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soeurs

Emily ne se souvient pas de la naissance de sa soeur. Elles n'ont même pas un an d'écart et, de ce fait, elles ont grandi comme des jumelles, à ceci près qu'Emily avait toujours un temps d'avance tandis que Jess franchissait chaque étape en second. Emily se montrait parfois un peu dure, un peu autoritaire avec sa cadette, mais c'était compréhensible car Jess n'était ni assez jeune pour qu'elle la materne, ni assez vieille pour suivre son rythme, être son égale. Emily savait que Jess n'y pouvait rien, mais ça ne l'empêchait pas d'en être parfois agacée, comme si le manque d'assurance de sa soeur était une entrave à sa propre évolution.

Auteur: Ashdown Isabel

Info: Juste avant la nuit , p. 40-41

[ fratrie ] [ entrave ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épuisement

Pendant les années où ma mère a eu mon frère, ma soeur et moi à charge, elle n'était pas assez robuste pour travailler à l'extérieur car elle était atteinte de bronchite aiguë. Elle s'est tirée d'affaire comme elle l'a pu en dépensant avec discernement et minutie les vingt shilings et quelques que lui versait hebdomadairement l'Assistance publique (une partie de cette somme était constituée par des coupons négociables chez certains épiciers). Bien qu'elle eût été, aux dires de ceux qui l'avaient connue, une jeune fille gaie et pétulante, elle avait à cette époque perdu tout son entrain. L'adversité l'avait atteinte à l'âge où l'on n'est plus capable d'apprendre les courbettes de la pauvreté.

Auteur: Hoggart Richard

Info: La culture du pauvre

[ humiliation ] [ misère ]

 

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femmes-entre-elles

La mocheté du réel, on la taisait, les humiliations de fille ça se garde comme si on était fautives, qu'on l'ait méritée, l'humiliation, qu'on soit responsables de tout, des dépucelages manqués, des nuits incertaines, est-ce que ça s'appelle coucher ça, de leur grossièreté à eux. Des litotes honteuses tout au plus : "Si tu savais ce qu'il m'a proposé." Parfois le souffle d'histoires effrayantes passe sur nous, Michelle la rousse, celle qu'on voyait toujours avec Machin, suicidée aux barbituriques, et Jeannette, un seau de sang, ça aurait été des jumeaux, on ne se lasse pas des détails chuchotés, avec de l'eau savonneuse. La fatalité. L'homme, libre, salaud, indifférent, comme ça lui chante, nous étions toutes d'accord.

Auteur: Ernaux Annie

Info: La femme gelée, Page 116, Folio, 2018

[ frustrées ] [ soeurs ] [ hommes-par-femme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rassasiés

Les humains traversaient l’histoire avec une nonchalance croissante ; l’excès d’informations en toute chose aboutissait à une diminution sidérante de la capacité à s’enthousiasmer. C’était frappant avec les enfants ; ils considéraient comme acquis de voir un dessin animé, ils l’accueillaient souvent de manière blasée ; et, plus encore, ils pouvaient passer à autre chose en pleine histoire, sans sacraliser le moment. Avant, les enfants attendaient un dessin animé toute la journée avant de ressentir une intensité inouïe au moment où il était diffusé à la télévision. La disponibilité permanente de toute chose avait donc conduit à une baisse de la libido curieuse. Alors on repérait les passionnés, ici ou là, comme des chevaliers d’un autre temps.

Auteur: Foenkinos David

Info: Deux soeurs

[ dégoûtés ] [ infobésité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Chère amie [...], j'ai une importante communication à vous faire. Voici ce que c'est... Mon nom est Archibaldo Olson Barnabooth, de Campamento ; j'ai vingt-trois ans ; mon revenu annuel est d'environ dix millions huit cent soixante mille livres sterling. Ma famille, originaire de Suède, vint s'établir au commencement du XVIIIe siècle dans la vallée de l'Hudson. Mon père, jeune encore, émigra en Californie, puis à Cuba, enfin dans l'Amérique du Sud où il fit fortune. Je suis orphelin, sans frère ni soeur, absolument libre de vivre où je veux et comme je veux. Je suis donc pourvu d'amples moyens, et absolument indépendant, et d'une famille honorable. C'est pourquoi j'ose vous dire : voulez-vous êtes ma femme ?

Auteur: Larbaud Valery

Info: A.O. Barnabooth, III Journal intime, oeuvres, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, page 123

[ mariage ]

 

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femmes-par-homme

Pour ce qui était des filles ,[...]. On avait pas eu le temps de s'y mettre. A un moment, elles n'existaient pas, en tout cas pas sous une forme qui retenait l'attention, et le moment d'après on ne pouvait pas les éviter : elles étaient partout, où qu'on tourne les yeux. A un moment, on avait envie de leur donner un coup sur la tête parce que c'était notre soeur ou la soeur d'un copain, et le moment d'après, on avait envie de... en fait, on ne savait pas de quoi exactement, mais c'était quelque chose, quelque chose d'énorme. En l'espace d'un mois, toutes les frangines (seule espèce connue jusque là ) étaient devenues intéressantes, voire " troublantes ".

Auteur: Hornby Nick

Info: Haute fidélité

[ puberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Qu'il s'agisse de vers de terre, d'étoiles de mer ou de moucherons, on va jusqu'à leur refuser l'existence même d'une conscience.

Certes, le système nerveux d'une coquille Saint-Jacques n'est pas des plus développés, mais il est beaucoup plus complexe que la plupart ne l'imaginent. Saviez-vous par exemple que ces mollusques, avant de finir dans votre assiette, percevaient le monde à travers des dizaines d'yeux répartis le long des bords de leur coquille ?

En réalité, quelle que soit l'espèce étudiée, plus nous apprenons en sur son comportement, plus nous lui découvrons des capacités cognitives insoupçonnées, preuve que notre dédain envers les animaux est avant tout le reflet de notre ignorance, c'est-à-dire, incompréhension.


Auteur: Dussutour Audrey

Info: L'odyssée des fourmis

[ émergences soeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

répartie

Zora Wawa : Par contre, ma soeur a raconté une anecdote marrante.... À l'école quand on l'insulte, elle s'amuse à remercier les gens. Un jour ça a donné cette conversation
Zora Wawa : "Espèce de pute!"
Zora Wawa : "Merci"
Zora Wawa : "Comment ça merci?"
Zora Wawa : "Okay, décortiquons ça ensemble; une pute, c'est une fille qui couche avec des mecs pour avoir de l'argent. Jusque là tu me suis?"
Zora Wawa : "Euh, ouais?"
Zora Wawa : "Si un mec a le choix entre une fille moche et une fille belle, il couchera avec laquelle?"
Zora Wawa : "Bah, la belle..?"
Zora Wawa : "Voilà, tu viens de dire que j'étais belle 8D"

Auteur: Internet

Info:

[ insulte ] [ femmes-hommes dialogue-web ]

 

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hermaphrodite

Julia, la plus belle des filles Morales, était méprisée par ses soeurs en raison de sa beauté. Elle avait de grands yeux ronds de couleur noisette mouchetée de gris, qui ressortaient, étincelants sur sa peau brune. Son nez était petit et légèrement retroussé au bout, comme celui d'une poupée, et ses lèvres charnues et bien dessinées. Sa démarche était si spectaculaire que la regarder marcher sans escorte autour de la place était souvent l'événement le plus attendu du soleil. Julia était plus grande que la plupart des femmes du village, et ses manières étaient des plus raffinées. Elle avait aussi de superbes cheveux noirs qui ondulaient en longues vagues jusqu'à sa taille, et un grand pénis qui lui pendait entre les jambes.

Auteur: Cañon James

Info: Dans la ville des veuves intrépides

[ littérature ]

 

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deuil

[...] dans un des rêves les plus nets que j'aie jamais faits, j'ai vu ma soeur Mary. Elle allait d'une pièce à l'autre, dans une petite maison basse et sombre. Je me souviens qu'elle baissait la tête d'un air soucieux et qu'elle portait une robe grise à collerette blanche comme on en portait vers 1850. En la voyant ainsi habillée, je me suis demandé si c'était elle que je voyais ou quelqu'un de notre famille à qui ma soeur ressemblait. Je ne pouvais pas lui parler et elle ne semblait pas me voir. Ce rêve n'a pas duré longtemps, mais il a fait sur moi une impression de si grande tristesse qu'il a jeté une ombre sur toute la journée qui a suivi*.

Auteur: Green Julien

Info: Journal 9 août 1932,*Mary était décédée à 20 ans

[ songe ]

 

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