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addiction
Il n'y a rien d'héroïque à prendre de la dope, mais tu peux devenir un héros en arrivant à décrocher. J'adorais cette merde mais à un moment j'ai dit basta. Ça rétrécit terriblement ton horizon, tu ne fréquentes que des junkies comme toi. J'avais besoin d'élargir mon espace, mes intérêts. Tout ça, évidemment, tu n'en prends conscience qu'une fois sorti du trou. Parce que c'est comme ça qu'elle agit, la came: je l'ai dit, c'est la salope la plus séductrice qui existe.
Auteur:
Richards Keith
Années: 1943 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: guitariste
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Life
[
drogue
]
femmes-par-hommes
Ainsi l’universel de ce que les femmes désirent est de la folie : elles sont toutes folles, qu’on dit. C’est même pourquoi elles ne sont pas toutes, c’est-à-dire pas folles-du-tout, arrangeantes plutôt : au point qu’il n’y a pas de limites aux concessions que chacune fait pour un homme : de son corps, de son âme, de ses biens. […]
Ce qui la conduit à la mascarade qu’on sait, et qui n’est pas le mensonge que des ingrats, de coller à L’homme, lui imputent. Plutôt l’à-tout-hasard de se préparer pour que le fantasme de L’homme en elle trouve son heure de vérité. Ce n’est pas excessif puisque la vérité est femme déjà de n’être pas toute, pas toute à se dire en tout cas.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Télévision
[
séductrice
]
[
appât
]
pensée-de-femme
Les feuilles bigrement vertes
Pour un mois d’octobre,
Ma porte pour toi est toujours ouverte
Des sentiments, jamais sobre
Pour un mois d’octobre
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Des sentiments, jamais sobre
En veux-tu encore des épithètes ?
Les oiseaux chantent à tue-tête
Le soleil s’attarde au-dessus des toits,
En veux-tu encore des épithètes ?
Nous le savons, l’amour n’a rien d’courtois
Le soleil s’attarde au-dessus des toits
La douceur plonge au cœur des arbres,
Nous le savons, l’amour n’a rien d’courtois
Cette nuit, prends bien garde
La douceur plonge au cœur des arbres
Des dorures à l’horizon,
Cette nuit, prends bien garde
Mon tendre sauvageon
Des dorures à l’horizon,
Ma porte pour toi est toujours ouverte
Mon tendre sauvageon,
Les feuilles bigrement vertes.
Auteur:
Huppen Iocasta
Années: 1971 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: poétesse, chroniqueuse littéraire, animatrice d’ateliers d’écriture
Continent – Pays: Europe - Belgique - Roumanie
Info:
Dorures à l’horizon
[
séductrice
]
[
accueillante
]
[
poème
]
emprise
Les enfants ont besoin d'amour et de tendresse. Ils en ont physiquement besoin. Il y a malheureusement des adultes qui vont interpréter (perversement) ce besoin de tendresse comme une demande sexuelle. Le langage de la tendresse, celui de l'enfant, est reçu par ces adultes là comme un langage érotique, parce que pour l'adulte, l'amour est "Eros", et même amour génital. Pour l'enfant en revanche, même si ses pulsions le travaillent intensément, produisant des effets de grâce dans ses gestes, une irradiation séductrice du regard, de mystérieuses anticipations charnelles de l'amoureuse ou de l'amoureux qu'il sera plus tard, c'est précisément à l'abri de l'amour tendre qu'il sollicite...
Cette confusion (qui évoque le charmeur) aboutit à des situations où, incapable de protester, l'enfant va se laisser abuser par l'adulte. Et, pour conserver la part de tendresse qui vient de l'adulte, il va endosser la culpabilité de l'adulte abuseur et s'identifier à ce qu'il veut en accordant ses désirs aux désirs de son agresseur, voire en les devançant avec un zèle docile qui passera à tort pour du consentement.
Auteur:
Ferenczi Sándor
Années: 1873 - 1933
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: un des premiers psychanalystes
Continent – Pays: Europe - Hongrie
Info:
correspondance avec Freud, citée par Sarah Chiche dans l'histoire érotique de la psychanalyse
[
inceste
]
[
imposture
]
[
pédophilie
]
femmes-par-femme
Les hommes disent toujours ça comme un compliment déterminant, n'est-ce pas ? C'est une fille cool. Être la Cool Girl signifie être une nana sexy, brillante et drôle qui adore le football, le poker, les blagues cochonnes et les rots, qui joue aux jeux vidéo, qui boit de la bière bon marché, qui aime les parties à trois et le sexe anal, et qui s'enfile des hot-dogs et des hamburgers dans la bouche comme si elle accueillait le plus grand gang bang culinaire du monde tout en gardant une taille 28, parce que les Cool Girls sont avant tout sexy. Chaudes et compréhensives. Les Cool Girls ne se mettent jamais en colère ; elles ne font que sourire de manière chagrine et affectueuse et laissent leurs hommes faire ce qu'ils veulent. Vas-y, chie-moi dessus, ça ne me dérange pas, je suis la Cool Girl. Les hommes pensent vraiment que cette fille existe. Peut-être qu'ils sont trompés par le fait qu'il y a tant de femmes qui sont prêtes à se faire passer pour ce genre de fille. Pendant longtemps, la Cool Girl m'a offensée. Je voyais des hommes - amis, collègues, étrangers - s'étourdir devant ces affreuses simulatrices, et je voudrais prendre ces hommes à part et leur dire calmement : - vous ne sortez pas avec une femme, vous sortez avec une nénette qui a regardé trop de films conçus par des hommes socialement maladroits qui aimeraient croire que ce genre de créature existe et puisse les embrasser.
Auteur:
Flynn Gillian
Années: 1971 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: scénariste et romancière
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Gone Girl
[
bimbos
]
[
potiches
]
[
pétasses
]
[
gourde sexy
]
[
séductrices
]
célébrité
Cette séduction a la blancheur spectrale des étoiles, comme elles furent si bien nommées. Tour à tour les masses n'ont été "séduites", à l'ère moderne, que par deux grands événements : la lumière blanche des stars, et la lumière noire du terrorisme. Ces deux phénomènes ont bien des choses en commun. Comme les étoiles, les stars ou les actes terroristes "clignotent" : ils n'éclairent pas, ils ne rayonnent pas d'une lumière blanche et continue, mais froide et intermittente, ils déçoivent en même temps qu'ils exaltent, ils fascinent par la soudaineté de leur apparition et l'imminence de leur disparition. Ils s'éclipsent aux-mêmes, dans une perpétuelle surenchère.
Les grandes séductrices ou les grandes stars ne brillent jamais par leur talent ou par leur intlligence, elles brillent par leur nullité, et leur froideur, qui est celle du maquillage et du hiératisme rituel (le rituel est cool, selon MacLuhan). Elles métaphorisent l'immense processus glaciaire qui s'est emparé de notre univers de sens pris dans les réseaux clignotants de signes et d'images- mais en même temps à un moment donné de cette histoire et dans une conjoncture qui ne se reproduira plus, elles le transfigurent en effet de séduction.
Le cinéma n'a jamais resplendi que par cette séduction pure, par cette pure vibration du non-sens- vibration chaude d'autant plus belle qu'elle veneit du froid.
Artifice et non-sens : tel est le visage ésotérique de l'idole, son masque initiatique. Séduction d'un visage expurgé de toute expression, sinon celle d'un sourire rituel et d'une beauté non moins conventionnelle. Visage blanc, de la blancheur des signes voués à leur apparence ritualisée, et non plus soumis à quelques loi profonde de signification. La stérilité des idoles est bien connue : elles ne se reproduisent pas, elles ressuscitent à chaque fois de leurs cendres, comme le phénix, ou de leur miroir, comme la femme séductrice.
Ces grandes effigies séductrices sont nos masques à nous, ce sont nos statuts de l'île de pâques. Mais ne nous y trompons pas ; s'il y a eu historiquement les foules chaudes de l'adoration, de la passion religieuse, du sacrifice et de l'insurrection, il y a maintenant les masses froides de la séduction et de la fascination. Leur effigie est cinématographique, et elle est celle d'un autre sacrifice.
La mort des stars n'est que la sanction de leur idôlatrie rituelle. Il faut qu'elles meurent, il faut qu'elles soient déjà mortes. Il le faut pour être parfaite et superficielle, dans le maquillage aussi. Mais ceci ne doit pas nous incliner à une abrécation négative. Car il y a là derrière la seule immortalité qui soit, et qui est celle de l'artifice, l'idée, incarnée par les stars, que la mort elle-même brille par son absence, qu'elle peut se résoudre dans une apparence brillante et superficielle, qu'elle est une surface séduisante.
Auteur:
Baudrillard Jean
Années: 1929 - 2007
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: sociologue et philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
de la séduction (1988, 246 p., folio essais) p.132, 133, 134.
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vedette
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fausse gloire
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manipulation
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néant
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populace
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