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psychologie analytique

[…] quand je dis, en tant que psychologue, que Dieu est un archétype, j’entends par là le type dans l’âme. Le mot "type" […] vient de τυπός, coup, empreinte. Ainsi, le mot "archétype" présuppose déjà un "empreignant". […] Nous ne savons tout simplement pas d’où il faudrait faire découler l’archétype en dernière analyse, de même que nous ignorons tout de l’origine de l’âme. La compétence de la psychologie en tant que science empirique ne saurait aller plus loin qu’établir, sur la base de recherches comparatives, si, par exemple, le "type" (l’empreinte) trouvé dans l’âme peut ou ne peut pas être appelé à bon droit "image de Dieu". Ce qui n’affirme strictement rien, ni positivement ni négativement, quant à l’existence possible de Dieu, pas plus que l’archétype du "héros" ne stipule l’existence d’un héros.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, page 38-39

[ défini ] [ hypothèses ] [ phénoménologie ] [ étymologie ]

 

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manvantara

Manou : Intelligence cosmique ou universelle, créatrice de tous les êtres, image réfléchie du Verbe émanateur. Dans son cycle, Manou est Pradjapati, le Seigneur des créatures ; il crée les êtres à son image, et peut être regardé comme l’Intelligence collective des êtres de l’ère qui précède celle qu’il régit. Le Manou est le type de l’Homme (Manava) ; dans son ère, il donne à la Création sa Loi (Dharma, Thorah) ; il est ainsi le Législateur primordial et universel.
Dans le Kali-Yuga, qui est le quatrième âge (l’âge de fer), le Taureau Dharma (la Loi de Manou, le Minotaure ou Taureau de Minos chez les Grecs, le Taureau de Ménès ou Mnévis chez les Egyptiens, la Thorah de Moïse chez les Hébreux) est représenté comme n’ayant plus qu’un seul pied sur terre.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La Gnose", n°9, page 181, sous le pseudonyme de "Palingénius"

[ créateur ] [ étymologie ]

 

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eau-de-vie

Il est trop facile de souligner que l’alcool proscrit dans le Coran est un mot arabe, al-kohl. Et l’on instruirait un mauvais procès, car au départ, al-kohl désigne la poudre d’antimoine, comme on l’a déjà évoqué, une poudre très fine qui servit par la suite de fard pour les yeux. Passant dans le latin des alchimistes, le mot désigna ensuite ce qui était obtenu par distillation, et il faudra attendre le XVIIe siècle où il s’écrit tout d’abord alkol, ou encore alkool, tel qu’on le trouve dans le Dictionnaire des termes des arts et des sciences de Thomas Corneille, publié en 1694, pour que la notion "d’esprit de vin" apparaisse, l’alcool restant le plus souvent du domaine des pharmaciens. Ce n’est en réalité qu’au début du XIXe qu’il devient usuel en tant qu’alcool de vin.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ étymologie ]

 

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sacrement chrétien

Une célébration proprement dite de l’Eucharistie n’est établie qu’à partir de 150 ap. J.-C.

La messe est une célébration de l’Eucharistie rehaussée d’abondants motifs liturgiques. Sa structure est la suivante :

Avant-messe > oblation > consécration > communion > après-messe. […]

Deux conceptions en elles-mêmes bien distinctes se trouvent mêlées dans le sacrifice de la messe : le deipnon et la thysia. Thysia vient de θύειν : "sacrifier, immoler", mais aussi "s’enflammer, entrer en effervescence". Ce dernier terme s’applique au flamboiement du feu sacrificiel qui consume les offrandes présentées aux dieux. […] Deipnon signifie repas. C’est tout d’abord un repas de ceux qui participent au sacrifice, auquel la divinité est censée être présente. Puis c’est un repas "béni" au cours duquel on goûte aux "choses consacrées", un sacrificium (de sacrificare : sanctifier, consacrer). 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 212

[ symbolisme ] [ étymologie ] [ historique ]

 

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étymologie

Il est trop facile de souligner que l’alcool proscrit dans le Coran est un mot arabe, al-kohl. Et l’on instruirait un mauvais procès, car au départ, al-kohl désigne la poudre d’antimoine, comme on l’a déjà évoqué, une poudre très fine qui servit par la suite de fard pour les yeux. Passant dans le latin des alchimistes, le mot désigna ensuite ce qui était obtenu par distillation, et il faudra attendre le XVIIe siècle où il s’écrit tout d’abord alkol, ou encore alkool, tel qu’on le trouve dans le Dictionnaire des termes des arts et des sciences de Thomas Corneille, publié en 1694, pour que la notion "d’esprit de vin" apparaisse, l’alcool restant le plus souvent du domaine des pharmaciens. Ce n’est en réalité qu’au début du XIXe qu’il devient usuel en tant qu’alcool de vin.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ eau-de-vie ]

 

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mythologie

Le Forgeron Primordial est donc Vulcain, souvent rapproché de Tubal-Caïn, maître des forgerons. Vulcain conserve la racine du titre chaldéen de Caïn qu’on peut, suivant les indications de René Guénon, rapprocher du titre de Khan signifiant "pouvoir sur le monde" ainsi que du symbolisme axial de la Montagne qui lui est lié. Dans le même ordre d’idées, nous pouvons aussi rapprocher Vulcain d’Erlik Khan, son équivalent au Turkestan et dans toute l’Asie centrale, seigneur du monde souterrain et des volcans, dieu de la forge, du feu et du fer également identifié à Vénus et Lucifer. Pour Jean Robin, "QaiN" signifie d’une part "posséder, acheter, créer", mais aussi "lance" ce qui est le symbole de l’Axis Mundi, de sorte que, "Tubal-Caïn, tout en étant le nom du premier forgeron, peut aussi selon le lieu désigner la "possession de la terre"".

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 414

[ comparée ] [ étymologie ] [ Héphaïstos ]

 

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étymologie

École : du grec skole, arrêt, relâche, trêve, repos, loisir, temps libre.
Les citoyens d'Athènes et des autres cités de la Grèce antique étaient des hommes libres – par opposition aux femmes et aux esclaves – , et instruits. Ils aimaient penser, parler, réfléchir à ce que devait être une vie bonne. Aussi, consacraient-ils leurs innombrables moments de liberté à l'étude, à la culture, aux discussions philosophiques et politiques. Le mot skole, qui signifiait "loisir" ou "à loisir", est devenu par la suite synonyme de la façon dont les hommes occupaient ce loisir : entretien savant, réflexion studieuse, travail d'observation minutieuse. Puis, par extension encore, il a fini par désigner le lieux où l'on pratique cette étude.(...) Vous pensiez que l'école des loisirs, le nom de l'éditeur de ce livre était un oxymore ? Eh bien non, c'est un pléonasme.

Auteur: Chérer Sophie

Info: Renommer

[ lycée ] [ collège ]

 

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discontinuité sémantique

SAUTER DU COQ A L'ANE (c'est se montrer chaud lapin)

Il n'est que de voir le coq sauter de poule et poule dans une basse-cour pour se rendre compte que saillir et sauter sont deux formes d'un même verbe.

Si les poules en chaleur sont trop peu pour satisfaire l'appétit sexuel de ce chaud lapin, il arrive que l'on assiste à une "saillie du coq en l'ane" c'est-à-dire que l'on voir avec stupeur le coq sauter sur une cane. L'amour ne connait pas de frontières ! Le mot ane (sans accent circonflexe) est l'ancien nom de la femelle du canard (du latin "ana"). La forme première de l'expression "saillir du coq en l'asne" montre qu'il y avait déjà au XIV siècle une confusion entre l'ane et l'âne. N'étant plus comprise, l'expression se verra attribuer son sens actuel.

Auteur: Galey Bernard-Claude

Info: Du coq à l'âne

[ ouverture poétique ] [ étymologie ] [ digresser ]

 
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étymologie

Halluciner signifie : se leurrer, se tromper, s’illusionner, s’aveugler.
Le verbe dérive du latin Alucinari, qui a la même valence lexicale mais qui signifie aussi : rêver, voyager. Son antécédent grec Alàomai, ou Alùo, signifie d’ailleurs : errer, vagabonder avec l’âme. Intéressant est donc son lien avec Alaòs : non-voyant, aveugle ; de Lào : je regarde, j’observe, je désire. A noter l’affinité du verbe Lào avec le substantif Làos qui désigne les "gens", le "peuple", la "foule".
Hallucination d’un point de vue lexical peut être défini comme : erreur, vision, mirage, mais le terme contient en lui-même une référence implicite à la cécité, au rêve, au désir ; à l’individu et au collectif. Cet élargissement de sens doit être pris en compte pour être confronté avec la définition réductrice de "perception sans objet" qui est celle de la psychiatrie traditionnelle.

Auteur: Corrao Francesco

Info:

[ rapport au monde ] [ confusion des limites ]

 

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contemplation

Il a été décidé de traduire mawakif, qui désigne, littéralement, la position du sujet arrêté dans le divin, non par "station", nettement placé dans un univers religieux […], non par "arrêt", trop pris dans le vernaculaire moderne […], non par "halte", qui laisse imaginer à la fois une halte sur le chemin, et fait aussi allusion, dans la langue française, au repos pendant la fuite en Egypte, dans le Nouveau Testament ; mais bien par "extase", qui, étymologiquement, contient la racine istanai, signifiant en grec "se tenir", et correspondant exactement au sens local du terme arabe ; mais l’ "extase", celle des mystiques, celle des saints, celle des sages, des magiciens d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, qui traverse les civilisations, et qui qualifie l’expérience transformatrice du sacré, sans frontière de temps ni de lieu. C’est bien une telle énonciation que nous offre Al-Niffari.

Auteur: Al Niffari

Info: Le livre des extases, préface

[ étymologie ] [ spiritualité ] [ vipassana ]

 

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