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musique

... le film "The Girl Can't Help It" en 1956 m'a complètement mis dedans, en particulier de voir Gene Vincent et les Blue caps... ils avaient vraiment l'air dangereux. J'ai commencé a vouloir avoir ma propre guitare... un autre facteur de motivation fut l'effondrement du rock en 1959. Elvis sous les drapeaux, Budy Holly mort, il n'y avait plus aucun vrai danger. Durant la nuit tout le monde s'appelait Johnny Ceci ou Johnny cela et ils chantaient tous cette terrible musique avec des chandails au cou en V. Ainsi c'était comme "mais qu'est-ce que vous foutez avec ma musique, bâtards ? Je ne vais pas me faire voler ça!" C'est ainsi je pense que nous avons décidé de la ramener...

Auteur: Beck Jeff

Info: Yardbirds

[ rock ] [ réaction ] [ guitare ]

 

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concept psychanalytique

[...] il ne s’agit pas d’autre chose que du complexe d’Œdipe, dont le drame apporte une dimension nouvelle, nécessaire à la constitution d’un monde humain achevé, et en particulier à la constitution de l’objet. Celle-ci, loin d’être corrélative d’une maturation instinctuelle prétendue génitale, dépend de l’acquisition d’une certaine dimension symbolique. 

[...] il s’agit de ce qui, sous un biais quelconque, vient à se révéler à l’enfant comme la privation fondamentale dont est marquée l’image de la mère. [...] Et c’est à cette privation que le père doit apporter quelque chose. C’est aussi simple que le bonjour de la copulation – ce qu’elle n’a pas, celle-là, qu’il le lui donne – Bon Dieu, qu’il le lui foute.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 448-449

[ défini ] [ explication ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humour

Anakawa : Viens chez moi je fais une teuf en impro y'a pas mes parents ! Bières à volontés et tout ! :P
Chh : Je peux pas je suis avec ma copine...
Anakawa : Putain mec t'es sérieux ! En plus tu m'as pas dis qu'elle était malade ?
Chh : Si, mais justement. Faut que je passe du temps avec elle, que je sois là pour elle. Elle a besoin de moi en ce moment, elle est mal dans sa peau, elle stresse pour ses exam's, ses parents lui foutent la misère... Elle est vraiment pas bien. Tant pis si elle est malade, je serais toujours là pour elle. C'est toute ma vie, je la laisserai pas tomber pour une vieille soirée de merde.
Anakawa : ...
Chh : Non je déconne, j'arrive.

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ adolescent ] [ dialogue-web ]

 

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fonction sociale

Tu nous demandes ce que nous faisons, où nous travaillons, continua Philippe. C'est justement le problème. La plupart des gens s'identifient à leur travail. Sans leur boulot, ils seraient perdus. C'est la source de leur identité. C'est ce qu'ils sont. Beaucoup de gens ne font que travailler. Ils ont besoin de ce genre de structures pour donner un sens à leur vie, pour se sentir épanoui. Mais tu trouves ça épanouissant, un boulot de secrétaire ? Avec du temps libre, tu peux tout faire ! Les seules limites sont celles de ton imagination. Pour la plupart des gens, la vie n'a pas de sens. Ils ne savent pas pourquoi ils sont là et ils s'en foutent. Nous, nous avons la chance d'être différents. Nous n'avons pas besoin d'un boulot pour nous tenir occupés. Nous, nous pouvons vivre !

Auteur: Bentley Little

Info: L'ignoré

[ situation personnelle ] [ labeur ] [ dépendance ] [ réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

interaction

(...) les expérimentateurs expérimentés conseillent aux jeunes scientifiques de ne pas travailler avec les chats. Il semblerait en effet que, dans certaines circonstances, si vous donnez à un chat un problème à résoudre ou une tâche à exécuter pour trouver de la nourriture, il va le faire assez rapidement, et le graphique qui donne la mesure de son intelligence dans les études comparatives connaîtra une courbe ascendante assez raide. Mais, [Vicky Hearn] cite ici un de ces expérimentateurs, "le problème est que, aussitôt qu'ils ont compris que le chercheur ou le technicien veut qu'ils poussent le levier, les chats arrêtent de le faire. Certains d'entre eux se laisseront mourir de faim plutôt que de continuer l'expérience". Elle ajoute laconiquement que cette théorie violemment anti-behavioriste n'a jamais été, à sa connaissance, publiée. La version officielle devient : "n'utilisez pas de chats, ils foutent les données en l'air".

Auteur: Despret Vinciane

Info: Penser comme un rat

[ sciences ] [ homme-animal ] [ insoumission ] [ subversion ]

 

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misanthrope

Je vais être franc : je n’aime pas la plupart des gens – ils me fatiguent, me pompent l’air, me sortent par les yeux, me détroussent, me mentent, me baisent, me trompent, me donnent des leçons, m’insultent, m’adorent ; mais surtout ils parlent parlent PARLENT jusqu’à ce que je me sente comme un chat fourré par un éléphant. Disons juste que j’en retire aucun plaisir, à la longue ces choses-là me font du mal. Dans les usines et les abattoirs, les gens n’ont pas le temps de parler, et rien que pour ça je souhaiterais remercier la bonté de mes patrons pleins aux as. J’entends jamais leurs voix même quand ils me foutent à la porte, et de tous les fils de pute que vous avez rencontrés je suis sans doute celui qui démissionne et qu’on débarque le plus ; mais j’entends jamais leurs voix ; c’est noble et délicat c’est courtois, je mets juste les voiles et ne pense même pas à tirer sur quelqu’un depuis un toit.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Henry Miller, 16 août 1945

[ usure ] [ casse-pieds ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

néo libéralisme

Les plus riches ont décidé de nous faire une guerre (...) Je fréquente des riches à Paris et leur indifférence est totale. Si tu leur dis qu'en Espagne, à 60 ans, on peut être obligé de travailler pour 2,60 euros de l'heure, ils s'en foutent. Tu te rends compte qu'ils sont déjà prêts pour ce monde-là. Dans leur tête c'est réglé: pour les pauvres, ça va être très dur, et ils s'en tamponnent. J'ai eu longtemps l'impression que les riches ne se rendaient pas bien compte, mais là, je crois que c'est pire que ça: c'est concerté, c'est ce qu'ils veulent, que les gens s'enfoncent dans une misère noire. Ils ne voient pas le travailleur comme un être humain mais comme un problème à gérer. Mais ma colère est une colère de vaincu. Dans les années 1980 quand il aurait fallu durcir le propos, quand existaient encore des structures de résistance, on aurait dû lutter beaucoup plus, mais on n'a pas compris, à l'époque, que leur idée, c'était d'en finir avec nous. Ces gens sont au delà du cynisme.

Auteur: Despentes Virginie

Info:

[ inhumain ] [ ploutocrates ]

 

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inerties

J'ai toujours été insoumis, paresseux donc réfractaire actif... séditieux, fouteur de binz par fuite, refuge ou refus, et toutes autres justifications possibles pour conforter mon existence.

Ce matin je me suis trouvé une analogie avec le staphylocoque doré ; plus le système tente de me contrôler, me confiner, m'éliminer... plus je suis résistant, virulent et dangereux. Même conscient qu'au final je perdrai et disparaitai, comme tout système, mais bien plus rapidement. Avec cette "égoïste illusion" de faire partie de la minorité qui pose des questions moins superficielles, répétitives, casse-pieds et terre-à-terre que la plupart, insistant, plus je vieillis, sur la dangerosité de l'uniformisation, de la surpopulation et du vieillissement des hommes. Bref je ne crois pas à la déification d'un humain qui fonce avec allégresse dans le brouillard de la compétition et du progrès technologique, armé de bons sentiments anthropocentriques qui font de sa race une prédatrice stupide pusiqu'elle scie la branche sur laquelle elle est assise.

Disant ceci j'ai d'une part l'impression de parler comme tout le monde, et de l'autre, le sentiment être incapable d'adapter mon comportement. Les habitudes sont plus fortes que nous, ce ne sera que contraints et forcés que nous en changerons.

Auteur: Mg

Info: 8 oct. 2019. A l'orée 2022, influencé par mes lectures de Lynn Margulis, je m'identifie désormais encore mieux au spirochète.

[ sociologiques ] [ psychologiques ] [ sur son erre ] [ autoportrait ] [ confession ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

déception

— J'essayais d'arrêter de boire et je sentais bien que je n'y arriverais pas en restant chez moi, mais je ne voulais pas aller dans une clinique ou un centre de cure, vous comprenez. Mon frère avait une maison où il n'allait que l'été — c'était au mois d'octobre — alors je l'ai appelé et je lui ai demandé s'il pouvait me la prêter une semaine ou deux, le temps que je me remette d'aplomb. Il a dit que c'était d'accord. Je me suis mis à faire ma valise en me disant que j'étais heureux d'avoir une famille, heureux d'avoir un frère, heureux qu'il soit prêt à me donner un coup de main. Mais là-dessus le téléphone a sonné, c'était mon frère, et il m'a dit qu'il en avait discuté avec sa femme, il m'a dit qu'il était désolé, qu'il ne savait pas comment me dire ça, mais que sa femme avait peur que je mette le feu à la maison. Tu comprends, m'a-t-il dit, tu pourrais t'endormir avec une cigarette allumée à la main, ou oublier d'éteindre le gaz. Bref, ils avaient peur que je foute le feu à leur maison, et à son grand regret il ne pouvait pas me la prêter. J'ai dit bon, d'accord, et j'ai redéfait ma valise.

Auteur: Carver Raymond

Info: Qu'est-ce que vous voulez voir ? Vandales

[ revirement ] [ crève-coeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

responsabilité

Bernet a découvert et continue à découvrir avec des yeux de moins en moins ébahis la violence viciée, la lie d'une ville où sont venus s'échouer tous les inadaptés qu'il n'a jamais vus dans son Comminges natal, parce que, trop visibles, ils déguerpissent tôt des campagnes pour se fondre dans la faune de la ville : les prévenus retors, les délinquants d'à peine douze ans et déjà plus vicelards qu'un maquignon, les macs, les camés... Tous ces gens non recyclables. Bernet doute parfois, sent bien qu'il va y laisser des plumes et que, s'il doit un jour changer d'orientation, détourner la tête pour ne plus voir tout ça, il faut qu'il le fasse tout de suite, avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il ne soit lui-même devenu incapable de faire autre chose que ça, incapable d'avoir d'autres fréquentations que ces gens-là et des flics, fêlés comme il finira par l'être.
Le brigadier-chef Decrest ne relève pas quand il lui parle ainsi. Lorsqu'il lui pose une question, elle répond à côté. Que dire à un bon élément, sain et sympathique comme Bernet : 'Vous avez raison, foutez le camp avant qu'il ne soit trop tard, fuyez, retournez dans vos montagnes et faites facteur ou ouvrez un tabac-presse ?' Que deviendrait la Police nationale si tous ses éléments sensés en désertaient les rangs ? Que deviendrait-elle, elle, en tant que chef, si seuls les cow-boys restaient ?

Auteur: Séverac Benoît

Info: Le Chien arabe, p. 218

[ société ] [ conscience ]

 

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