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christianisme

Dans le sens de ce dépassement va la signification que l’on peut tirer du mot "expier" : expiare, du grec hilaskomaï, de l’hébreu kipper, impliquant plus une réconciliation ("se montrer favorable à quelqu’un, se laisser réconcilier par Dieu") que le fait de "subir un châtiment". On peut en effet faire remonter le sens de "réconcilier" au grec allassô ("rendre autre", "se changer à l’égard de quelqu’un"). Ceci conduit à voir dans le "sacrifice" chrétien expiatoire plutôt l’offrande d’un don acceptable et accepté que la violence du sang versé. Cette altération généreuse de la "victime" en "offrande" salvatrice et médiatrice sous l’emprise d’un Dieu aimant en son principe est sans doute spécifiquement chrétienne. Elle représente une nouveauté que les mondes grec et juif ont ignorée, quand ils ne l’ont pas considérée, à la lumière de leurs propres cultes, comme scandaleuse.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, pages 142-143

[ étymologie ] [ mort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mythologie

Hermès est appelé Elmuthalleth bil-hikam, littéralement "triple par la sagesse", ce qui équivaut à l’épithète grecque Trismegistos, tout en étant plus explicite, car la "grandeur" qu’exprime cette dernière n’est, au fond, que la conséquence de la sagesse qui est l’attribut propre d’Hermès. Cette "triplicité" a d’ailleurs encore une autre signification, car elle se trouve parfois développée sous la forme de trois Hermès distincts : le premier, appelé "Hermès des Hermès" (Hermes El-Harâmesah), et considéré comme antédiluvien, est celui qui s’identifie proprement à Seyidna Idris ; les deux autres, qui seraient postdiluviens, sont l’"Hermès Babylonien" (El-Bâbelî) et l’"Hermès Égyptien" (El-Miçrî) ; ceci paraît indiquer assez nettement que les deux traditions chaldéenne et égyptienne auraient été dérivées directement d’une seule et même source principale, laquelle, étant donné le caractère antédiluvien qui lui est reconnu, ne peut guère être autre que la tradition atlantéenne.

Auteur: Guénon René

Info: Formes traditionnelles et Cycles cosmiques, , éd. Gallimard, 1970, page 146

[ étymologie ] [ triade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

symbole

Nous le voyons pour la première fois attesté dans l’Antiquité grecque. Si nous allons aux textes, à différents endroits chez Aristophane, Hérodote, Lucien, etc., nous voyons d’abord que le phallus n’est pas du tout identique à l’organe en tant qu’appartenance du corps, prolongement, membre, organe en fonction. L’usage du mot qui domine de beaucoup, c’est son emploi à propos d’un simulacre, d’un insigne, quel que soit le mode sous lequel il se présente [...]. C’est un objet substitutif et en même temps cette substitution a une propriété très différente de la [...] substitution-signe. On peut presque dire que cet objet a tous les caractères d’un substitut réel, de ce que nous appelons dans les bonnes histoires, et toujours plus ou moins avec le sourire, un godemiché, de gaude mihi*, soit un des objets les plus singuliers par leur caractère introuvable qu’il y ait dans l’industrie humaine.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 346-347. *réjouis-toi en moi

[ signifiant ] [ historique ] [ étymologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

citation s'appliquant à ce logiciel

En termes science-fictionnels FLP veut transmuter, en langage français et si possible de manière littéraire,  le réel terrestre, et les descriptifs/commentaires/spéculations des hommes sur ce dernier. Transcodage qui s'essaye à transvaser nos réalités/expériences vers une forme d'immense répertoire idiomatique et donc abstrait. Répertoire finement organisé et structuré sur base de signes et mots consensuels, fils historiques, étymologies... et qui pourra être exploré, non moins finement, grâce à d'autres et complexes fonctionnalités de recherches. 

Nous conservons ces aprioris.

Primo : le langage n'est que l'atome d'une imperceptible émergence au regard de l'insondable complexité de la création.

Secundo : si pareille transmutation est possible, sa quantification est du même ordre que le point précédent, c'est à dire qu'elle vient ajouter une seconde couche, plus infinitésimale encore, au processus

 Ce qui le rapproche du dérisoire et de l'insignifiant, mais pas de manière absolue.

Auteur: Mg

Info: 3 juin 2021

[ expérimentation ] [ linguistique collective ]

 

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étymologie

Pour Friedrich Max Müller, la culture indienne védique représente une adoration de la nature et les dieux sont des forces actives de la nature qui ont été personnifiées, des phénomènes physiques convertis en personnages. Selon lui la mythologie est une "maladie du langage", c'est à dire que le mythe transforme des concepts en êtres et en récits. Ainsi les "dieux" ne furent à l'origine que des idées abstraites, désignées par des noms communs, abstractions transformées par la suite en personnalités imaginaires devenues noms propres. Ainsi du dieu central des Indo-européens, qui apparaît sous divers termes, Zeus, Jupiter, Dyaus Pitar. Tous venant du mot Dyaus que Mûller analyse comme "brillance" et qui précède les mots 'deva', 'deus', 'theos' comme vocables communs pour un dieu, ainsi que les noms de 'Zeus' et 'Jupiter'. En son hommage les brahmanes ont sanskritisé son nom, Max Müller devenant "Moksha Mula" (racine de délivrance)

Auteur: Müller Friedrich Max

Info: wiki et autres sources.

[ indicible théologie ] [ oecuménisme ] [ divinités ] [ idiomes ]

 

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étymologie

Les mots "alien" et "aliéné" trouvent tous deux leur origine dans le mot latin "alienus", qui pouvait avoir ces significations : étranger, d'un autre pays, inconnu, qui appartient à un autre, d'autrui.

Le terme désignait principalement donc quelque chose ou quelqu'un d'autre ou d'une culture différente, ce qui amenait un sentiment d'étrangeté ou de méconnaissance.

En langue anglaise et au fil du temps alien sera petit à petit associé à des êtres extraterrestres ou à des créatures de l'espace.

Le verbe "aliéner" s'est formé à partir de la même racine latine. Il signifie se sentir isolé, éloigné ou déconnecté des autres ou de soi-même. Il fait souvent référence à un sentiment de séparation ou de détachement, résultant généralement de facteurs sociaux, émotionnels ou psychologiques.

Il s'agit donc d'un sentiment d'altérité ou de déconnection, une fois projeté vers l'extérieur, une autre vers l'intérieur.

Auteur: Mg

Info:

[ exotique ]

 

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astronomie

JE VIS une galaxie spirale dans la constellation de la Chevelure de Bérénice, une région discrète du ciel à laquelle l’astronome grec Aristarque de Samos se plut à donner au troisième siècle avant Jésus-Christ le nom d’une reine de l’Égypte ancienne : Bérénice avait fait vœu de sacrifier sa chevelure aux reflets d’or si son époux revenait indemne de sa guerre contre les Assyriens. Le pharaon rentra victorieux et Bérénice déposa les mèches de ses cheveux coupés aux pieds d’une statue de la déesse de l’amour. L’offrande ayant disparu dans la nuit, le pharaon crut à un vol et sa colère ne s’apaisa que lorsque l’astronome grec de la cour, la nuit d’après, lui désigna trois nouveaux astres et lui apprit qu’Aphrodite, la déesse de l’amour, avait accepté l’offrande de son épouse : métamorphosés en étoiles, les cheveux d’or de Bérénice étaient à présent accrochés là-haut, dans le ciel nocturne.

Auteur: Ransmayr Christoph

Info: Atlas d'un homme inquiet

[ étymologie ] [ légende ]

 

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islam

Le général Tarik, qui conquit l’Espagne en 711, était un Berbère de l’Afrique du Nord mettant ses forces au service de la religion musulmane. On lui doit même le nom de Gibraltar qui étymologiquement signifie "montagne de Tarik". De manière tout aussi éloquente quant à l’adhésion des peuples à la cause arabe, l’armée de Tarik était riche de douze mille Berbères et ne comptait qu’à peine trois cents Arabes.

Ces conquêtes menées avec l’énergie de la foi aboutirent à un immense empire administré par différents souverains, portant le nom de calife, accompagnés de toute une hiérarchie dont les noms s’imposèrent peu à peu dans notre langue, entre autres les émirs, leurs gouverneurs, et les vizirs, leurs ministres. L’histoire même du mot khalife ou calife en reflète la dimension religieuse : l’arabe halifa, d’où est issu le khalife, désigne en effet le "successeur" et en l’occurrence le successeur de Mahomet.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ historique ] [ étymologie ] [ maures ] [ envahisseur ]

 

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étymologie

Le vocabulaire grec est d’une remarquable simplicité pour désigner l’olivier et l’huile d’olives. ELAA, ELAIA désignent à la fois l’olivier et son huile ; ELAION, l’huile d’olives ; la différence est simplement de genres. Les étymologistes, les lexicographes sont muets sur l’origine du vocable. Par ailleurs, les grecs utilisent le verbe chrIO : toucher légèrement, frotter, oindre ; le verbe grec dérive de la racine indoeuropéenne ChRI, attestée dans le sanscrit avec le sens de frotter, d’arroser. De ChRIO dérive chRISTOS, oint, enduit. C’est évidemment l’origine du nom de Christ. Les lexicographes indiquent que le mot n’a reçu son acception religieuse que très tardivement et sous l’influence chrétienne. Nous ne devons pas oublier néanmoins que ChRIO devait faire partie du vocabulaire rituel ancien, en Grèce, puisqu’on rapporte que l’Omphalos de Delphes était enduit chaque jour d’huile parfumée ; Delphes était un lieu de culte tout à fait archaïque, rattaché par ses légendes à la tradition hyperboréenne.

Auteur: Laget Francis

Info: L'Olivier symbolique dans Liber n°6, printemps 2021, page 137

[ lien symbolique ]

 
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bêtise

- Vous savez d'où vient le mot "imbécile" ? De "imbecille", qui n'a pas de bâton. Allusion au fait qu'il est toujours nécessaire d'être soutenu par une béquille si on ne veut pas choir. Vivre sans s'appuyer sur aucun dogme, aucun principe rigide, aucun tuteur, c'est courageux, non ? J'espère être un imbécile et le rester le plus longtemps possible.
Lucrèce Nemrod hocha respectueusement la tête.
- Je me reconnais aussi dans le terme de "stupide", poursuivit Katzenberg. "Stupide", du latin "stupidus". Frappé de stupeur. Le stupide est celui qui s'étonne de tout, et donc s'émerveille de tout. J'espère rester longtemps stupide. "Idiot" signifie "particulier" en grec. Un idiotisme c'est une particularité de la langue. J'espère être quelqu'un de particulier. Quant à "con", eh bien, il s'agit du sexe de la femme. N'est-ce pas l'association de ce qui existe de plus charmant et de plus fertile ? J'espère vraiment être un con, doublé d'un stupide idiot imbécile.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le Père de nos pères

[ étymologie ]

 

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