Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 384
Temps de recherche: 0.0502s

peur

Romain avait commencé à comprendre et avait déjà compris à moitié, quand le maître en se déplaçant a laissé voir un seau qui était posé à terre ; alors Romain comprend encore mieux, parce que le maître avait pris la patte d'une des bêtes, pendant que Joseph tenait le seau...
"La maladie !"
Le mot avait été écrit tout à coup dans la tête de Romain, et il lut le mot dans sa tête, puis s'arrêta net, dans le même moment que le maître, l'ayant enfin vu venir, lui criait : "Halte !" ayant tourné la tête vers lui sans se redresser.
"Reste là... Bouge plus... Laisse le mulet où il est..."

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: In "La Grande peur dans la montagne", éd. Grands Écrivains, p. 67

[ contagion ] [ avertissement ] [ mot symbole ]

 
Commentaires: 6
Ajouté à la BD par Benslama

nuit de l'âme

[...] si ton cœur se dessèche dans les déserts, subis ; souffre le désespoir et la paralysie de ta volonté ; c’est ton centre le plus intime qui va être labouré, bouleversé, écartelé. Toutes les tentations accourent, les plus dégoûtantes, les plus séduisantes, les plus grossières, les plus subtiles. Subis. Ne bouge pas. Reçois les rafales. Regarde en toi sans ciller. Tu te crois rejeté du Père parce qu’en ce moment tu te vois tel que tu es ; ton esprit défaille dans des agonies sans cesse renaissantes de désagrégation, de dénudement, d’impuissance ; il tombe tout vif en enfer. Aucun homme, aucune lecture, ne peut t’aider ; le remorts, l’impossibilité de prier, de penser, d’agir, t’écrasent.

Auteur: Sédir Paul Yvon Le Loup

Info: "Forces mystiques et conduite de la vie", bibliothèque des amitiés spirituelles, Paris, 1956, page 45

[ épreuve ] [ solitude ] [ souffrance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

intellectualisme

J'ai étudié la littérature comparée à Cornell. Le structuralisme était vraiment le truc de l'époque. L'idée de lire et d'écrire étant comme une sorte de jeu du langage. Il y avait beaucoup d'attrait pour cela. C'est bien de pouvoir y penser comme un machin ludique. Mais il y a une autre façon de voir les choses. C'est "Ecoute, je veux juste être sincère. Je veux écrire quelque chose, te faire ressentir des trucs, et peut-être que tu vas te bouger et faire quelque chose." Il semble que le monde est en si mauvais état de nos jours que nous n'avons pas le temps à perdre avec des jeux de langage. Voilà mon sentiment.

Auteur: Vollmann William T.

Info:

[ perte de temps ] [ dénigré ]

 

Commentaires: 0

maturation

Le chemin archétypique, c'est celui que suit le serpent qui se tortille pour monter, qui se tourne et se retourne, jusqu'à atteindre le sommet. La loi archétypique nous apparaît souvent comme un renoncement, un immobilisme. La plupart des gens sont terriblement impatients, et même ils se désespèrent, car rien ne bouge, ils n'avancent pas, tout fait obstacle. Ils ne comprennent pas que c'est ainsi que ça doit être, que c'est vraiment leur seule chance d'y arriver. Car ils ne pourront faire autrement que de mûrir progressivement, et ce qu'ils voudraient saisir d'un coup, ce ne sont que des illusions en eux, et non pas les fruits patients de la croissance et du développement.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'analyse des visions"

[ apprentissage ] [ assimilation ] [ découragement ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Harolds Rosenberg a dit : "un homme politique est un intellectuel qui ne pense pas".
C'est un peu court.
Il aurait pu préciser "qui ne pense qu'en fonction de son réel immédiat"
On ne peut réfléchir ainsi et philosopher sérieusement en recherche d'un idéal.
Le politique gamberge beaucoup.... à assurer sa survie. Et ce n'est pas une mince affaire, il faut des qualités particulières pour ceci, les plus importantes : adaptations et maitrise du langage.
Le premier humain qui a réussi à faire croire à un mot dans le sens qu'il désirait fut le premier politique. Faire bouger les autres sans user de ses muscles, quel pouvoir, quelle avancée, chez un primate musculaire !

Auteur: Mg

Info: 29 mai 2013

[ langage ]

 

Commentaires: 0

agir

A vrai dire, ce qui englobe la totalité de l’expérience humaine ne relève pas de l’intellect, mais du vouloir dans le sens premier du mot. L’intellect peut poser toutes sortes de questions – et c’est même son droit le plus strict -, mais c’est trop lui demander que d’en attendre une réponse définitive, car ce n’est pas dans sa nature. La réponse gît profondément ensevelie dans le fondement même de notre être. Le faire éclater en plein jour requiert la plus fondamentale secousse de la volonté. Cela accompli, les portes de la perception s’ouvrent et une nouvelle vision se présente, jusqu’à ce jour jamais imaginée. L’intellect propose mais ce n’est pas lui qui dispose.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 55

[ vie psychique ] [ superposition des grilles de lecture ] [ fonctionnement opératoire ] [ bouger ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

réveil

Il se rendit immédiatement compte qu'il y avait un problème  : on lui avait envoyé la mauvaise gueule de bois. Quelque part dans le nord de la Rhodésie, il y avait un éléphant mâle qui s'était saoulé avec des fruits de marula fermentés, avait traversé un village voisin et s'était endormi dans un fossé. Et qui se retrouvait maintenant agréablement surpris de se voir accueillir cette  journée avec ce seul  léger mal de tête qui suit quelques bouteilles de bon vin rouge... Peut-être pourrait-il faire corriger cette malheureuse petite confusion s'il prenait contact avec les autorités compétentes, mais il devrait le faire sans bouger la tête ni ouvrir les yeux. Sinon, il mourrait de douleur.

Auteur: Beauman Ned

Info: The Teleportation Accident

[ gdb ] [ erreur d'aiguillage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

instant

Kendra observait le paysage qui défilait, brouillé par la vitesse, à travers la vitre du quatre-quatre. Comme le mouvement finissait par lui donner le tournis, elle se mit à fixer un arbre. Elle le suivit des yeux tandis qu'il se rapprochait, passait comme une flèche le long de la voiture et s'éloignait peu à peu derrière elle.
Est-ce que la vie était ainsi se demanda-t-elle. On pouvait regarder en avant vers l'avenir ou en arrière vers le passé, mais le présent bougeait trop vite pour qu'on puisse le saisir. On y arrivait quelquefois, peut-être, mais ce jour-là pas du tout. Ce jour-là, ils roulaient sur une autoroute sans fin à travers les collines boisées du Connecticut.

Auteur: Mull Brandon

Info: Fablehaven, tome 1 : Le sanctuaire secret

[ littérature ] [ transport ] [ vitesse ]

 

Commentaires: 0

fascination

Au bout d'un moment, comme la douleur s'apaisait, il rouvrit les yeux. Le fleuve mesurait quatre cents mètres de large ici, grande balafre lumineuse entre les levées. Il semblait presque lisse, scintillant au soleil tel une nappe de crème ou de soie délavée, mais Kit, une fois accoutumé à la luminosité, vit que la surface était semée de creux et de bosses plutôt que lisse et qu'elle bougeait lentement, imperceptiblement, devant lui.
Rasali avança d'un pas et il sursauta. "Je suis désolé, dit-il en riant. J'ai passé combien de temps à la contempler ? En fait... je ne me rendais pas compte.
- Personne ne se rend compte." Le regard de la femme trahissait un certain amusement.

Auteur: Kij Johnson

Info: Un pont sur la brume

[ absorbé ] [ contemplation ] [ science-fiction ]

 

Commentaires: 0

accident

Je suis allongé contre la montagne, juste un peu engourdi. J'ai dû perdre connaissance. Max et Yves, mes compagnons de parapente, ont posé leur voile à côté de la mienne. Le docteur Max prend les choses en mains : il creuse un trou devant mon visage pour me permettre de respirer et alerte la station par radio. Je ne comprends pas pourquoi ils ne me touchent pas. Je leur parle, ma respiration est calme, alors pourquoi me demandent-ils sans arrêt si je peux respirer ? Un brin d'herbe me chatouille la narine, j'éternue, je ris. Yves me parle comme à un enfant ; il a l'air de trembler. Il me semble que je ne peux plus bouger !

Auteur: Pozzo di Borgo Philippe

Info: Le second souffle suivi du Diable gardien

[ tétraplégique ]

 

Commentaires: 0