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souvenirs posthumes

Pour tous ceux dont l’ami est mort
Le plus poignant
C’est de penser comme ils allaient vivants –
A tel ou tel moment –
Leur costume, un dimanche,
Un style de Coiffure –
Une espièglerie connue d’eux seuls
Perdue, dans le Sépulcre –

Quelle chaleur ils montrèrent, tel jour,
On s’y croirait presque –
Tant cela semble proche –
Et maintenant – ils en sont à des Siècles –

Quel plaisir ils prenaient, à vos propos –
On voudrait toucher leur sourire
Et l’on plonge ses doigts dans le gel –
Quand était-ce – Au juste –

On avait invité des Gens à prendre le thé –
Des Connaissances – un petit nombre –
Et bavardé en intime avec cette Chose Grandiose
Qui ne se souvient pas de vous –

Au-delà des Saluts, et des Invitations –
Des Entretiens, et des Serments –
Au-delà de toutes Nos hypothèses –
Voilà – le Vif du Chagrin !

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 17, 509, traduction Claire Malroux

[ deuil ] [ présence mentale ] [ élégie collective ]

 

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racisme

(Vers 1770 l’officier David-Philippe de Treytorrens ramène avec lui de Saint-Domingue une noire à Yverdon. Cette dernière donnera naissance à un garçon, dont le statut va créer la dispute) 

Quel est le statut de ce garçon? La question opposera la commune d'Yverdon à la famille Treytorrens lors d’un  litige qui va durer 44 ans. L’origine du différend tient à la promesse faite par la famille Treytorrens à Pauline Buisson, morte en 1826, d’accorder la bourgeoisie à son enfant. Mais l’héritier des Treytorrens, moins riche que ses aïeuls, refuse de s’acquitter des frais. Il défend que c’est à la municipalité de régulariser l’enfant. A défaut, ce serait reconnaître que l’esclavage existe toujours sur le territoire vaudois.

En 1826, illustrant les préjugés sur la sexualité débridée des Africains, l’avocat de la commune lance à la famille Treytorrens:

"Vous avez introduit dans la commune l’Africaine Pauline Buisson, cette négresse au sang ardent, véritable matière inflammable expédiée d’un climat brûlant. Vous l’avez mise en communication avec des hommes, et aussitôt la mèche s’est allumée, l’explosion s’en est suivie et la bombe, en éclatant, a vomi un petit négrillon dont vous ne savez pas comment vous défaire; voilà le dommage que vous devez réparer!" 

Le différend financier se terminera par un règlement à l’amiable en 1834. Hélas Samuel Buisson est mort deux ans plus tôt, apatride.

Auteur: Michaud Léon

Info: Rapporté en 1958 dans le Journal d'Yverdon

[ suisse ] [ préjugés ] [ femme-par-homme ]

 

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avidité industrielle

A la fin des années 1970, son labo [à Richard Smalley, chimiste] de la Rice University (Texas) collabore avec Exxon à la mise au point d’un appareil laser capable de vaporiser n’importe quoi. En 1985, en vaporisant des échantillons de carbone, Smalley et ses partenaires, Harold Kroto et Robert Curl, découvrent une molécule inconnue, composée de 60 atomes, et ayant la forme d’un ballon de foot : 20 hexagones et 12 pentagones soudés en sphère. En hommage à Buckminster Fuller, l’architecte des dômes géodésiques, ils baptisent leur trouvaille "Buckminsterfullerène", vite abrégé en "Buckyballs" ou fullerènes voire C60, en référence au nombre de ses atomes. Les laboratoires se jettent sur les fullerènes, et des Japonais découvrent qu’on peut les assembler en nanotubes aux propriétés étonnantes. Cent fois plus résistants et six fois plus légers que l’acier, ils peuvent entrer dans la composition de nouveaux matériaux. […] L’industrie les utilise vite dans une foule de secteurs qui vont du spatial à l’informatique et à la supraconductivité, des pneus et des crèmes solaires au traitement de l’eau et à la production d’électricité. Si vite que les études de toxicité ne révèlent qu’après-coup la nocivité des nanoparticules. Inhalées par des rats, celles-ci attaquent leurs poumons comme l’amiante. Pis, leur petite taille leur permet de circuler dans le corps et de franchir même la barrière hémato-encéphalique protégeant le cerveau […]. Les nanomatériaux nous réservent peut-être une pandémie de cancers.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 134-135

[ principe de précaution ] [ innocuité ] [ recherche et développement ] [ science-industrie ]

 
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absoluité

Il n’y a de puissance que dans la conviction. Un raisonnement n’est fort, un poème n’est divin, une peinture n’est belle, que parce que l’esprit ou l’oeil qui en juge est convaincu d’une certaine vérité cachée dans ce raisonnement, ce poème, ce tableau.

Un petit nombre de soldats, persuadés de l’habileté de leur général, peuvent enfanter des miracles. Trente-cinq mille Grecs suivent Alexandre à la conquête du monde ; Lacédémone se confie en Lycurgue, et Lacédémone devient la plus sage des cités ; Babylone se présume faite pour les grandeurs, et les grandeurs se prostituent à sa foi mondaine ; un oracle donne la terre aux Romains, et les Romains obtiennent la terre ; Colomb, seul de tout un monde, s’obstine à croire à un nouvel univers, et un nouvel univers sort des flots. L’amitié, le patriotisme, l’amour, tous les sentiments nobles, sont aussi une espèce de foi.

C’est parce qu’ils ont cru que les Codrus, les Pylade, les Régulus, les Arrie, ont fait des prodiges. Et voilà pourquoi ces coeurs qui ne croient rien, qui traitent d’illusions les attachements de l’âme, et de folie les belles actions, qui regardent en pitié l’imagination et la tendresse du génie, voilà pourquoi ces coeurs n’achèveront jamais rien de grand, de généreux : ils n’ont de foi que dans la matière et dans la mort, et ils sont déjà insensibles comme l’une, et glacés comme l’autre.

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info: Génie du christianisme

[ dépassement ] [ irrationnel ] [ crédo ]

 

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couple

Le mariage est l’incarnation de l’amour : dans l’acte et son fruit, mais bien plus encore dans le quotidien de l’existence. Amour de chair dont la tiédeur s’émeut comme s’épanouit la fleur, et qu’une autre étreinte brise jusqu’au sang pour en délivrer une nouvelle vie. Mais surtout amour fidèle, qui confirme chaque jour la promesse une fois donnée, scellée sur les lèvres de l’adolescente comme elle le sera sur le front du mourant. Amour vivant, qui ne fuit pas la réalité mais l’affronte, sur lequel les ans passent en vain parce qu’il renaît à chaque heure. Un tel lien n’est pas servitude mais liberté. Il permet au jeune homme de dépasser le désir en le comblant, et de découvrir enfin, grâce à l’amour d’une femme, la camaraderie et l’amitié avec les femmes. Le vrai mariage n’absorbe pas l’homme dans la société, en en constituant une à sa mesure il l’aide à se maintenir seul en le sauvant du désespoir de l’être. Là est l’unique lieu humain où il puisse parler à autrui comme à soi-même, expliciter une solitude en termes de langage : du moins s’il le tente. Alors le foyer est celui qui ranime, la maison, la forteresse d’où repart l’assaut. La vie conjugale se fige vite en habitudes, mais s’il y a mariage elles sont détruites par le mouvement qui porte la personne vers la personne. Le bonheur est puissance de joie, et la joie éclate. Il n’est pas un terme, mais un départ pour un malheur plus haut.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, page 97

[ femme-homme ] [ éloge ] [ fidélité ]

 

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vingtième siècle

Les théories en cours à l’époque (vers 1920) s’appuient notamment sur les travaux des sexologues Havelock Ellis, Karl Ulrichs et Richard von Krafft-Ebing. Ce dernier distingue plusieurs stades dans l’homosexualité féminine, moins étudiée pourtant que l’homosexualité masculine : la femme ne se trahissant pas par son apparence extérieure ou ses caractéristiques mentales, la femme choisissant de porter des vêtements masculins, la femme prétendant être un homme et enfin la femme ne présentant que ses organes génitaux comme attributs féminins – en somme, leurs pensées, leurs actions et leur apparence sont celles d’un homme. Havelock Ellis, lui, ne considère pas l’homosexualité comme une maladie, point de vue novateur pour son époque. Il a lui aussi sa propre échelle dans les degrés du saphisme : de l’amitié passionnée à "l’invertie active". (Havelock Ellis, Sexual Inversion, 1897, cité par F. Tamagne, Histoire de l’homosexualité en Europe Berlin, Londres, Paris, 1919-1939, Editions du Seuil, 2000, p. 239.) L’idée la plus audacieuse vient de Karl Heinrich Ulrichs, homosexuel lui-même, qui invente "la notion d’uranisme" à savoir pour un homosexuel masculin, avoir "une âme de femme dans un corps d’homme 78". Il va jusqu’à définir l’homosexualité masculine comme un "troisième sexe" et rencontre un grand succès en son temps. (Karl Heinrich Ulrichs, cité par F. Tamagne, Histoire de l’homosexualité en Europe Berlin, Londres, Paris, 1919-1939, Editions du Seuil, 2000, p. 233.) Concernant l’homosexualité féminine, moins étudiée, cette idée pourrait être inversée, à savoir qu’une femme homosexuelle aurait donc une âme d’homme dans un corps de femme.

Auteur: Compain Marthe

Info: note en bas de la page 174 de sa thèse sur M. Havet

[ genres sexuels ]

 

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détresse existentielle

Quant au doute angoissant sur les apparences,

Quant à cette inquiétude, somme toute, que nous serions trompés,

Qu’espoir, confiance en soi ne seraient qu’hypothèses,

Qu’identité après la mort, une fable magnifique,

Que les choses que je vois, qui sait, animaux, hommes, arbres, montagnes, eaux vives et brillantes,

Ciel du jour, ciel nocturne, couleurs, densité, formes, ne sont (c’est d’ailleurs vrai) qu’apparitions, que le réel en soi est encore à connaître

(Je ne compte plus les fois où émanant d’elles-mêmes je suis trompé, je suis moqué par elles,

Le nombre de fois où je me prends à penser que moi ni aucun homme n’entendons rien à elles),

Que le réel donc ne me semble ce qu’il est (et c’est sans doute le cas) que du point de vue où je suis, et qu’il pourrait bien s’avérer (ce qui est assez vraisemblable) tout autre qu’il me semble, voire ne pas être du tout, si les points de vue étaient totalement différents ;

Ces doutes, ces soupçons, curieusement, dans mon cas, trouvent leur réponse chez mes amants, chez mes amis,

Comme lorsque l’ami que j’aime voyage à mon côté ou qu’il me tient la main,

Comme lorsque l’air subtil, insaisissable, au point que les mots ni la raison ne semblent plus tenir, nous berce, nous entoure,

Car alors je me sens lourd d’une inouïe et incommunicable sagesse, et je me tais, je ne demande rien,

Bien incapable de résoudre la question des apparences ou de l’identité après la mort,

Je suis indifférent, je suis satisfait, que je sois assis ou que je marche,

Celui qui a cure de ma main m’a pleinement assouvi.

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Calamus, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 63

[ remède ] [ amour ] [ évidence immédiate ]

 

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suicide

- Oui, j’ai sauté du quatrième étage dans la cour avec mon bébé. Et, arrivés en bas, le petit était sur moi et sans la moindre égratignure. Moi non plus d’ailleurs, pas même un bras cassé – c’est bien le plus étonnant -, seulement des entailles aux joues. On me les a très bien recousues. Vous pouvez voir les cicatrices toutes fraîches.
Et elles admirent les cicatrices et elles admirent aussi la femme.
Entre alors un homme tout rond et gentil. La femme dit : "Voici mon ami."
Son ami ? Et l’autre alors ? Celui pour lequel elle a eu tant de chagrin qu’elle a sauté d’une fenêtre ? Cet ami lui apporte une quantité d’énormes sandwiches et de salade de pommes de terre. Et la grosse, sans cesser de manger, le prend dans ses bras. Comme tout cela est simple !
Elles entendent l’ami lui dire : "Si tu ne guéris pas, alors je ne t’apporterai plus rien à manger. Tu pourras alors recommencer à te jeter par la fenêtre jusqu’à ce que tu en meures."
Ils rient, s’embrassent et mangent.
Quand il est parti, la grosse femme revient vers elles. "Et où est ton bébé ?" lui demande la jeune fille rousse.
- A l’orphelinat, répond-elle.
- Mais quand je serai guérie, j’aurai le droit de le reprendre, j’épouserai mon ami et tout sera bien.
- Mais tu n’es donc pas guérie ? lui demande-t-on.
- Oh non, dit-elle tristement, je n’ai plus le droit de me servir de ma machine à coudre.
- Pourquoi ?
- Ah, c’est terrible ! Il y a deux ou trois tout petits bonshommes plus petits encore que mon pouce, qui habitent ma machine. Et quand je couds, ils se mettent à pousser des cris effroyables et à pleurer, car l’aiguille les perce de part en part, et même la nuit, leurs sanglots me réveillent parce que leurs blessures les font énormément souffrir. Je ne sais pas comment tout ça va tourner, car je gagne ma vie en faisant de la couture.

Auteur: Unica Zürn Nora Berta Ruth

Info: Dans "L'homme-jasmin", pages 82-83

[ folie ] [ étrange ] [ trivial ]

 

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biographie

La notice du Monde, en regard de sa tribune, nous présente Alain Badiou (1937-…) comme "philosophe, dramaturge et romancier, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure". En fait, il est surtout un bourgeois et un héritier, un "fils de" - en l’occurrence de Marguerite et Raymond, déjà, tous deux, normaliens supérieurs. Le fils Badiou ne sort pas des faubourgs mais de la mairie de Toulouse, dirigée par son père entre 1944 et 1958. Entre ses sept et vingt-et-un ans. Cela crée un habitus du pouvoir et de ses pompes. Sa manie mathématique, il l’a également héritée de son père, lui-même agrégé, comme il en a hérité son adhésion au PSU et son entrée à Normale Sup. Au fond, et c’est son trait le moins répulsif, Badiou est un bon fils et un bon élève qui pense mériter son élévation – par son travail, son application, sa rigueur, sa fidélité aux préceptes reçus et assimilés. Un fanatique consciencieux, inflexible et bénin comme un frère inquisiteur ou un fonctionnaire du Parti. Il est notable qu’il n’élève pas la voix dans les débats "au sein du peuple", confiant dans la toute-puissance de l’argument, puisque son argument possède la toute-puissance de la vérité. Ses sentences d’extermination, il les réserve à "l’ennemi", de même qu’il se réserve la distinction entre l’ami et l’ennemi, en fonction de son interprétation des textes : De la contradiction (1937) et De la juste solution des contradictions au sein du peuple (1957). Gare, simplement, à ne pas glisser d’un camp à l’autre, en s’opposant par exemple à ses exégèses. S’il faut brûler des corps pour sauver des âmes, l’intellectuel aux mains blanches, aux petits yeux plissés, aux lèvres minces et serrées, au ton docte et posé, fera brûler des corps ; fidèle en cela au texte qui lui en donne le pouvoir. Au texte qui lui donne le pouvoir. Il pense sincèrement être le premier de sa promo en marxisme et il aurait trouvé affreusement injuste de ne pas gravir tous les degrés du cursus honorum, maître-assistant à la fac de Reims, professeur à l’université de Vincennes, puis à Normale Sup, etc.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Alain Badiou nous attaque", page 38

[ vacherie ] [ origines ] [ castes ] [ France ]

 
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anti-capitalisme

"It's capitalism stupid !"

En lisant cet article du Guardian, je me suis vraiment dit que le mot "capitalisme" transpirait entre toutes les lignes, sans être prononcé :

Les entreprises de combustibles fossiles " prennent l’humanité à la gorge", déclare le chef de l’ONU dans une attaque virulente. (Climate crisis | The Guardian)

"Le Guardian comprend que M. Guterres est courroucé par le comportement récent des entreprises de combustibles fossiles, qui ont récolté une manne grâce aux prix de l’énergie ayant flambé en raison de la guerre en Ukraine. Une grande partie de ces bénéfices faramineux est susceptible d’être investie dans une nouvelle exploration et une nouvelle expansion des ressources en combustibles fossiles."

Profits, réinvestissement des profits dans l’investissement en capital, expansion, etc.

Il reste un problème de "framing" de la part de Guterres quant à la causalité des phénomènes. Il reste à la surface des choses. Ce n’est pas tellement l’industrie fossile ou du tabac ou de l’amiante le problème. Le fait que ces secteurs s’engagent dans des stratégies de lobbying dilatoires est contingent à leur cœur d’activité. En fait, n’importe quel actionnaire d’entreprise qui verrait ses profits menacés agirait strictement de la même manière, peu importe le cœur d’activité.

On doit remonter la chaîne causale pour pouvoir identifier, derrière le comportement de ces secteurs, le comportement général du capitalisme (néolibéral). Toute entrave à la maximisation du profit et à l’accumulation du capital est combattue avec les ressources disponibles : les profits et le capital, tant que la loi l’autorise ou qu’elle ne peut pas être appliquée.

Il n’y a donc pas que les problèmes contemporains et contingents du tabac, de l’amiante ou des fossiles, il y a aussi la déforestation, la surpêche, l’épuisement des sols, l’exploitation des travailleurs, la pollution de l’espace, la surconsommation des ressources naturelles, etc.

C’est un problème structurel systémique au capitalisme : il ne contient pas de boucle de feedback pour s’autoréguler dans de nombreux domaines existentiels.

Le problème ne sera donc pas réglé par la mise au pas des industries du tabac, de l’amiante et des fossiles, mais par l’abolition du capitalisme.

Comme l’affirment certains critiques : "il n’y a pas de solution dans le capitalisme".

Auteur: Terence Pseudo

Info: Sul le blog de Paul Jorion, le 19 juin 2022

[ manque de régulations ]

 

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