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homme-végétal

Le fait est qu'on a méprisé ces peuples et leur savoir pendant des siècles et que les plantes psychoactives sont au centre de leur façon de connaître le monde et que, ma foi, ça contredit le paradigme occidental. Ça, déjà, en soi, c'est intéressant ; c'est même trop intéressant pour ne pas en parler. On est dans un cas de blocage épistémologique.

Auteur: Kounen Jan

Info: Plantes et chamanisme : Conversations autour de l'ayahuasca et de l'iboga

[ retranchement mental ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

lire

Biologiquement et intellectuellement, la lecture permet à l'espèce d'aller " au-delà de l'information donnée " pour créer à l'infini les pensées les plus belles et les plus merveilleuses.

Auteur: Wolf Maryanne

Info:

[ dépassement ] [ imagination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

Apprendre à lire commence dès qu'un enfant est pris dans les bras et qu'on lui lit une histoire. La fréquence à laquelle cela se produit, ou ne se produit pas, au cours des cinq premières années de l'enfance s'avère être l'un des meilleurs indicateur en faveur d'un apprentissage ultérieur de la lecture.


Auteur: Wolf Maryanne

Info: Proust and the Squid : The Story and Science of the Reading Brain

[ bouquiner ] [ éveil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

En d'autres termes, seul un tiers des enfants américains du XXIe siècle lit actuellement avec une compréhension et une rapidité suffisantes précisément à l'âge où leur apprentissage futur en dépend. La quatrième année représente une ligne Maginot entre l'apprentissage de la lecture et l'apprentissage de l'utilisation de la lecture pour penser et apprendre. 

Auteur: Wolf Maryanne

Info: Proust and the Squid : The Story and Science of the Reading Brain

[ lecture ] [ primordiale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Il existe peu de miroirs plus puissants de l'étonnante capacité du cerveau humain à se réorganiser pour apprendre une nouvelle fonction intellectuelle que l'acte de lire. L'aptitude du cerveau à apprendre à lire repose sur sa capacité protéiforme à établir de nouvelles connexions entre des structures et des circuits initialement consacrés à d'autres processus cérébraux plus fondamentaux qui ont bénéficié d'une plus longue existence dans l'évolution humaine, tels que la vision et le langage parlé. [...] nous venons au monde programmés avec la capacité de modifier ce qui nous est donné par la nature, afin de pouvoir le dépasser. Il semblerait que nous soyons, dès le départ, génétiquement prêts à faire des percées.

Auteur: Wolf Maryanne

Info: Proust and the Squid : The Story and Science of the Reading Brain

[ plasticité cognitive ] [ abstraction ] [ surpassement ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

délinquance

Les bureaux des prisons des États américains le savent bien ; nombre d'entre eux prévoient le nombre de lits de prison dont ils auront besoin à l'avenir en se basant sur les statistiques de lecture des élèves de troisième ou quatrième année.

Auteur: Wolf Maryanne

Info:

[ éducation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ouverture

Garde toujours présent à l’esprit que la nature n’est pas Dieu; qu’un homme n’est pas une machine; qu’une hypothèse n’est pas un fait : et sois sûr que tu n’auras pas bien compris, là où tu croiras découvrir quelque chose de contraire à tes principes.

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

[ distanciation ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

romantisme psychiatrique

Les propagandistes de l’antipsychiatrie se complaisent fort souvent dans des situations ambigües. C’est ainsi que Laing voit dans la schizophrénie " une stratégie particulière qu’une personne inventerait pour supporter une situation insupportable " (Politique de l’expérience, p.80). Or il faut bien reconnaître que le schizophrène n’est nullement un stratège et qu’il n’invente rien du tout, car on ne devient pas schizophrène à volonté ; le mystère de la maladie mentale, comme celui de l’amour, c’est qu’il est toujours possible de lui trouver des causes, des motifs, des mobiles, mais que pourtant, pas plus qu’on ne décide de tomber amoureux de quelqu’un, pas davantage on ne décide de devenir un malade mental.

En outre, Laing et Cooper affirment que la société est folle, ce qui, hélas, est fort souvent incontestable ; mais Laing se souvenant des analyses de Hegel et de celles de Sartre sur l’être-pour-autrui affirme que le schizophrène est celui que la société force à devenir tel en le schizophrénant, en le chosifiant comme schizophrène et en se donnant ensuite le beau rôle de décréter : C’est un schizophrène. Mais on pourrait retourner cette argumentation contre Laing en lui faisant remarquer qu’il a commencé par chosifier la société comme société-repoussoir pour pouvoir affirmer ensuite qu’elle était effectivement folle et repoussante.

Enfin l’attitude de Laing à l’égard de la folie est des plus équivoques. D’un côté il reconnaît que la maladie mentale existe, qu’elle exige des soins, une mise en observation dans une clinique psychiatrique et qu’il faut tenter de réinsérer le malade dans la société (cf. R. D. Laing, Le moi divisé, p.25). Mais d’un autre côté, la maladie mentale le fascine et jouit à ses yeux d’un grand prestige ; il voit, en effet, en elle la possibilité d’un extraordinaire voyage et les premiers pas d’une initiation à l’inconnu. Il est ainsi tenté de s’embarquer sur la nef des fous car il trouve dans la folie une démarche de créativité proche de ce que le Zen appelle Satori. C’et pourquoi l’on peut lire, chez Laing, de nombreux récits et analyses de maladies-voyages (cf. La politique de l’expérience, p. 101).

Auteur: Brun Jean

Info: "Les vagabonds de l'occident", Desclée, Paris, 1976, page 105

[ critique ] [ ambivalence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

invasion

Il y avait longtemps qu'ils préparaient leur coup et, un matin, ils passèrent à l'action. Tous en même temps.

Sortant de leur monde souterrain des égouts, les rats montèrent à l'assaut de la civilisation, en une seule gigantesque armée qui déferla dans les coulisses de la capitale. Les rats savaient où se diriger et ils le prouvèrent en commençant par saboter les centrales électriques pour couper le courant, vital pour l'homme, inutile pour eux. Ensuite ils envahirent tous les centres nerveux et commerciaux de l'alimentation, se livrant à un pillage impossible à réprimer. Ils n'étaient pas invincibles, mais ils avaient le nombre pour eux. Un rat mort était instantanément remplacé par dix autres rats agressivement en vie.

La panique des citadins tourna très vite à l'hystérie, avivée par l'épouvante et la répulsion.

Cela se passait par une journée caniculaire de juin qui faisait de toute la ville un gigantesque brasier de puanteur toxique, de merde bétonnée surchauffée, de pollution qui bouffait chaque centimètre cube d'air stagnant.

Le soir même, contre toute attente, on vit les rats regagner leurs égouts, titubants, à moitié asphyxiés, intoxiqués. Ils ne revinrent jamais à la surface du sol. Il fallait être un humain pour supporter, à l'air libre, de pareilles conditions de vie.

Auteur: Sternberg Jacques

Info: 188 contes à régler - les rats

[ homme-animal ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

La supériorité pratique des grandes religions chrétiennes, c'est qu'elles doraient pas la pilule. Elles essayaient pas d'étourdir, elles cherchaient pas l'électeur, elles sentaient pas le besoin de plaire, elles tortillaient pas du panier. Elles saisissaient l'Homme au berceau et lui cassaient le morceau d'autor. Elles le rancardaient sans ambages :

" Toi petit putricule informe, tu seras jamais qu'une ordure ... de naissance tu n'es que merde ... est-ce que tu m'entends ? ... c'est l'évidence même, c'est le principe de tout ! Cependant, peut-être ... peut-être ... en y regardant de tout près ... que t'as encore une petite chance de te faire un peu pardonner d'être comme ça tellement immonde, excrémentiel, incroyable ... c'est de faire bonne mine à toutes les peines, épreuves, misères et tortures de ta brève ou longue existence. Dans la parfaite humilité ... La vie, vache, n'est qu'une âpre épreuve ! T'essoufle pas ! Cherche pas midi à quatorze heures ! Sauve ton âme, c'est déjà joli ! Peut-être qu'à la fin du calvaire, si t'es extrêmement régulier, un héros, de " fermer ta gueule ", tu claboteras dans les principes ... mais c'est pas certain ... un petit poil moins putride à la crevaison qu'en naissant ... et quand tu verseras dans la nuit plus respirable qu'à l'aurore ... mais te monte pas la bourriche ! C'est bien tout ! ... fais gaffe ! Spécule pas sur des grandes choses ! Pour un étron c'est le maximum !  ... "

Ça ! c'était sérieusement causé ! Par des vrais pères de l'Église ! Qui connaissaient leur ustensile ! qui se miroitaient pas d'illusions !

La grande prétention au bonheur, voilà l'énorme imposture ! C'est elle qui complique toute la vie ! Qui rend les gens si venimeux, crapules, imbuvables. Y a pas de bonheur dans l'existence, y a que des malheurs plus ou moins grands, plus ou moins tardifs, éclatants, secrets, différés, sournois ...

" C'est avec les gens heureux qu'on fait les meilleurs damnés. "

Le principe du diable tient bon. Il avait raison comme toujours en braquant l'Homme sur la matière. Ça n'a pas traîné. En deux siècles, tout fou d'orgueil, dilaté par la mécanique, il est devenu impossible. Tel nous le voyons aujourd'hui, hagard, saturé, ivrogne d'alcool, de gazoline, défiant, prétentieux, l'univers avec un pouvoir en secondes ! Éberlué, démesuré, irrémédiable, mouton et taureau mélangé, hyène aussi. Charmant. Le moindre obstrué trou du cul, se voit Jupiter dans la glace. Voilà le grand miracle moderne. Une faculté gigantesque, cosmique. L'envie tient la planète en rage, en tétanos, en surfusion. Le contraire de ce qu'on voulait arrive forcément. Tout créateur au premier mot se trouve à présent écrasé de haines,  concassé, vaporisé. Le monde entier tourne critique, donc effroyablement médiocre. Critique collective, torve, larbine, bouchée, esclave absolue.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Mea Culpa (1936)

[ sincère ] [ démystifiant ] [ désillusionnant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel