La femme est parfaite.
Morte
Son corps sourit, ayant accompli,
L'illusion d'une nécessité grecque
Courants dans les volutes de sa toge,
Nus
Ses pieds semblent dire :
Nous sommes allés loin, c'est fini
Ses enfants morts lovés, un serpent blanc,
Chacun avec sa petite
Cruche de lait, maintenant vide.
Elle les a repliés
Dans son corps comme les pétales
D'une rose se referment quand le jardin
Se raidit et que les odeurs saignent
Des gorges douces et profondes de la nuit fleur
La lune n'a pas de raison d'être triste,
Regardant de son osseux capuchon.
Coutumière de ce genre de choses.
Ses noirs crépitent et bougent. *
****
La femme s'est accomplie
son corps mort
porte le sourire de l'accomplissement
l'illusion d'une obligation grecque
coule dans les rouleaux de sa toge
Ses nus pieds semblent vouloir dire:
Nous sommes arrivés si loin, tout est fini.
Chaque enfant mort est enroulé, un serpent blanc,
Près de chacun une cruche de lait maintenant vide.
Elle les a repliés contre son corps comme les pétales
d'une rose refermée quand le jardin
se fige et que les parfums saignent
des douces, profondes, gorges de la fleur de la nuit.
La lune n'a pas à s'en désoler,
fixant le tout de sa cagoule d'os.
Elle a tant l'habitude de cela.
Sa noirceur crépite et traîne. **
Années: 1932 - 1963
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa