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existence

Il y développait un raisonnement d'après lequel accepter l'athanasie* équivalait à refuser la mort ; mais, vie et mort étant inextricablement liées, refuser la mort équivalait à refuser la vie. Quant à lui, il avait écrit toutes ses oeuvres imprégné de la conscience de la mort inéluctable ; aucune n'aurait existé, aucune ne l'aurait pu, sans cette conscience. On ne pouvait vivre pleinement sa vie que par le refus instinctif, inconscient de la mort, sans lequel on n'accomplissait rien. Il exprimait personnellement sa vie dans la littérature, mais ceux qui l'exprimaient différemment avaient affaire par essence au même procédé. Aspirer à la vie éternelle équivalait à obtenir de vivre aux dépens de la vie.

Auteur: Priest Christopher

Info: Les insulaires. *Immortalité, du grec athanatos

[ éphémère ] [ méta-moteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

responsabilités

La vie est si effrayante. Et pleine de confusion. J’aimerais que les choses soient plus claires.
La vie n’a rien d’effrayant si tu ne t’attaches pas aux résultats. Tu veux dire : si tu ne désires rien. C’est cela. Choisis, mais ne désire rien.
C’est facile pour ceux qui n’ont personne à leur charge. Mais si on a une femme et des enfants ?
La voie du père de famille a toujours été fort exigeante. C’est peut-être la plus exigeante de toutes. Comme tu le soulignes, il est facile de ne rien vouloir quand on n’a à s’occuper que de soi-même. Il est naturel, quand on aime des gens, de vouloir leur offrir ce qu’il y a de mieux et rien d’autre.

Auteur: Neale Donald Walsch

Info: Conversations avec Dieu

[ avenir ] [ incertitude ] [ poids ]

 
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pouvoir

Le système bancaire moderne fabrique de l'argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l'iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l'argent et en un tour de mains ils créeront assez d'argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l'argent et à contrôler les crédits.

Auteur: Stamp Josiah

Info:

[ fric ] [ tromperie ] [ finances ] [ arnaque ]

 

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désengagement

Je suis hautement sociable, de façon hautement négative. Je suis l'être le plus inoffensif qui soit. Mais je ne suis pas davantage; je ne veux pas, je ne peux pas être davantage. J'ai à l'égard de tout ce qui existe une affection visuelle, une tendresse de l'intelligence -rien dans le coeur. Je n'ai foi en rien, espoir en rien, charité pour rien. J'exècre, effaré et écoeuré, les sincères de toutes les sincérités et les mystiques de tous les mysticismes, ou plutôt, et pour mieux dire, les sincérités de tous les sincères et les mysticismes de tous les mystiques. Cette nausée devient presque physique lorsque ces mysticismes sont actifs, qu'ils prétendent convaincre l'esprit des autres ou commander à leur volonté, trouver la vérité ou réformer le monde.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ neutralité ] [ inhumain ] [ distanciation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

songe

La nuit dernière, j'ai fait ce rêve. Des gens autour de moi conspirent. Ils veulent tuer quelqu'un, un prêtre. Et voilà : je suis devant le prêtre et j'ai un gourdin à la main. Les autres arrivent par derrière, frappent sur la tête du prêtre de toutes leurs forces. Le prêtre se retourne vers eux comme s'il ne sentait rien. Ils sont vaincus. On les appelle coupables. On les trouve. Mais il y a moi aussi, moi qui tenais un gourdin comme eux (et qui ne sais pourquoi : je ne voulais pas m'en servir). Je m'accuse, mais le prêtre n'accepte pas mon accusation : Non, dit-il en souriant, je vous ai vu; vous, vous étiez toujours en face de moi. Vous n'avez rien pu faire contre moi.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

[ mystère ]

 

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lâcher-prise

On s'empare des actes qui nous font du mal. On croit, on voudrait, y avoir joué le rôle principal même si ça fait mal, juste pour ne pas être totalement impuissant face à ce qui arrive. Mais toutes ces années lui ont appris que ce qui se passe dans le cœur et la tête de chacun n'appartient qu'à celui dont le souffle anime et ce cœur et cette tête. C'est le cœur de la plante. On n'est maître de rien. On peut juste accepter et mettre tout son art, toute sa vie, à comprendre ce qu'est le fil de l'eau, le sens du bois, le rythme des choses sans nous. Et c'est un travail et c'est une paix que de s'y accorder enfin. La seule vraie liberté.




Auteur: Benameur Jeanne

Info: La patience des traces

[ justifications ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pragmatisme

La relativité du temps et de l’espace dont nous parlent les astrophysiciens n’a de sens – tout comme les propriétés paradoxales mises en lumière par la physique des particules – qu’à une échelle de phénomènes qui n’est pas la nôtre. Dans notre expérience vécue, la remarque de Kant reste entièrement pertinente : "Si nous sortons de la condition subjective sans laquelle nous ne saurions recevoir d’intuitions extérieures, c’est-à-dire être affectés par les objets, la représentation de l’espace ne signifie plus rien." De même, nous avons beau savoir que la Terre tourne sur elle-même et autour du soleil, il n’en reste pas moins que, pour nous, comme le dit Husserl, "la Terre ne se meut pas". Enfin, il n’est pas vrai que "nous avons un corps potentiel, virtuel, capable de toutes les métamorphoses", ni qu’il "varie à l’infini" (Michel Serres, L’Expansion, 20 juillet 2000).

Auteur: Mandosio Jean-Marc

Info: Après l'effondrement : Notes sur l'utopie néotechnologique

[ bon sens ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agonie

Chère Madame,
Votre fils Francis est mort au bois de Belleau pour rien. Vous serez contente d'apprendre qu'au moment de sa mort, il grouillait de vermine et était affaibli par la diarrhée. Ses pieds étaient enflés et pourris, ils puaient. Il vivait comme un animal qui a peur, rongé par le froid et la faim. Puis, le 6 juin, une bille de shrapnel l'a frappé et il est mort lentement dans d'atroces souffrances. Vous ne croirez jamais qu'il a pu vivre encore trois heures, mais c'est pourtant ce qu'il a fait. Il a vécu trois heures entières à hurler et à jurer tour à tour. Vous comprenez, il n'avait rien à quoi se raccrocher : depuis longtemps, il avait compris que toutes ces choses auxquelles, vous, sa mère, lui aviez appris à croire, sous les mots honneur, courage et patriotisme, n'étaient que des mensonges...

Auteur: March William

Info: Compagnie K

[ noirceur ] [ guerre ]

 

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nouvelle technologie

Le Petit Marseillais stigmatisait, l’autre jour, comme il sied, la sauvagerie de ceux qui, sur les allées du Prado réservées aux cyclistes, déposent des tessons de verre et des clous destinés à gravement endommager les pneumatiques. À Paris et autour de Paris nous avons aussi nos malfaisants. Cochers qui s’amusent à "serrer" les vélocipédistes ; charretiers dont c’est la joie de barrer la route ; sots appartenant à toutes classes de la société et qui trouvent récréatif son de jeter, comme à Marseille, clous et morceaux de verre sur le chemin, soit de lancer leurs chiens aux mollets des pédaleurs. Contre tous ces gens-là, le Code et les règlements de police édictent des sévérités ; mais pas vu, pas pris. Qui a jeté ce cul de bouteille sur la voie ? Personne. Le cycliste crevé, qui, après avoir constaté le dégât, interroge d’un regard justement irrité l’horizon, n’aperçoit rien...

Auteur: Victor-Meunier Lucien

Info: Dans le journal "Le petit Marseillais" du 5 juillet 1896

[ fait divers ] [ moyen de locomotion ] [ coalitiion ] [ dénigrement ] [ déprédations ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

drague

Pingouinor: Ah? Raconte :) Lokelani: Oh 3 fois rien. Juste 2 mecs qui passaient, et un qui m'a dit "très joli entrejambe", normal. Pingouinor: Ah ouais, sympa comme phrase, je la ressortirai Lokelani: C'est flatteur j'ai adoré Pingouinor: j'essayerai à la plage, avec un maillot un peu petit : "Mademoiselle vous avez des lèvres pulpeuses, et je parle pas de votre bouche" Lokelani: Bah oui, c'est ça qu'on veut entendre... Pingouinor: Et vous le dites que maintenant ? Pingouinor: Mais comment voulez vous qu'on devine Pingouinor: Tu devrais toutes les noter et une fois que tu en as un bon paquet, tu publies un livre Lokelani: Je pourrais à force... Pingouinor: J'imagine bien "Salut, je souffre d'hypertrophie testiculaire, si je les vide pas toute les 4 heures je risque de mourir, et là ça fait 3h55, tu voudrais pas que je porte plainte pour non assistance à personne en danger?"

Auteur: Internet

Info:

[ sexe ] [ dialogue-web ] [ vulgarité ] [ humour ]

 

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