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paranormal

Ainsi pour Bender, le Poltergeist était-il l'expression de conflits psychologiques refoulés ou réprimés, poussant certains adolescents ou jeunes adultes à exprimer leur mal-être sur ce mode pour le moins inhabituel.
Psychologue clinicien, mais aussi sociologue, Hans Bender prenait en compte le champ social dans lequel évoluaient les déclencheurs de Poltergeist. Il fut l'un des premiers à aborder les aspects psycho-pathologiques dans une perspective diagnostique. Il accédait de ce fait à une compréhension originale de la PK, lui permettant de mettre à jour et résoudre des situations conflictuelles aiguës s'exprimant sur ce mode. Le Poltergeist était à considérer comme un symptôme porteur d'un sens latent à décoder et comme l'expression originale d'un conflit intérieur. Nous verrons aussi, et ce sera l'objet de ma réflexion, combien ce mode d'expression réalise une étonnante, originale et remarquable solution économique pour la psyché du sujet.
L'institut pour les zones frontières ou IGPP a développé, sous la conduite de Bender, puis de ses collaborateurs et successeurs une recherche interdisciplinaire sur le psi. Il compte aujourd'hui pas moins de quatre départements de recherche, axés sur une des préoccupations majeures de la parapsychologie actuelle : les relations entre l'esprit et la matière.

Auteur: Djohar Si Ahmed

Info: Pour une psychanalyse des expériences exceptionnelles.

[ sciences ] [ psychokinèse ]

 

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éducation

L'exaltation de l'enfant-roi, mode actuelle s'il en est, rend impossible une action véritable sur les jeunes délinquants. Notons que cette croyance postmoderne est absolument sans précédent historique... Le nazisme hitlérien fut, historiquement, la première idéologie à exalter l'adolescence, à donner l'adolescence comme modèle de référence. Les jeunesses hitlériennes "Hitlerjugend" n'admiraient pas les adultes, elles s'auto célébraient. On comprend cette dérive. Le nazisme déteste la culture et magnifie l'instinct ; or l'instinct est adolescent. Les jeunesses hitlériennes apprenaient à détester l'ordre adulte... Le culte de la jeunesse reste au milieu de nous comme un héritage caché du nazisme. Et pas seulement sous la forme un peu ridicule d'un "jeunisme" de pub... La relation maître-élève existait depuis l'antiquité... L'idée que nous aurions plus à apprendre des jeunes qu'à leur enseigner pulvérise la relation éducative de base. Or cette relation est constitutive de la civilisation... L'idéologie de l'"enfant-roi" mine les fondements de la société... Les jeunes de la rue ont besoin d'adultes à imiter. Ils ont besoin de maîtres... Quand ils n'en trouvent pas les adolescents constituent, au mieux, des bandes de loubards (ceux-là au moins ont de la vitalité); au pire, des pseudo-bandes tout aussi infantiles, affaissées et déprimées des "Loft Story".

Auteur: Barreau Jean-Claude

Info: Bandes à part

[ enfant-roi ]

 

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ligne de conduite

- [...] Je veux savoir ce que j’ai à faire et comment je dois vivre ?

- Ce que tu as à faire, mon cher ? Sois honnête, ne mens jamais, ne souhaite pas la maison de ton prochain, bref relis les dix commandements : tout cela y est écrit pour l’éternité.

- Assez, assez, tout cela est si vieux, et puis ce ne sont que des mots, alors qu’il faut agir.

- Eh bien, si tu es en proie à un trop grand ennui, tâche d’aimer quelqu’un ou quelque chose, ou même tout simplement de t’attacher à quelque chose.

- Vous riez toujours ! Ensuite, qu’est-ce que je ferai tout seul, avec vos dix commandements ?

- Mais tu les mettras en pratique, en dépit de tes questions et de tes doutes, et tu seras un grand homme.

- Ignoré de tous.

- Il n’est rien de caché qui ne se découvre un jour.

- Vous plaisantez toujours !

- Eh bien, si tu prends tout si à cœur, le mieux est de tâcher de te spécialiser au plus tôt. Fais-toi architecte ou avocat. Tu auras alors une occupation véritable et sérieuse, tu te calmeras et tu oublieras tous ces enfantillages.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'Adolescent", éditions Gallimard, 1998, traduit par par Pierre Pascal, pages 229-230

[ conseils ] [ sens de la vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

guerre

Combien de morts dans le bombardement de Hambourg lors de la nuit du 24 au 25 juillet 1943 ? Il y avait au-dessus de la ville 791 bombardiers. Les raids se sont succédé jusqu'aux 2 et 3 août. Les avions ont déversé 8 300 tonnes de bombes, 900 000 personnes se sont retrouvées sans abri et il y a eu 40 000 morts et 125 000 blessés.
L'incendie de la ville propage une chaleur de 800 degrés et crée une aspiration d'air qui a la force d'un vent de cyclone. Au moins 20 000 immeubles sont en feu.
Une adolescente de quinze ans raconte que sa mère l'enveloppe dans des draps mouillés, la pousse hors de l'abri en lui criant : "Cours !" Une chaleur intense la saisit. Elle se trouve plusieurs fois face à un mur de flammes. "J'avais l'impression d'être emportée par la tempête", dit-elle.
L'asphalte a fondu.
"Il y a des gens sur la route, certains déjà morts, d'autres encore vivants mais pris dans l'asphalte... Leurs pieds s'y sont collés, puis ils ont pris appui sur leurs mains pour essayer de se dégager. Ils sont là, sur les mains et les genoux, à hurler..."
Si les mots ont un sens, c'est l'ENFER. ENFER.

Auteur: Gallo Max

Info: 1943, le souffle de la victoire

[ atroce ]

 

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puberté

L'enfant de douze ans a atteint un point d'équilibre et d'épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d'œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l'univers qui l'entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n'est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c'est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d'âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l'œil fuyant, buvant avec avidité les ordures du cinéma et du music-hall, bref un adolescent.
Le sens de l'évolution est clair. Le temps de la fleur est passé. Il faut devenir fruit, il faut devenir graine. Le piège matrimonial referme bientôt ses mâchoires sur le niais. Et le voilà attelé avec les autres au lourd charroi de la propagation de l'espèce, contraint d'apporter sa contribution à la grande diarrhée démographique dont l'humanité est en train de crever. Tristesse, indignation. Mais à quoi bon ? N'est-ce pas sur ce fumier que naîtront bientôt d'autres fleurs ?

Auteur: Tournier Michel

Info: Le Roi des Aulnes

[ métamorphose ] [ hommes-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

double existence

Ce récit et la magie d'Internet permettent de nous familiariser avec quelques vies singulières. Celles de l'espagnol Francisco del Puerto au XVIe siècle en Uruguay. De James Morill (1824 - 1865) dans le queensland australien et celle, mieux documentée, du français Narcisse Pelletier en Australie vers 1890. Ces deux derniers, adolescents, furent sauvés ou épargné, avant d'être adoptés et intégrés durant un grand nombre d'année par deux tribus locales anthropophages avant de réintégrer la civilisation. Chacune de ces histoires mériterait de longs récits, par exemple pour conter comment Narcisse Pelletier fut récupéré de force et amené dans un poste militaire de l'extrême nord-est Australien (d'où il tenta de s'échapper) parce que la présence d'un blanc dans une tribu sauvage était insupportable à la représentation hiérarchique d'alors, celle des colonisateurs omniscients - nous. Ou comment ce même Pelletier termina sa vie comme gardien de phare, avec la houle, le fil de l'horizon et les embruns comme musique d'accompagnement à ses aller-et-retour mentaux... méditations insensées sur sa double vie. " Mourir de ne pas pouvoir penser à la fois ces deux mondes. Mourir de ne pas pouvoir être en même temps blanc et sauvage", selon la formule de François Garde dans le récit romancé qu'il a fait de la vie du vendéen.

Auteur: Mg

Info: avril 2014, à propos du livre, Ce qu'il advint du sauvage blanc

[ colonialisme ] [ aborigène ]

 

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romantisme

Eté, j'ai cherché trop longtemps A lutter contre votre grâce ; Ce soir, mon coeur est consentant, Je suis voluptueuse et lasse. Je vais près des obscurs lilas, Dans l'ombre du marronnier tendre, Comme une âme qui dit "Voilà, Mon coeur ne veut plus se défendre." Tout m'ensorcelle, tout me nuit, La nue est légère et tremblante, Le désir, sur la douce nuit, Glisse comme une barque lente, Un train passe, brûlant plaisir, Sa voix transperce l'atmosphère, Les nerfs brisés l'on veut mourir, Pourtant l'on veut vivre. Que faire ? Ah ! Je voudrais qu'un jeune coeur Fût ce soir près de mon épaule, Il respirerait ma langueur Plus romantique que le saule. Je lui dirais : "Ce n'est pas vous, C'est toute la nuit qui me tente, C'est elle qui me fait le cou D'une colombe haletante. "Vous n'êtes qu'un adolescent, C'est à la nuit que je dévoile Mon coeur qui fond, l'or de mon sang, Et mon corps triste jusqu'aux moelles. "Tous les arbres sont sensuels, Toute la nuit est désarmée, Et ses sanglots continuels Montent dans le ciel de fumée... "Voyez comme l'air est fleuri. Ne dites rien, je ne réclame Que vous, que vos regards meurtris, Soyez une âme qui se pâme, Une bouche pleine de cris, Et pleurez, mon enfant chéri..."

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ poème ]

 
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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

célébrité

L'Empereur ressemblait à bien des choses.
A un tennisman pour commencer, car c'est en short blanc et raquette à la main qu'il nous accueillit et nous pria de l'attendre au "salon de conversation" où serait servi le déjeuner. A un noceur sans entrain quand il nous eut rejoints, en costume blanc, ses yeux fatigués protégés par des lunettes noires. A un chef de gang qui s'entourait, selon la rumeur, de jolis drôles, cercles de pouvoir où se cotoyaient les membres d'une secte qui vénérait Bouddha, Jésus et Victor Hugo, une poignée de bonzes fous, quelques catholiques enclins à confondre goupillon et matraque, et un ancien chauffeur de taxi promu chef de la sécurité.
A le voir si fatigué, si mou, on songeait aussi au joueur effréné qui dilapidait des fortunes sur les tapis verts des casinos de la Côte d'Azur, au séducteur auquel ses bonnes fortunes valaient le titre d'Empereur des boîtes de nuit, à un quadragénaire au visage d'adolescent mal dégrossi qui se défiait d'une destinée qui l'avait fait monter sur le trône à l'âge de douze ans. Et enfin au père attentionné qui livrait ses seules batailles dans la chambre de son fils, à coups de polochons, pendant que son pays menacé d'éclatement s'enlisait dans la guerre.
Bref, l'Empereur ressemblait à bien des choses, sauf à un empereur.

Auteur: Masson Christophe

Info: Le Manuel de Géographie

[ démystifier ]

 

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Justification non voulue pour police routière

Nous étions des adolescent et ma cousine Tanya me conduisait à une party. Il faut savoir que Tanya est une vraie blonde. Nous roulions donc et arrive une voiture de police derrière nous. Tanya alors accélère et dépasse une voiture. La bagnole des flics nous suit. Alors Tanya accélère de plus belle et dépasse une nouvelle voiture. Puis une troisième. Maintenant nous sommes la voiture de tête sur la route. Alors la bagnole des flics nous dépasse, nous coince et on les voit maintenant marcher vers nous, flingue à la main. Alors Tanya n'ouvre pas sa fenêtre mais sa porte. Le flic la bloque violemment avec son pied et lui indique de rester dans la voiture. Nous sommes maintenant faces contre terre. Alors ma copine explique à l'officier de police que quand elle l'a vu derrière elle a pensé que c'était parce qu'il poursuivait la voiture devant elle. Et que quand ils ont aussi dépassé elle avait pensé que ce devait être la voiture suivante qui était en cause. Et que, finalement, qu'ils étaient simplement pressés, probablement à la chasse de quelque bandit... c'est pourquoi ils devaient la dépasser. Nous sommes toujours au sol. Ils y a maintenant au moins 10 policiers autour de nous... tous morts de rire. Ils nous ont dé menottées et laissé partir. Je vous jure qu'elle était vraiment sincère.

Auteur: Internet

Info:

 

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émerveillement

Pour la première fois je mangeais à la cantine.

J’ai bientôt onze ans et je pousse un plateau le long de deux rails en métal. Il fallait faire vite, choisir entre la peste et le choléra, pressée par les grands. Sous mes yeux s'étalaient les splendeurs de la nourriture industrielle. Enfin la France s'exprimait dans mon assiette : cordons bleus, carottes râpées, hachis Parmentier, concombre à la crème, céleri rémoulade. Tous ces mets exotiques étaient pour moi synonymes de modernité et de liberté. Salé, acide, tiède. Je jubilais de faire mon entrée dans le monde grâce à la cuisine du réfectoire. […] Je rencontrais des jeunes filles fraîches et françaises qui pourraient me faire sortir de mon territoire hispanique moyenâgeux entouré de barbelés. La première à me tendre la main portait le prénom prometteur de Flavie. En me liant à elle, je tournais le dos aux autres comme moi, les filles du rez-de-chaussée, espagnoles, portugaises et yougos. Je devenais un peu française.

Rêvant de m'appeler Sophie ou Julie, je tenais parfaitement mon rôle de jeune fille modèle devant les parents des copines qui m'invitaient à dîner, à dormir. Je jouais au singe savant. Oh, qu'elle est cultivée pour une fille de femme de ménage ! […] J’avais grandi comme une souris de laboratoire en captivité, j'avais enfin trouvé la sortie du labyrinthe que mes parents avaient construit autour de moi.

Auteur: Larrea Maria

Info: Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, pp 75-76

[ enfantin ] [ adolescent ] [ libération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel