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geeks

Sur Facebook, les citations ne provenaient pas de livres, mais de sites internet. Chaque phrase était arrachée à son contexte, chaque pensée privée de ses racines historiques, logiques ou géographiques. On nageait dans une universalité sans profondeur, dans un présent absolu qui glorifiait l'image de soi. C'était la simplification d'une éternité rêvée. Il en résultait un décalage étrange entre les citations et le langage des commentaires : on passait d'un lexique évocateur à des mots d'une trivialité extrême. L'usage emphatique des majuscules, des voyelles et de la ponctuation était la caractéristique récurrente des écritures facebookiennes. Moooooooooooooooooooooooon amour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je vais la niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiqueeeeeeeeeeeeer!!!!!!!!!!!!!!!

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Wonderland : Un été meurtrier

[ dialogue ] [ informatique ]

 

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cuisine

Le soir même, il se mit au travail. Il détacha les petits grains des panicules de poivre long, dénoyauta des piments séchés du cachemire, dosa des grains de poivre noir, des graines de cardamone, de cumin, de fenouil, de fenugrec, de coriandre et de moutarde, éplucha des racines de curcuma, brisa des tiges de cannelle et fit frire le tout dans la poêle de fer, jusqu'à ce que tout le parfum se soit déployé. Il mélangea les épices en différentes combinaisons soigneusement dosées et les pila en poudres fines qu'il utilisa la nuit même ou conserva jusqu'au lendemain, dans des bocaux étanches étiquetés.

Auteur: Suter Martin

Info: Le cuisinier

[ manger ] [ recette ]

 

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voiture

Il y aura un égoïsme absolu de l'humanité si la conduite automobile devient banale. Ça engendrera la violence à une échelle jamais vue auparavant. Qui marquera la fin de la famille telle que nous la connaissons : trois ou quatre générations vivant heureuses dans la même maison. Cela va détruire la solidarité des quartiers et le véritable sens de la nation. Ça créera ces chancres giantisés que sont les villes, une fausse opulence des banlieues, des campagnes ruinées et un conglomérat malsain d'agriculture et de fabrication spécialisées. On verra surgir la perte des racines et l'immoralité. Ce qui fera de chaque homme un tyran.

Auteur: Lafferty Raphaël Aloysius

Info: Interurban Queen 1970

[ pessimisme ] [ décadence ]

 

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racisme

Quand nous Indiens tuons pour de la viande, nous la mangeons. Quand nous cherchons des racines nous faisons de petits trous. Quand nous construisons nos maisons, nous faisons de petits trous. Quand nous brûlons l'herbe pour les sauterelles, nous ne détruisons pas les choses. Nous ne détruisons pas les glands ainsi que les pommes de pin. Nous ne coupons pas les arbres. Nous employons seulement le bois mort. Mais les personnes blanches labourent la terre, abattent les arbres, mettent tout à mort... le peuple blanc s'en moque... comment l'esprit de la terre peut-il aimer l'homme blanc ?... Partout ou l'homme blanc est venu c'est la ruine.

Auteur: anonyme

Info: DIt par une femme Wintu amérindienne au 19ème Siècle

[ impérialisme ] [ bon sens écologique ]

 

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angoisse

Quant à mourir de vieillesse, ce sera dans si longtemps qu'on peut se dispenser de l'envisager. Il ne faut pas vivre dans la conscience permanente de sa propre mort. Il faut l'oublier, et si d'aventure de telles pensées nous viennent, il faut les chasser, il faut les étouffer, sinon elles plongeront leurs racines dans la conscience, grandiront, et leurs spores venimeuses empoisonneront l'existence de celui qui les aura laissées s'installer. Il ne faut pas penser que l'on mourra. [...] C'est pour cette raison qu'il se voit vivre éternellement ou périr le lendemain dans une catastrophe. Ce n'est pas la mort qui effraie. C'est son attente.

Auteur: Glukhovsky Dmitry

Info: Métro 2033

[ égoïsme ] [ self-contrôle ]

 

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étymologie

Seul un changement de la représentation que nous avons de nous-mêmes et du monde - un changement de paradigme - peut nous faire revenir dans le sillon et retrouver le bon sens. C'est ce que nous enseignent toutes les sagesses et les spiritualités de l'humanité : [...] nous rappeler que le mot "humain" trouve sa racine dans le latin humus qui veut dire "terre" - cette terre où nous sommes nés, à laquelle nous appartenons et qui nous constitue. Cet humus qui est aussi la racine du mot "humilité". Il est temps de se rappeler que nous ne sommes vraiment humains que si nous sommes humbles.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

[ racines ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transmission de pensée

Depuis hier, je suis pris d’une sorte de fièvre scientifique. J’ai lu un petit opuscule d’Otto de Kloot sur les "chevaux pensants" (Hans, Mohammed et Zarif) […] où sont décrites de remarquables performances mathématiques de ces chevaux (extraction de racines carrées et cubiques, division, soustraction de nombres à chiffres multiples). J’ai la conviction que, dans ces expériences (à mon avis rigoureusement exactes), l’induction joue le rôle principal. Ce serait une preuve de l’exactitude de mon hypothèse selon laquelle les animaux, ainsi que les humains primitifs, chez lesquels le conscient ne s’est pas hypertrophié aux dépens des instincts, sont mieux informés que nous des processus du monde environnant. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 5 juin 1912

[ parapsychologie ] [ explication ] [ psychanalyse ] [ inférence ] [ ordre implicite ] [ connexion akashique ] [ appartenance non voilée ] [ métaphysique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

transsubstantiation

Le Sacramentarium Leonianum (VIIe siècle) interprète la commixtio comme un mélange de la nature céleste et de la nature terrestre du Christ. C’est aussi, d’après une conception postérieure, un symbole de la résurrection, car en elle le sang (=l’âme) se réunit au corps du Seigneur qui reposait dans le tombeau. Par une inversion significative de l’acte du baptême primitif où le corps était immergé dans l’eau de la métamorphose, le corps (la particule*) est, lors de la commixtio, plongé dans le vin symbolisant l’esprit, ce qui équivaut à une glorification du corps. C’est sans doute ce qui autorise à considérer la commixtio comme un symbole de résurrection. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 232-233, *issue de l'hostie

[ christianisme ] [ pain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nirvana

Mon corps semblait s'être inexorablement figé ; le souffle s'échappa de mes poumons, comme aspiré par un gigantesque aimant ; l'âme et l'esprit, arrachés à leur assise spatiale, jaillirent par chaque pore comme un fluide lumineux. Je ne sentais plus mon corps, bien que mes facultés exacerbées ne m'eussent jamais procuré avec une telle plénitude le sentiment de la vie. Mon sens d'identité n'était plus confiné au corps, mais embrassait les atomes ambiants. Les gens, dans les rues lointaines, semblaient traverser doucement ma propre distante périphérie. Les racines des plantes et des arbres m'apparaissaient dans les profondeurs du sol rendu transparent et je suivais l'intense circulation de leur sève.

Auteur: Paramahansa Yogananda

Info: Autobiographie d'un Yogi, chapitre XIV, Expérience de la conscience cosmique

[ spiritualité ] [ éveil ] [ illumination ]

 

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péquenots

L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: De l'homme, 128

[ ploucs ] [ paysans ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste