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spiritualité

Dans l'Inde, on enjoint aux hommes d'être pleinement conscients, dans leur corps et dans leur âme, de leur étroite parenté avec tout ce qui les entoure ; on leur apprend à saluer le soleil levant, l'eau des ruisseaux, la terre fertile, comme des manifestations de cette même vérité vivante qui embrasse aussi l'homme. Le texte sur lequel nous méditons chaque jour est la gâyatri, un verset qui pour nous résume l'essence de tous les Védas. Grâce à lui, nous nous efforçons de sentir l'unité fondamentale du monde avec l'âme consciente de l'homme ; nous apprenons à percevoir l'unité maintenue par l'Esprit éternel et unique, dont le pouvoir crée la terre, le ciel et les étoiles, et embrase en même temps notre pensée de la lumière d'une conscience qui se meut et existe en continuité ininterrompue avec le monde extérieur.

Auteur: Tagore Rabindranath

Info: Sadhana, p.16, éditions Albin Michel

[ unicité ] [ plénitude ] [ hindouisme ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

corruption

- J’aimerais bien savoir à qui il est en train de parler… marmonna Treviño.

- Qu’est-ce que tu veux dire par là ? lui demanda le consul.

- Je veux dire qu’au point où on en est, il est peut-être en train d’appeler un gang du port.

- De quoi est-ce que tu parles ?

- Un policier gagne cent dollars par mois. Il faut en déduire la somme qu’il verse à son chef pour avoir le droit d’être policier, plus celle dont il doit s’acquitter pour conduire sa voiture de patrouille. Il doit aussi payer un tas de frais : son uniforme, son essence, l’entretien de son véhicule. Le calibre 38 qu’il porte à la ceinture doit valoir entre cinq cents et mille dollars, et je peux vous assurer que c’est pas le gouvernement fédéral qui lui en a fait cadeau.

Auteur: Solares Martin

Info:

[ Mexique ] [ apparences ] [ illusion ]

 

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immanence

L'essence de tout panthéisme, évolutionnisme, religion cosmique moderne est incluse dans cette proposition : la Nature est notre mère. Malheureusement, si vous considérez la Nature comme une mère, vous découvrirez qu'elle est une belle-mère. La position principale du christianisme est : la Nature n'est pas notre mère ; la Nature est notre sœur. Nous sommes fiers de sa beauté, puisque nous avons le même père ; mais elle n'a aucune autorité sur nous ; nous devons l'admirer, mais non l'imiter. Cela donne au plaisir que le chrétien goûte sur cette terre une touche étrange de légèreté, presque de frivolité. La Nature était une mère noble pour les adorateurs d'Isis ou Cybèle. [...] Pour saint François d'Assise, la Nature est une sœur et même une sœur cadette : une petite sœur dansante, dont on peut rire et que l'on peut aimer.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Orthodoxie, trad. Anne Joba, Paris, Gallimard, coll "Idées", 1984, p. 170-171.

[ indifférenciation ] [ vision du monde ] [ anthropocentrisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

refus instinctif

La culture se conduit envers l’objet technique comme l'homme envers l'étranger quand il se laisse emporter par la xénophobie primitive. Le misonéisme orienté contre les machines n'est pas tant haine du nouveau que refus de la réalité étrangère. Or, cet être étranger est encore humain, et la culture complète est ce qui permet de découvrir l'étranger comme humain. De même, la machine est l'étrangère ; c'est l'étrangère en laquelle est enfermé de l'humain, méconnu, matérialisé, asservi, mais restant pourtant de l'humain. La plus forte cause d'aliénation dans le monde contemporain réside dans cette méconnaissance de la machine, qui n'est pas une aliénation causée par la machine, mais par la non-connaissance de sa nature et de son essence, par son absence du monde des significations, et par son omission dans la table des valeurs et des concepts faisant partie de la culture.

Auteur: Simondon Gilbert

Info: Du mode d'existence des objets techniques

[ obscurantisme ] [ progrès ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

effort

Au petit jour, lorsqu’il t’en coûte de t’éveiller, aie cette pensée à ta disposition : c’est pour faire œuvre d’homme que je m’éveille. Serai-je donc encore de méchante humeur si je vais faire ce pour quoi je suis né, et ce en vue de quoi j’ai été mis dans le monde ? Ou bien, ai-je été formé pour rester couché et me tenir au chaud sous mes couvertures ? Mais c’est plus agréable ! Es-tu donc né pour te donner de l’agrément ? Et, somme toute, es-tu fait pour la passivité ou pour l’activité ? Ne vois-tu pas que les arbustes, les moineaux, les araignées, les abeilles remplissent leurs tâches respectives et contribuent pour leur part à l’ordre du monde ? Et toi, après cela, tu ne veux pas faire ce qui convient à l’homme ? Tu ne cours point à la tâche qui est conforme à la nature.

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées pour moi-même, p. 81-82

[ accomplissement de l'essence de l'être ] [ condition humaine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

progrès

La culture se conduit envers l’objet technique comme l'homme envers l'étranger quand il se laisse emporter par la xénophobie primitive. Le misonéisme* orienté contre les machines n'est pas tant haine du nouveau que refus de la réalité étrangère. Or, cet être étranger est encore humain, et la culture complète est ce qui permet de découvrir l'étranger comme humain. De même, la machine est l'étrangère ; c'est l'étrangère en laquelle est enfermé de l'humain, méconnu, matérialisé, asservi, mais restant pourtant de l'humain. La plus forte cause d'aliénation dans le monde contemporain réside dans cette méconnaissance de la machine, qui n'est pas une aliénation causée par la machine, mais par la non-connaissance de sa nature et de son essence, par son absence du monde des significations, et par son omission dans la table des valeurs et des concepts faisant partie de la culture.

Auteur: Simondon Gilbert

Info: Du mode d'existence des objets techniques. *Hostilité à la nouveauté, au changement

[ inacceptation ] [ technologie ]

 

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vivre

J'ai besoin d'entendre une serveuse me parler de ses problèmes avec sa Plymouth 1985. J'ai besoin de voir une jeune fille en robe verte remplir elle-même son réservoir d'essence par un après-midi torride du Nebraska. J'ai besoin de rendre visite à des clubs de strip-tease paumés où les femmes sont presque aussi moches que moi. J'ai besoin de l'insécurité des tempêtes de neige ou d'une voiture surchauffée quand il fait trente-neuf degrés à l'ombre dans le Kansas, de l'insécurité du coeur et de l'esprit tâtonnants loin de leur milieu habituel. Il est trop facile d'être sûr de soi, trop facile de savoir à tout instant ce qu'on fait, trop facile d'emprunter sans cesse le même chemin jusqu'à ce qu'il devienne une profonde ornière qui bientôt devient à son tour une tranchée insondable où vous ne voyez plus rien au-dessus du bord.

Auteur: Harrison Jim

Info: En marge : Mémoires

[ risquer ]

 

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intériorisation

(...) Tout en aimant, essayez de séparer l'objet de votre amour du bonheur qui vient de l'amour lui-même ; en d'autres termes, essayez de transmuer l'objet extérieur de votre amour en une disposition émotionnelle intérieure (abhâva) et habituez-vous à en savourer l'essence. Alors, au lieu de se tourner vers l'objet extérieur, votre esprit se tournera plutôt à l'intérieur, vers son propre état d'être. L'objet extérieur sera simplement un moyen d'éveiller l'état intérieur. La théorie bouddhiste de la connaissance et le concept vaishnavite de la dévotion ont tous deux ce principe pour base. Toutes les choses perçues par les sens ne sont que les symboles de leur véritable Réalité. En fait ce que vous aimez ne se situe pas en dehors de vous, mais au-dedans de vous : la forme matérielle n'est qu'une ombre, son véritable corps est sa forme spirituelle.

Auteur: Shri Anirvan

Info: "Antara Yoga"

[ hindouisme ] [ discrimination ] [ viveka ] [ méditation ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma

condition humaine

Une plante, un animal reçoivent, si je puis dire, leur essence d’un seul coup ; sauf empêchement extérieur, ils sont fatalement ce qu’ils doivent être. Mais l’homme – et là est le signe essentiel qui le distingue de tous les autres êtres supérieurs et inférieurs à lui – ne reçoit pas d’emblée son humanité. L’esprit éclot lentement, péniblement en lui ; l’épanouissement intellectuel et affectif de cet esprit dépend largement de son choix et de son effort. On ne mérite pas d’être une pierre, une bête ou un ange, on mérite d’être un homme. Tous les autres êtres sont ce qu’ils sont, l’homme devient ce qu’il est. Il doit conquérir son essence... Or, qui dit conquête dit aussi combat. Le conflit humain a donc sa racine dans la nature humaine. Ce conflit, le péché l’a aggravé et infecté, il ne l’a pas créé de toutes pièces.

Auteur: Thibon Gustave

Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 19

[ singularité ] [ sens ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Portugal

J'aime Lisbonne aux ruelles détrempées, dégringolant vers le Tage dans un charivari de voitures, de linges humides, de ferronnerie rouillée. J'aime Lisbonne, tachetée de couleurs ocres et rouges, aux poumons noircis par les gris insaisissables du ciel, de l'eau, des rues. J'aime Lisbonne, solitaire en ses palmiers brunis par le soleil, Lisbonne aux murs vérolés, Lisbonne des antennes paraboliques sur les balcons défoncés. J'aime le Musée d'Art Antique mais plus que tout j'aime les nuages au-dessus des façades, le petit peuple lisboète sous le chapiteau céleste, les joueurs d'échecs à deux pas du Cimetière des Plaisirs, les travailleurs austères et impeccables qui se croisent sans se connaître, le parc Edouard VII dont la serre aux essences exotiques de l'Estufia fria et quente finit par disparaître derrière des allées aux essences péruviennes, australiennes, chinoises, dans une jungle de poche où voyager rime avec rester immobile.

Auteur: Le Blanc Guillaume

Info: Lisbonne au coeur

[ ville ]

 

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