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fric

L’argent devenu fin en soi ne laisse même pas les biens qui par nature sont étrangers à l’économie exister à titre de valeurs coordonnées, en soi définitives ; non seulement il vient se placer, comme autre finalité de l’existence, au même rang que la sagesse et que l’art, que l’importance et la force personnelles, et même que la beauté et l’amour mais, de plus, ce faisant, il acquiert la force de ravaler ces derniers au rang de moyens à son service.

Auteur: Simmel Georg

Info: Philosophie de l’argent (1900).

[ divinité ] [ obsession ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

métalinguistique

Parlant de "l'erreur de Frege" Hintikka explique : La véritable source du pouvoir expressif de la logique du premier ordre ne réside pas dans la notion de quantificateur en soi, mais dans l'idée de quantificateur dépendant.

Car la logique du premier ordre n'a que deux quantificateurs :

-  universel, qui signifie "tous" ou "pour tout".

-  existentiel, qui signifie "il existe" ou "il existe au moins un".

Un quantificateur dépendant est lui lié à une autre variable. Par exemple, la proposition "Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y" utilise un quantificateur dépendant. La variable x est liée à la variable y par la relation "x < y".

Ce quantificateur dépendant permet donc d'exprimer des propositions plus complexes que celles qui peuvent être exprimées avec les 2 quantificateurs du 1er ordre.

Par exemple, la proposition "Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y"  (Pour tout nombre, il existe un autre nombre qui est plus grand que lui) poura être utilisée pour exprimer le concept de suite ordonnée.

Les quantificateurs dépendants sont donc essentiels à la puissance expressive d'une logique du premier ordre, beaucoup plus limitée dans ses capacités.

- Autre exemple : "Pour toute fonction f, il existe une constante c telle que f(c) = 0".

Qui veut dire que le 0 symbolise une "variable à possibilité infinie" qui offre un point d'entrée sur réel (la dimension de départ). Donc la quantification de ce 0 permettra de calculer une dimension. En physique pour calculer la longueur d'onde d'une onde électromagnétique. En chimie pour calculer la distance entre deux atomes. En biologie pour calculer la taille d'une cellule. Etc. 

Ainsi, en linguistique, ce 0, "variable à possibilité infinie" ou " symbole universel" peut être remplacé par un simple mot (pensons ici à un terme-univers à la Borges en littérature)...   Mot qui de fait, et grâce à l'imaginaire humain, pourra ouvrir beaucoup plus loin.

Pour qui voudra s'amuser avec ceci sur FLP pourra s'y essayer avec des termes comme "amour", ou "mort"...  ça marche avec à peu près tous les termes.

Autre exemple : La formule "Pour tout ensemble A, il existe un ensemble B tel que A ⊆ B".  Peut être vue comme un outil de contextualisation, voire de méta-contextualisation. Par exemple : un mot à besoin d'un texte pour prendre son sens. Ou, plus globalement :  l'ensemble A, le langage, a besoin d'un ensemble plus B grand : la réalité.

Il est possible que FLP, en tentant de briser la séquencialité (linéarité) du langage, et en proposant l'adoption d'une logique tétravalente, permette d'ouvrir de nouvelles pistes,  susceptibles de briser quelques barrières, de dépasser certaines limitations... et d'aller vers une intrication peut-être nécessaire pour celà. 

Auteur: Mg

Info: Avec l'aide de certains textes et de Bard

[ poésie ] [ philosophie ] [ prospective ] [ métalangage ] [ règle de trois ] [ proportionnalité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

linguiste-sur-linguiste

L'idée profonde de Wittgenstein est que le sens descriptif d'un idiome  lui-même doit être médiatisé par des jeux de cet idiome même.

Auteur: Hintikka Jaakko

Info:

[ résumé ] [ contextualisation nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

errance

On ne peut pas s'attribuer une vérité qui n'éveille aucun écho. Où est le reflet de notre valeur ? Et qui parlera pour nous quand on sera mort ?

Auteur: McCarthy Cormac

Info: Stella Maris (p 214)

[ question ] [ physique quantique ] [ silence ] [ généalogie ]

 
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Ajouté à la BD par Rice

question

La beauté du Tout est-elle vraiment rehaussée par notre agonie ?  Le Tout est-il vraiment beau ? Et qu'est-ce que la beauté ? Tout au long de son existence, l'homme s'est efforcé d'entendre la musique des sphères, et il lui a semblé, à l'occasion, en saisir une phrase, voire même un soupçon de la forme entière de cette musique. Pourtant, il ne peut jamais être sûr de l'avoir vraiment entendue, ni même de l'existence d'une musique aussi parfaite. C'est inévitable, car si elle existe, elle n'est pas pour lui dans sa petitesse. Mais une chose est sûre. L'homme lui-même, à tout le moins, est une musique, un thème courageux qui produit une musique inspirée de son univers, sa matrice de tempêtes et d'étoiles. L'homme lui-même, à sa propre échelle, sera à jamais une beauté dans la forme éternelle des choses. Il est très bon d'avoir été un homme. Nous pouvons donc aller de l'avant ensemble, rire au cœur, et en paix, reconnaissants pour le passé et pour notre propre courage. Car il y aura un jour, finalement, une juste conclusion à cette brève musique qu'est l'homme.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Last and first men

[ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfant-roi

Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l'immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille "faisait des enfants", aujourd'hui, c'est l'enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...

Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n'avons qu'à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture.

Cette conjonction entre un phénomène démographique et l'émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d'achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.

Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.

Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.

Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".

Dès lors que certains parents n'élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée.

Auteur: Meirieu Philippe

Info:

[ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Beaucoup de ces univers primitifs étaient non spatiaux, mais n'en restaient pas moins physiques. Et parmi ces univers non spatiaux, quelques-uns étaient de type "musical", au sein desquels l'espace était étrangement représenté par quelque chose qui correspondait à une tonalité et à sa hauteur, le tout riche de myriades d'harmonies différentes. Les créatures se présentant les unes aux autres sous forme de motifs et rythmes complexes. Chacune était capable de déplacer son anatomie sonore dans les trois dimensions, ainsi que sur d'autres niveaux humainement inconcevables. Le corps d'une créature était un modèle plus ou moins permanent, avec à peu près le même degré de flexibilité et de changement qu'un corps humain. De plus, ils pouvaient s'interpénétrer les uns les autres, dans une même dimension tonale, tout comme peuvent se croiser les trains de vagues sur un étang.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Star Maker

[ entités sonores ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

architecture sonore

Jusque-là  la musique n'a jamais eu un "sens" au-delà de la valeur immédiate et exquise du motif sonore en lui-même, sa "signification" est simplement constituée par son substrat  émotionnel. Elle ne pourra jamais évoquer directement le monde objectif ou la "nature de l'existence" mais pourrait engendrer une attitude émotionnelle complexe qui conviendrait à certaines caractéristiques du monde objectif ou de l'univers dans son ensemble.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Sirius (1944), chapitre IX Sirius et la religion.

[ hypothèse ] [ prospective ] [ transposition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Alors même que je suis en train de lire, je commence à oublier ce que j'ai lu et ce processus est inéluctable, il se prolonge jusqu'au moment où tout se passe comme si je n'avais pas lu le livre et où je rejoins le non-lecteur que j'aurais pu rester si j'avais été mieux avisé.

Auteur: Bayard Pierre

Info: Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?

[ focalisation ] [ superficialité ] [ immersion ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

littérature

Etre cultivé, ce n'est pas avoir lu tel ou tel livre, c'est savoir se repérer dans leur ensemble, donc savoir qu'ils forment un ensemble et être en mesure de situer chaque élément par rapport aux autres.

Auteur: Bayard Pierre

Info: Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?

[ canons ] [ normes historiques ] [ courants littéraires ] [ époques surmois ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste