train de copuler avec un fragment d’effigie de femme en plastique reliée à des capteurs retransmettant ses mouvements à une interface informatique, laquelle projette une représentation idéalisée de sa partenaire dans son casque 3D. On a le sentiment frappant d’une transposition de l’expérience d’Olds et Milner à l’être humain. Avec la consommation de masse du sexe, nous nous retrouvons ainsi dans la même situation qu’un mangeur du paléolithique qui ferait face, brusquement, à l’abondance de nourriture dégorgeant de nos supermarchés et des fast-foods de nos grandes métropoles. Le problème n’est plus la quantité. Le problème est de s’arrêter. Mais les structures profondes de notre cerveau qui fonctionnent à grand renfort de dopamine ne possèdent pas de fonction stop. Le citoyen du troisième millénaire ne découvre le problème que lorsqu’il commence à souffrir de troubles sexuels, de dysphorie ou d’addiction sexuelle, dus à la consommation excessive de sexe virtuel, puisque les troubles de l’érection ont doublé au cours de la dernière décennie, de façon parallèle à l’essor de la pornographie sur Internet.

En 2016 a été publiée la première étude d’imagerie cérébrale sur l’addiction à la pornographie sur Internet. Ce qu’elle montrait était édifiant : non seulement le visionnage des vidéos activait le striatum ventral (où se trouve notamment le fameux noyau accumbens), mais le niveau d’activité de ce striatum permettait de prédire si une personne donnée allait être modérément ou gravement touchée par les symptômes d’addiction à la pornographie sur le Web, comme le caractère envahissant du comportement, l’impossibilité de maîtriser son envie de surfer sur les sites pornographiques, le besoin d’augmenter les doses (phénomène de tolérance), les symptômes de manque en cas d’impossibilité d’y accéder, la perte de sensibilité aux stimulations sexuelles, les dysfonctions érectiles et les conséquences adverses sur le plan relationnel, que ce soit sur le couple ou les relations sociales en général.

Savoir pourquoi notre striatum est incapable de se modérer est une question fondamentale dont vont dépendre certains des grands enjeux de nos sociétés et de notre planète. Car si environ 35 % du trafic Internet est consacré à des visionnages de vidéos pornographiques, cela signifie rien de moins que l’impact de l’appétit sexuel de nos striatums sur la planète Terre est de 150 millions de tonnes de dioxyde de carbone émises dans l’atmosphère chaque année, soit entre un cinquième et un tiers des émissions de gaz à effet de serre dues au trafic aérien. Selon certains analystes comme Anders Andrae, de l’université de Göteborg en Suède, les technologies de la communication pourraient représenter plus de la moitié de la consommation globale d’électricité à l’échelle de la planète en 2030. Sans le savoir, nous sommes comme les rats de James Olds et Peter Milner dans une cage munie d’un levier que nous pouvons actionner sans fin, sans réfléchir au fait que ce geste quotidien prépare une montée des océans qui engloutira des millions d’habitations dans les années à venir.

Auteur: Bohler Sébastien

Info: Internet, critique et extraits du livre de S Bohler, "Le bug humain, Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher" aux éditions Robert Laffont. https://www.atlantico.fr

[ virtualisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel