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enfance

Il m’arrive de songer, même si mon jeune âge a eu pour cadre une partie des deux premières décennies du vingtième siècle, que j’ai vécu les derniers jours de l’époque des pionniers. Je nageais dans le trou d’eau du ruisseau, je faisais de la luge sur le versant de la colline, je me promenais pieds nus en été, je me levais à quatre heures du matin tous les jours durant les grandes vacances pour les corvées matinales.

Auteur: Simak Clifford D.

Info: Entretien avec l’historien Sam Moskowitz, préface de l’édition du Club du Livre de Demain les chiens

[ temps révolus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

...en haussant les épaules: les hommes, ça ne pense pas!. Elles disent aussi: les hommes, ça ne sait pas, ça ne connaît pas la vie. Au mythe de la mante religieuse, elles opposent le symbole du bourdon frivole et importun. On comprend que dans cette perspective, la femme réfute la logique masculine. Elle sait qu'aux mains des hommes, la raison devient une forme sournoise de violence: les affirmations péremptoires des hommes sont destinées à mystifier les femmes.

Auteur: Beauvoir Simone de

Info: le Deuxième Sexe

[ hommes-par-femmes ] [ Sournois ]

 

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chair

quoi encore ? : rien qu’un sac ? rien que le ténébreux entassement de quatre-vingt-dix kilos de viscères, d’organes, de membranes, l’obscur dédale de canaux pompant et refoulant sans trêve leur ration d’air et de sang faute de quoi, rien que quelques instants, le sac, l’enveloppe s’affaisserait ni plus ni moins qu’une outre vide (sauf que peu à peu, en y regardant bien, elle se remettrait insensiblement à bouger, se boursoufler, imperceptiblement soulevée par l’invisible et vorace grouillement des vers)

Auteur: Simon Claude

Info: Histoire p 278

[ dégradation ] [ de profundis ] [ corps charnel ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

dépendance

J'ai arrêté de fumer le jour où je me suis retrouvée sous la douche avec une cigarette allumée entre les lèvres et une autre entre les doigts... C'était certainement le bon moment. Oh bien sûr, il y avait déjà eu quelques signes avant-coureurs ; par exemple, j'avais envie de fumer alors que j'étais déjà en train de le faire. Il faut toujours que j'arrive à l'extrême limite de quelque chose pour savoir si j'ai vraiment envie de m'arrêter.

Auteur: Greggio Simonetta

Info: La Douceur des hommes

[ exagération ]

 

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obsédé

- Hein ! C'est quoi ton sport préféré ?
Carlos pose sa fourchette. Oh non ! Il a cette lueur rebelle dans le regard.
- Le tango horizontal, répond-il.
Maman et Brittany manquent de s'étouffer.
- Carlos... lance papa sur le ton qu'il réserve aux cas extrêmes.
- La danse c'est pas vraiment du sport, affirme Brandon, sans se rendre compte que le reste de la tablée est en état de choc.
- Avec moi, si ! répond Carlos.

Auteur: Elkeles Simone

Info: Irrésistible Attraction

[ baiser ]

 

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agapè

L'amour courtois avait pour objet un être humain; mais il n'est pas une convoitise. Il n'est qu'une attente dirigée vers l'être aimé et qui en appelle le consentement. Le mot de merci par lequel les troubadours désignaient ce consentement est tout proche de la notion de grâce. Un tel amour dans sa plénitude est amour de Dieu à travers l'être aimé. Dans ce pays [d'Oc] comme en Grèce, l'amour humain fut un des ponts entre l'homme et Dieu.

Auteur: Weil Simone

Info: Publié dans les Cahiers du Sud à Marseille durant la guerre.

[ intermédiaire ] [ demande ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

travail

A 5 h ¾, arrête ma machine dans l’état d’âme morne et sans espoir qui accompagnement l’épuisement complet. Cependant il me suffit de me heurter au gars chanteur du four qui a un bon sourire – de rencontrer le magasinier – d’entendre au vestiaire un échange de plaisanteries plus joyeux qu’à l’ordinaire – ce peu de fraternité me met l’âme en joie au point que pendant quelque temps, je ne sens plus la fatigue. Mais chez moi, maux de tête...

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, 14 et 15 janvier 1935, éditions Gallimard, 2002

[ humanité ] [ baume au cœur ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

travail à la chaîne

On peut définir [...] ce qu’il y a de dégradant pour l’ouvrier dans la forme moderne du machinisme : c’est que les suites, une fois conçues par un intellectuel (un ingénieur), sont cristallisées dans des objets inertes, de sorte qu’à partir de ce moment les hommes n’ont plus qu’à exécuter indéfiniment des séries. [...]

Un travail mécanique qui respecterait la dignité humaine retournerait ce rapport. Les séries seraient confiées à la machine, les suites le monopole de l’homme.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Jacques Lafitte, Fin mars ou début avril 1936

[ mécanisation ] [ critique ] [ alternative ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

deuil

En Asie, si le noir est également associé à la mort et à l'au-delà, le deuil se porte en blanc. Pourquoi ?
Parce que le défunt se transforme en un corps de lumière, un corps glorieux ; il s'élève vers l'innocence et l'immaculé ; En Occident, le défunt retourne à la terre, il redevient cendres, il part donc vers le noir.
Jusqu'au XVIème siècle, seuls les aristocrates pouvaient s'offrir un habit de deuil, le noir étant très coûteux.
Progressivement la paysannerie suivra.

Auteur: Simonet Dominique

Info: Le petit livre des couleurs. Ecrit avec Michel Pastoureau

[ couleur ]

 

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patriotisme

Un amour parfaitement pur de la patrie a une affinité avec les sentiments qu'inspirent à un homme ses jeunes enfants, ses vieux parents, une femme aimée. La pensée de la faiblesse peut enflammer l'amour comme celle de la force, mais c'est d'une flamme bien autrement pure. La compassion pour la fragilité est toujours liée à l'amour pour la véritable beauté, parce que nous sentons vivement que les choses vraiment belles devraient être assurées d'une existence éternelle et ne le sont pas.

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement

[ famille ]

 

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Ajouté à la BD par miguel