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voyage psychédélique

Son goût [le breuvage Ayahuasca] était extrêmement amer, et je sentis le liquide descendre dans mon estomac, occasionnant hauts de cœur et nausées. J’espérais ne pas être aussi malade que les autres fois où j’avais cru me vider littéralement de mes organes. Autour de moi, quelques participants se lèvent pour uriner, d’autres vomissent, et je me retiens pour ne pas vomir à mon tour. En défocalisant mon attention de sur mon estomac et de mes viscères, je ressens peu à peu une modification de mes perceptions corporelles. Je ressens à présent comme des fourmillements autour de ma bouche et mes yeux ainsi que des vibrations qui me traversent le corps. Les nausées ont disparu et je me sens bien.
Don Emilio commence à chanter un Icaros avec une voix douce, presque féminine. Je lève les yeux vers le ciel dégagé de la clairière où apparaissent des ombres et des lueurs violettes. Celles-ci prennent vite l’aspect de formes géométriques complexes et mouvantes en perpétuel changement. […]
Alors que je contemple les motifs, j’observe dans le magma mouvant des images deux lignes sinueuses qui semblent s’échapper vers le côté droit de mon regard. Celles-ci me font penser à deux petits serpents violets. Par un acte prétentieux de télékinésie sur cette matière colorée, j’essaie de transformer ces deux lignes en serpents. A peine quelques secondes passées et mon souhait est exaucé ! Les lignes ondulantes se sont métamorphosées en deux petits serpents qui s’enroulent l’un autour de l’autre, puis se démultiplient avant de disparaître. […]
A l’intérieur de ma tête, j’ai l’impression que ma conscience est en train de vibrer. Je la sens peu à peu devenir comme un ballon qui semble cogner contre les parois de mon crâne. Cette sensation s’accentue et le rebondissement de ma conscience devenue sphérique contre mon crâne devient insupportable. En l’espace d’un instant, ma conscience quitte soudainement mon corps par le sommet de ma tête et s’élance vers le ciel à toute allure ! […]
Ma conscience ressemble à une sphère de la taille d’une balle de tennis, celle-ci semble tourner sur elle-même à très vive allure. Sa couleur est orangée, tirant alternativement vers le doré et le rouge. Je contemple à présent la forêt, celle-ci est étrange, elle n’est pas statique, le "tissu" forestier semble animé de mouvements, comme une respiration.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Les plantes psychotropes et la conscience", pages 98 à 100

[ visions ] [ témoignage ] [ DMT ] [ hallucination ]

 

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métaphysique

Un pilote Turc nommé Selahattin, de la compagnie Turkish Airlines a déclaré à Sabah : "Nous étions à l'intérieur de l'espace aérien Yougoslave lorsque nous avons vu un objet à deux mille mètres d'altitude. Nous avons tout d'abord pensé à un avion. Une lumière a attiré notre attention, puis nous avons observé trois couleurs différentes à 44 miles d'altitude. C'étaient les trois couleurs primaires (rouge, jaune et bleu). La tour de contrôle d'Istanbul ne détectait aucun écho radar. Les champs de diffusion des lumières multicolores augmentèrent avant de se transformer en une boule de lumière blanche et de disparaitre".

Ce témoignage donne à penser. Les sens humains sont ce qu'ils sont, avec leurs registres et leurs limites. Ce qui est conté ici nous parlerait-il comme de quelque chose "sur la frontière", indiquant une manifestation au-delà de nos sens et de nos appareils de mesures, ces derniers étant bien sûr calibrés sur ces mêmes sens ? Un peu comme un poisson qui verrait quelques cercles concentriques à la surface de l'eau suite au choc d'une rame sans avoir conscience de l'air libre. Quelque chose qui joue à la limite de l'horizon de nos sens, ce "point de vue" de l'animal humain dont la pensée et les sens décomposent les couleurs - lumière et matière - en trois teintes de bases ? (voir mon raisonnement du 5 novembre 2012).

Tout ceci m'incite à spéculer sur la perspective que certains OVNIS sont "externes à la réalité telle que nous la concevons", voire même "produits par un autre réel, perspectible seulement d'un petit groupe d'élus", ce qui pourrait expliquer Fatima...  Ou ces témoignages de gens qui après avoir photographié ou filmé un phénomène UFO, ne retrouvent rien après-coup sur la pellicule ou sur le support numérique de leur appareil.

L'hypothèse qui vient alors serait celle d'une autre forme de perception hallucinatoire - renversante dans tous les sens du terme - puisque qu'elle pourrait être collective, ce que n'importe quel psy réfutera dans la seconde. Et la rêverie va plus loin : comment alors savoir si ces perceptions/stimuli partagées par plusieurs psychés sont externes (des machins visuels, matériels ou pas, qui apparraissent réellement dans le décor) ou internes (des machins visuels "injectés dans le cerveau depuis une autre réalité."). Philipp K. Dick, reviens !!

Auteur: Mg

Info: 21 mai 2016

[ extraterrestres ] [ questions ]

 

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première topique

La spéculation psychanalytique prend pour point de départ cette impression qu’elle retire de l’investigation des processus inconscients : la conscience ne serait pas le caractère le plus général des processus psychiques, mais seulement une fonction particulière de ceux-ci. [...] Ce que la conscience nous livre consiste essentiellement en perceptions d’excitations venant du monde extérieur et en sensations de plaisir et de déplaisir qui ne peuvent provenir que de l’intérieur de l’appareil psychique ; de ce fait, on peut attribuer au système Pc [préconscient]-Cs [conscient] une situation spatiale. [...]

La conscience n’est pas la seule propriété qui spécifie les processus de ce système. En nous appuyant sur les impressions tirées de notre expérience psychanalytique, nous admettons que tous les processus d’excitation qui se produisent dans les autres systèmes y laissent des traces durables qui constituent le fondement de la mémoire, donc des restes mnésiques qui n’ont rien à faire avec le fait de devenir conscient. Souvent leur force et leur ténacité sont plus grandes si le processus qui les a laissées derrière lui n’est jamais venu à la conscience. Mais il ne nous est vraiment pas facile de croire que de telles traces durables de l’excitation apparaissent aussi dans le système Pc-Cs. Si elles restaient toujours conscientes, elles limiteraient très vite la capacité du système à recevoir de nouvelles excitations, mais si, à l’inverse, elles devenaient inconscientes, elles nous mettraient dans l’obligation d’expliquer l’existence de processus inconscients dans un système dont le fonctionnement s’accompagne, d’autre part, du phénomène de la conscience. [...] Même si nos considérations ne sont pas absolument décisives, elles peuvent cependant nous pousser à supposer qu’il y a incompatibilité au sein d’un même système entre le fait de devenir conscient et le fait de laisser derrière soi une trace mnésique. Ainsi pourrions-nous dire que dans le système Cs le processus d’excitation devient conscient mais ne laisse derrière lui aucune trace durable ; toutes les traces de ce processus, sur lesquelles se fonde la mémoire, se déposeraient dans les systèmes internes voisins lorsque l’excitation s’y propage. [...] la conscience apparaît à la place de la trace mnésique [...].

Le système Cs se spécifierait donc en ceci qu’en lui, à la différence de ce qui se passe dans tous les autres systèmes psychiques, le processus d’excitation ne laisse pas derrière lui une modification durable des éléments du système mais se dissipe pour ainsi dire dans le phénomène de devenir conscient.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 71 à 74

[ point de vue dynamique ] [ fonctionnement ]

 
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philosophe-sur-philosophe

[Selon Kant] Les idées métaphysiques (Dieu, le Monde, l’âme) sont de simples actes de la raison. En accomplissant ces actes, en pensant "Dieu", "Monde", "âme", la raison ne fait qu’obéir au besoin d’unité qui la régit : unité des phénomènes internes (l’âme), unité des phénomènes externes (le Monde), unité de tous les êtres (Dieu). Mais elle ne perçoit pas véritablement ces idées comme des réalités objectives qui lui seraient effectivement données et qu’elle pourrait donc, non seulement penser, mais encore connaître. Il faudrait pour cela que notre intelligence soit dotée d’un organe de perception intellectuelle, étant donné la nature non-sensible des réalités à percevoir. Une telle intuition intellectuelle n’est pas la nôtre, affirme Kant. Toutefois, par une inévitable illusion "spéculaire", nous croyons voir intellectuellement, comme si elles étaient présentes devant notre esprit, des réalités que nous ne faisons que construire en pensée, et auxquelles la foi seule (car elles existent "en-soi"), et non la science, nous permet d’accéder. Telle est la critique kantienne de la connaissance métaphysique.

Cette critique [...] nous paraît fausse à plusieurs égards. D’abord, parce que la raison humaine a le droit, à un certain degré, de traiter les concepts comme des choses, en tant précisément qu’ils en sont le reflet dans le miroir du mental, reflet dont l’adéquation est garantie par la Révélation et la Tradition universelle. D’où la légitimité de la scolastique. Fausse d’autre part, parce que, confondant la métaphysique véritable avec la scolastique wolfienne, Kant ignore que, depuis toujours, les grandes doctrines métaphysiques, du vedânta au platonisme et au thomisme en passant par le taoïsme ou le bouddhisme mâdhyamika, ont prévu et corrigé la tentation du chosisme spéculatif, avec une efficacité et une radicalité qui dépasse d’assez loin le criticisme kantien. Et la pratique dionysienne de l’anagogie en est précisément une preuve irréfutable. Enfin, il faudrait souligner combien est approximative la conception d’une intuition intellectuelle que Kant imagine sur le modèle de l’intuition sensible : avoir un objet devant soi. Mais au-delà de la connaissance par observation, il y a place pour la connaissance par participation. [...] L’objectivité métaphysique est intrinsèque et qualitative ; c’est l’objectivité de la vérité, nourriture de l’esprit. L’objectivité physique (ou empirique) – l’objectivité d’une chose – est extrinsèque et relative : elle n’est que le reflet de la précédente qui la fonde ontologiquement. L’intuition intellectuelle ne se démontre pas ; elle est la vie même de l’esprit. La nier, c’est nier l’expérience la plus foncière de toute intelligence humaine : automutilation.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 105-106

[ erreurs ] [ nominalisme-réalisme ]

 

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psycho-sociologie post-industrielle

La croyance qui règne aujourd'hui est que la proximité entre les personnes est un bien moral. Le credo en cours aujourd'hui c'est de développer la personnalité individuelle au travers d'expériences de proximité et de chaleur avec les autres. Le mythe qui prévaut aujourd'hui est que les maux de la société peuvent tous être compris comme des problèmes d'impersonnalité, d'aliénation et de froideur. La somme de ces trois éléments consiste en une sorte d'idéologie de l'intimité : les relations sociales de toutes sortes sont réelles, crédibles et authentiques plus elles se rapprochent des préoccupations psychologiques intérieures de chaque personne. Cette idéologie transforme les catégories politiques en catégories psychologiques. Cette idéologie de l'intimité définit l'esprit humanitaire d'une société sans dieux : ce qui est chaleureux représente la divinité. L'histoire de la montée et de la chute de la culture publique remet pour le moins en question cet esprit humanitaire. La croyance en la proximité entre les personnes en tant que bien moral est en fait le produit d'une profonde dislocation que le capitalisme et la croyance laïque ont généré au siècle dernier. Du à cette dislocation les gens ont voulu trouver des significations personnelles au sein de situations impersonnelles, dans des objets ou dans les conditions objectives de la société elle-même. 

Ne parvenant plus à trouver ces significations, à mesure que le monde devenait psychomorphe et donc mystificateur, ils ont alors cherché à fuir, et à trouver dans les domaines privés de la vie, en particulier dans la famille, un principe d'ordre dans la perception de la personnalité. Ainsi, le passé a construit un désir caché de stabilité dans ce désir manifeste de proximité entre  êtres humains. Même si nous nous sommes révoltés contre les rigidités sexuelles sévères de la famille victorienne, nous continuons à faire peser sur les relations étroites avec les autres ces désirs cachés de sécurité, de repos et de permanence. Lorsque les relations ne peuvent supporter ces fardeaux, nous concluons qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans la relation, plutôt que dans les attentes non exprimées. Parvenir à un sentiment de proximité avec les autres est donc souvent le résultat d'un processus de mise à l'épreuve ; la relation est à la fois proche et fermée. Si elle change, si elle doit changer, il y a un sentiment de confiance trahi. La proximité chargée d'attente de stabilité rend la communication émotionnelle - déjà assez dure en elle-même - plus difficile d'une marche. L'intimité en ces termes peut-elle vraiment être une vertu ? 

 

Auteur: Sennett Richard

Info: The Fall of Public Man

 
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teinte

En chinois, il n'existe pas à l'origine de mot unique pour désigner la couleur bleue. Les couleurs bleues sont plutôt décrites comme des nuances du vert ou du noir. Cela reflète le fait que le bleu est une couleur moins importante dans la culture chinoise que dans la culture occidentale.

En Occident il y a le bleu et le vert. Mais en Chine, il y a le Qing (prononce ‘ching’), une nuance bleu-vert ou vert-bleu, selon le point de vue et qui en dit long sur l’histoire de la couleur bleue et de la couleur verte dans ce pays. Le Qing symbolise également le renouveau, la santé, la vigueur et la vitalité. Beaucoup de couleurs correspondent à ce mélange magnifique de bleu et de vert, y compris le turquoise et le bleu céruléen. 

Le terme "青" (qīng) en chinois est  donc souvent utilisé pour décrire une couleur qui peut inclure des teintes de vert, de bleu ou même de noir, selon le contexte. Il peut être traduit par "vert" ou "bleu" en fonction du contexte spécifique.

Ainsi, "青" (qīng) peut être utilisé pour décrire une gamme de couleurs qui englobe à la fois le vert et le bleu. Dans certaines situations, on peut même le traduire par "cyan" en français, pour refléter une teinte qui se situe entre le vert et le bleu.

La nature polysémique du terme "青" (qīng) en ce qui concerne la couleur reflète la manière dont certaines langues, y compris le chinois, abordent les catégories de couleurs de manière plus fluide par rapport aux langues occidentales qui ont des distinctions plus nettes entre le vert et le bleu.

Le développement d'un mot spécifique pour la couleur bleue en langue chinoise moderne est souvent associé à l'influence de langues étrangères et à des changements culturels. Le terme 蓝 (lán) a été introduit pour désigner la couleur bleue, et il est maintenant couramment utilisé dans ce contexte.

Il est intéressant de noter que certaines recherches suggèrent que la distinction entre le bleu et le vert n'est pas aussi prononcée dans certaines langues asiatiques, y compris le chinois, par rapport aux langues occidentales. Cela peut être dû à la façon dont les couleurs sont perçues et catégorisées dans différentes cultures. Par exemple, en chinois, les mots pour le bleu et le vert peuvent parfois être utilisés de manière interchangeable, reflétant une perception plus large de la gamme de couleurs qui entrent dans ces catégories.


Auteur: Internet

Info: compil de mg et plusieurs bots

[ historique ] [ orient - ponant ] [ langues comparées ]

 

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codage du réel

Dans La Naissance de la Conscience dans l’effondrement de l’esprit, le psychologue américain Julian Jaynes soutient que la conscience réflexive, proprement humaine, est permise par un processus métaphorique enraciné dans le mode de perception visuelle. Jaynes met en place une nouvelle terminologie pour étudier le phénomène métaphorique d'un point de vue phénoménologique et cognitif. Pour lui, à la base de tout langage existe la perception brute, qui est le mode de compréhension premier du monde : il s'agit ensuite de parvenir à une métaphore de cette chose, en lui substituant quelque chose qui nous soit plus familier.

Le travail métaphorique de la compréhension implique :

- des métaphrandes (les choses à décrire) ;

- des métapheurs (les choses aidant à décrire les précédentes) ;

- des parapheurs (les mots associés aux métapheurs, sèmes en quelque sorte contenus dans la connotation) ;

- des paraphrandes (les mots associés aux choses à décrire et que la langue possède).

Pour Jaynes, tout découle de ce processus et même les modèles les plus complexes et abstraits : "Une théorie est donc une métaphore entre un modèle et des données" dit-il. Le langage lui-même vient de la métaphore. En cela Jaynes réalise un point de vue révolutionnaire de la conception couramment admise : la métaphore peut en effet se figer, et former le vocabulaire qui peu à peu perd toute référence à l'analogie première (exemple : les "ailes" de l'avion, ou encore le verbe "être", qui vient du sanscrit bhu ("pousser" ou "faire pousser"), renvoyant à la métaphore d'une action réelle s'appliquant à un élément mental). L'étymologie est ainsi pour Jaynes résultat de métaphores. Le langage a peu à peu, du concret à l'abstrait, monté "les marches qu'étaient les métaphores" et a permis ainsi de spatialiser en conscience le Réel :

"Le lexique du langage, donc, est un ensemble fini de termes qui, par le biais de la métaphore, peut s'étendre sur un ensemble infini de situations, allant même jusqu'à en créer ainsi de nouvelles."

La conscience s'entend pour Julian Jaynes avant tout comme un espace mental métaphorique, que l'expérience agrandit à chaque nouvelle prise de conscience. Le processus corollaire de la narratisation vient ensuite lier ces expériences en un tout logique donnant la réflexivité. Jaynes distingue ainsi plusieurs procédés de métaphorisation

" Il y a donc toujours deux termes dans la métaphore: la chose à décrire, que j'appellerai le métaphrande, et la chose ou le rapport utilisé pour l'élucider, que j'appellerai le métapheur. Une métaphore est toujours un métapheur connu s'appliquant à un métaphrande moins connu. j'ai inventé ces termes hybrides par simple référence à la multiplication où un multiplicande* opère sur un multiplicateur*."

Auteur: Internet

Info: https://fr.wikipedia.org/wiki/Julian_Jaynes. A propos "La Naissance de la Conscience dans l'effondrement de l'esprit bicaméral". *Dans une multiplication, celui des facteurs qui est énoncé le premier.

[ symbolisation ] [ mise en concepts ] [ catachrèses ] [ paréidolie ] [ sémantique ] [ préhension intellectuelle ] [ tétravalence ] [ imagination ] [ priméité-tiercité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

science-fiction

Ce décodeur multi-quantique universel, en permettant de geler et de fixer certaines plages-séquences - elles-mêmes complexes enchevêtrements simultanés en mouvement - permet alors de les comparer entre elles via de très raffinées simulations. Ces simulations comparatives, qui ne sont encore que de pauvres transpositions de qualité médiocres, apportent cependant un nouvel éclairage. Ce que nous appelons un changement de paradigme véritable.

Ecoutez-moi bien : les planètes sont des matrices, chacune est le socle créateur où se développe un éco système interconnecté, évolution locale fondée et auto imprégnée des couches successives d'une évolution propre articulée sur des spécificités et des paramètres d'un temps T à un endroit E. Résultat : chaque développement organique planétaire a des bases si "originales" en terme de syntonisation de ses vibrations sources que l'intrication singulière développée sur une planète X ou Y rend la vie de sa surface invisible aux autres, sauf rarissimes exceptions que la théorie prédit mais n'a pas encore découvertes.

Par exemple nous autres ne pouvons distinguer que des amas gravitationnel rond, constitués d'atomes et de particules en apparence identiques aux nôtres, ce qui est une erreur.

C'est à dire que tout monde-sphère autre que le sien apparaît comme "désert" aux yeux de l'explorateur étranger, même si ces deux mondes sont dans le même système solaire. Les vies des planètes sont isolées les unes des autres à cause de ces déphasages.

Une autre équipe à aussi montré que deux mondes proches avec un paramétrage biophysique d'origine quasi similaire ne font pas émerger des systèmes de vie perceptibles l'un pour l'autre, ce qui donne une idée de l'infinie finesse de ces variations poly vibratoires. Tout décalage biophysique quantique originel modifie donc profondément la perception de ce que l'observateur appelle "vie non minérale évoluée" à la surface d'une planète autre que la sienne.

Ici telle planète-civilisation très ancienne et complexe apparaît comme un monde invivable parce que déchiré par de puissants cyclones sous des pressions atmosphériques inimaginables pour nous. Là une autre sphère biotope à un stade plus précoce de son évolution, qui est vue comme un enfer désertique et glacial douché par de fréquentes pluies de méthane. Ou là encore, telle planète, sans lumière parce que trop éloignée de son soleil et entièrement recouverte d'un océan-banquise instable, empêchera même d'imaginer un vie à sa surface. Et pourtant cet obscur chaudron abrite des organismes, si loin de nous que vouloir les décrire, même si c'est formellement possible, constitue une entreprise ridicule.

C'est de ces constats que naquit l'hyper-relativité.

Auteur: Mg

Info: 26 octobre 2017 - Les théories de Piel Essiarf, In "A la recherche de Zoul"

[ solipsisme planétaire ] [ dé-syntonisation ] [ limitations sensorielles ] [ niveaux vibratoires ] [ autopoïèse ] [ self-organisation ] [ exoplanètes ]

 
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perception visuelle

J'ai mis au jour les illusions d'optique qui créent l'impression d'une forme géométrique inexistante à partir d'éléments simples. L'une des figures les plus connues qui porte mon nom est celle du triangle de Kanizsa, qui est formé par trois triangles blancs disposés en triangle, avec un cercle noir au centre de chaque triangle. L'illusion créée est celle d'un triangle blanc plus grand dont les côtés sont formés par les bords des triangles blancs et les bords des cercles noirs. 

Mes travaux ont eu une influence importante sur la compréhension de la perception visuelle et ont contribué au développement de la psychologie cognitive.

Ce fameux triangle imaginé est un exemple de contour subjectif. Un contour subjectif est un contour perçu qui n'est pas réellement présent dans l'image puisque'il montre bien la façon dont notre cerveau peut compléter des informations manquantes en utilisant les informations disponibles dans l'image pour créer une image complète et cohérente.

Ce qui nous aide à comprendre comment notre cerveau construit une image du monde qui nous entoure et nous apprend plusieurs choses importantes sur la façon dont nous percevons le monde : 

1. Notre perception est active et constructive. Elle  construit une image du monde en complétant les informations manquantes. Dans ce cas, notre cerveau complète l'image en créant un triangle blanc qui n'est pas réellement présent. 

2. Notre perception est influencée par nos attentes, qui influencent la façon dont nous interprétons l'image. C'est pourquoi nous percevons un triangle blanc, même si celui-ci n'est pas réellement présent.

3. Notre perception est subjective puisque ce que nous  percevons dépend de notre propre expérience et de nos propres interprétations. Il est possible que deux personnes regardant la même image ne perçoivent pas la même chose.

4. Notre perception est influencée par le contexte. Si nous sommes entourés d'autres images de triangles blancs, nous sommes plus susceptibles de percevoir un triangle blanc dans l'image du triangle de K. 

En résumé notre cerveau est actif et il construit une image du monde en complétant les informations manquantes, en tenant compte de nos attentes, de nos expériences et du contexte dans lequel nous nous trouvons.

Cet effet est utilisé par les illusionnistes. Par exemple, on place un objet sur une table, puis on le recouvre d'une feuille de papier. On peut peut ensuite dessiner les contours d'un triangle sur la feuille, de sorte qu'un objet semble à l'intérieur du triangle. 

Les artistes peuvent aussi utiliser l'illusion du triangle de Kanizsa pour créer des œuvres qui sont à la fois belles et déroutantes.

Auteur: Kanizsa Gaetano

Info:

[ prestidigitation ]

 

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machine-sur-écrivain

(homme) - Qu'est-ce qui rend l'écrivain J.L.Borges si spécial ?

(machine) - Jorge Luis Borges était un écrivain argentin, largement considéré comme l'une des figures littéraires les plus influentes et les plus novatrices du XXe siècle. Il est connu pour son style littéraire unique, son approche imaginative et sa profondeur philosophique. Plusieurs facteurs ont contribué à rendre Borges si spécial :

- Le style littéraire : Le style de Borges se caractérise par sa brièveté, sa précision et la richesse de son langage. Il a souvent utilisé des structures narratives complexes, incorporant des éléments de fantaisie, de métafiction et de réflexion philosophique. Ses histoires brouillent souvent les frontières entre la réalité et la fiction, remettant en question les conventions traditionnelles de la narration.

- Exploration d'idées : Les œuvres de Borges explorent un large éventail de concepts philosophiques, métaphysiques et existentiels. Il s'intéressait profondément à des sujets tels que le temps, l'infini, l'identité et la nature de la réalité. Borges a utilisé ses histoires pour approfondir des idées philosophiques complexes, remettant souvent en question la nature de la connaissance, de la perception et de la condition humaine.

- Allusions littéraires et intertextualité : Borges était un maître de l'intertextualité, incorporant des références à d'autres œuvres littéraires, à la mythologie et à des événements historiques. Ses récits dialoguent souvent avec des traditions et des textes littéraires, créant ainsi des couches complexes de sens. Les vastes connaissances et l'érudition de Borges lui ont permis de créer de riches tapisseries de connexions intertextuelles.

- Thèmes universels : Les écrits de Borges explorent des thèmes qui trouvent un écho auprès d'un large public. Ses histoires abordent la nature du temps, la nature labyrinthique de la connaissance, les paradoxes de l'identité, le pouvoir du langage et les limites de la compréhension humaine. Ces thèmes universels contribuent à l'attrait durable et à la pertinence de son œuvre.

- Influence et héritage : le style unique et la profondeur philosophique de Borges ont eu un impact significatif sur la littérature et la théorie littéraire. Ses œuvres ont inspiré d'innombrables écrivains et penseurs dans le monde entier, et il est considéré comme un précurseur de divers mouvements littéraires, dont le réalisme magique.

Dans l'ensemble, la particularité de Borges réside dans la combinaison de son style littéraire inventif, de son exploration d'idées profondes, de son approche intertextuelle et de l'influence durable de son œuvre. Ses écrits continuent de captiver les lecteurs et de susciter la réflexion sur des thèmes complexes, ce qui garantit son héritage durable dans le monde littéraire.


Auteur: chatGPT4

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