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masques

La modestie est bien une vertu inventée principalement à l'usage des coquins, car elle exige que chacun parle de soi comme s'il en était un : cela établit une égalité de niveau admirable et produit la même apparence que s'il n'y avait que des coquins.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851, Collection Quadrige, PUF 1943, p.46

[ rapports humains ]

 

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crapule politique

Je n’accepte pas, quant à moi, que l’on présente Hitler comme un criminel aberrant dont il serait impossible d’expliquer clairement et de façon rationnelle les motivations. Hitler est aussi normal que tous les coquins qui, au nom du progrès, ont défendu le pouvoir et le profit, ainsi que l’élimination de la vie jugée inférieure.

Auteur: Aicher Otl

Info: Chacun sa guerre, pp 46, 47

[ dictateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

casse-pieds

Quand je dis que les gens qui ne sont pas irréprochables valent souvent mieux que les autres, c'est que j'en ai fait l'expérience. La notion absolue du devoir rend les gens secs, étroits, bornés, finit par faire d'eux des mécaniques détestables. Un coquin est souvent un homme supérieur, mal à l'aise au milieu de nos préjugés.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Passe-temps, oeuvres, Mercure de France 1988 <p.138>

[ pédants ] [ truand ]

 

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vacheries

L'autre, l'homme à l'habit vert, le bourgeois riche, avec sa torve de gueule de faux Gréco, ses décorations de Paul Bourget macérées dans le foutre rance et l'eau bénite, ces oscillations entre l'Eucharistie et le bordel à pédérastes qui forment l'unique drame de sa prose aussi bien que de sa conscience, c'est l'un des plus obscènes coquins qui aient poussé dans les fumiers chrétiens de notre époque.

Auteur: Rebatet Lucien

Info: à propos de François Mauriac

[ France ]

 

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femmes-hommes

Dans les Mémoires de Bachaumont, à la date du 30 mars 1778, on peut lire : L'autre jour, Mme de la Villemenue, vieille coquette qui désire encore plaire, a voulu essayer ses charmes surannés sur Monsieur de Voltaire le philosophe ; elle s'est présentée à lui dans tout son étalage et, prenant occasion de quelque phrase galante qu'il lui disait et de quelques regards qu'il jetait en même temps sur sa gorge fort découverte :
- Comment, s'écria-t-elle, Monsieur de Voltaire, est-ce que vous songeriez encore à ces petits coquins-là ?
- Petits coquins, reprend avec vivacité le malin vieillard, petits coquins, Madame ! ce sont bien de grands pendards !

Auteur: Larchey Lorédan

Info: L'Esprit de tout le monde/Berger-Levrault 1892

[ réparties ]

 

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canevas

On voit d’abord Arletty, jeune fille dauphinoise… de ce pays où l’on fabrique des petites jeunes filles jolies et fanatiques et huguenotes encore… Et puis allant à Paris… gagner sa vie… Et puis fréquentant les milieux protestants de Paris… un jeune élève pasteur, Jérôme, protestant, l’adore… Le jeune ménage genre Armée du Salut… mais elle est mutine, sex-appeal du tonnerre… on joue de l’orgue, elle chante à ravir, les jeunes bourgeois et les ouvriers et les coquins et les harengs viennent l’admirer et lui faire des atteintes au Temple de Courbevoie-la-Garenne… Elle est vertueuse mais le diable est après elle… malgré elle… ce satané charme !...  


Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: "Arletty, jeune fille dauphinoise", scénario de 1948, jamais produit, monté ni adapté. La trame retrace la vie d’un couple parti évangéliser les "sauvages" en Afrique puis les gangs de Chicago, en passant par le harem d’un maharadjah. Pour finir au Tour du Monde, à Montrouge, un bouge tenu par le Diable, dans lequel Arletty danse et chante, pendant que son mari pasteur, Jérôme, oublie ses sermons dans l’alcool.

[ esquisse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conformisme

Vous savez, le succès du socialisme est dû pour une grande part à la sentimentalité. Le malheur, c’est qu’on tombe parfois sur des sous-lieutenants enragés qui se mettent à mordre. Ensuite, il y a les purs coquins ; de braves gens, en somme, qui peuvent être fort utiles ; cependant, on perd beaucoup de temps avec eux, car il faut les surveiller de près. Enfin, la force principale, le ciment qui relie tout, c’est la crainte de l’opinion. C’est une force cela ! Je me demande qui nous devons remercier pour avoir si habilement travaillé les esprits que personne n’a plus une seule idée à soi. Ils auraient honte de penser par eux-mêmes.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "Les démons", trauction de Boris de Schloezer, éditions Gallimard, 1955, page 363

[ propagande ] [ politique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-femme

[...] il m’était difficile de contredire un homme venant de perdre une épouse bien-aimée et de lui jeter à la face que cette femme n’était qu’une vulgaire menteuse et qu’elle avait failli le faire devenir fou d’inquiétude pour satisfaire ses instincts de comédienne. Il serait en effet imprudent de révéler à un mari la vérité sur les agissements de sa femme ! Le plus drôle, c’est que je n’hésiterais nullement à dénoncer les torts du mari devant une épouse. Une femme reconnaît volontiers qu’un homme est un propre à rien, un escroc, un opiomane, un coquin et même un ignoble pourceau sans que pour autant ces accusations diminuent d’un iota son affection envers le coupable. Les femmes sont des réalistes en diable !

Auteur: Christie Agatha

Info: Meurtre en Mésopotamie

[ hommes-par-femme ]

 

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euthanasie

"Nous nous retrouverons en rêve": tels furent les derniers mots que je chuchotai à l'oreille de Brenin pendant que le vétérinaire le piquait dans une veine de la patte droite- je revois la patte, la veine- pour lui injecter une dose mortelle d'anesthésique. Il partait alors que je finissais ma phrase. J'aime à penser qu'il n'était de toute façon plus là: il était en Alabama, à enfouir son museau dans la fourrure de sa mère; il était à Knockduff avec Nina et Tess, à bondir dans des océans d'orge, tandis que le timide soleil irlandais se levait sur une scène d'une splendeur dorée, nimbée de brume; il courrait dans Wimbledon Common, filant dans les bois à la poursuite des écureuils et de ces coquins lapins; il jouait avec elles dans les vagues clémentes de la Méditerranée.

Auteur: Rowlands Mark

Info: Le philosophe et le loup : Liberté, fraternité, leçons du monde sauvage

[ loup ] [ homme-animal ] [ séparation ]

 

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guerre

Les scandales qui se révèlent en ce moment me donnent une jouissance intense. Enfin, il n'y a pas au monde que les imbéciles, je parle des deux côtés, qui se font trouer la peau. Il y a aussi les malins qui emplissent leurs poches. Quel beau pamphlet on pourrait écrire, cinglant, moqueur, joyeux, pitoyable, méprisant, comique, semblable à un grand éclat de rire, sur tout cela. D'un côté les imbéciles, les héros, comme on dit, le malheureux troupeau, parti ivre de grandes phrases, saoulé de mensonges, pour tuer et se faire tuer, leurs veuves plus ou moins plongées dans le chagrin. De l'autre, les grands coquins faisant superbement leurs affaires, tout en criant : La patrie avant tout, gloire aux héros. Ah ! il faudrait un grand talent, quel beau morceau ce serait. Pour moi, je jubile. Mieux, je jouis intellectuellement de cet admirable spectacle social. Je n'aime pas la bêtise, l'imbécillité servile, la jocrisserie. J'apprécie bien autrement les malins qui ont su faire leurs affaires, que les mille pauvres diables qui n'ont su que mourir pour de prétendus grands mots. Au moins, il y aura eu dans cette histoire quelques individus intelligents.

Auteur: Léautaud Paul

Info: 4 octobre 1917 I p.1025

[ spectacle ] [ ironie ]

 

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