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renouveau

Avril est le plus cruel des mois, il engendre

Des lilas qui jaillissent de la terre morte, il mêle

Souvenance et désir, il réveille

Par ses pluies de printemps les racines inertes.

L'hiver nous tint au chaud, de sa neige oublieuse

Couvrant la terre, entretenant

De tubercules secs une petite vie.


Auteur: Eliot Thomas Stearns

Info: La Terre Vaine: et autres poèmes

[ cycle ] [ printemps ]

 

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couchant

Un tissage méticuleux de ciel et de nuages donne à la fin de journée une atmosphère oxydée que l’on ne peut décrire tant elle varie à mesure que le tisserand empile sur les lisses des fils dont les couleurs grises et roses changent à la lumière tombante du soleil.


Auteur: Nuñez Denis

Info: Ils ont abattu l'orme de la place

[ progressif ]

 

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distanciation

De ces prodigieuses hauteurs, oserons-nous maintenant faire un retour sur nous-mêmes ?

Imperceptibles sur notre imperceptible globe pendant la seconde qui est notre vie, ne sommes-nous pas, en présence de cet écrasant infini, bien infimes et bien misérables?

Non, puisque nous le comprenons.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les choses de l'infini - Contemplation Suprême

[ dérisoire observateur ] [ éphémère ]

 

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rides

La vie avait gravé les fureurs invisibles de son cœur sur son visage.

Auteur: Auden Wystan Hugh

Info:

[ pattes-d'oie ] [ stigmates ]

 

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existence

Je dis je parcourrai cette longue route, cette longue route jusqu'au bout, jusqu'au bout de moi-même...

Auteur: Darwich Mahmoud

Info: Plus rares sont les roses

[ vivre ]

 

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contemplation

Or, comme j'étais assis dans le jour, regard au loin,

À la tombée d'une lumière de printemps, fermiers vaquant aux tâches printanières qui préparent la moisson,

Rêvant l'esprit vide aux spectacles de ma terre avec ses

lacs et ses forêts,

L'air étant dans une beauté céleste (calmées les tempêtes

et la folie des vents),

La voûte bleue de l'après-midi en marche glissant sur ma

tête, avec tout un concert de voix de femmes et d'enfants,

Et la mouvante multiplicité des marées, et la trajectoire

des voiliers sous mes yeux,

Et la richesse montante de l'été, et la fièvre active dans

les champs,

Et la multitude des îlots domestiques, chaque maison

ayant quant à elle ses repas, ses routines, ses minuties,

Et l'incroyable pulsion sanguine des rues dans la compression de la cité - tout à coup, voici que,

S'abattant au milieu de tout, recouvrant tout, moi comme le reste,

Apparut le nuage, la longue traînée sombre,

Je reconnus la mort, son image, la pensée sacrée

de la mort.

Auteur: Whitman Walt

Info: Feuilles d'herbe, tome 1 - à propos des écrivains et poètes des temps passés

[ poème ] [ damoclès ]

 

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littérature

Ici s'achève la migration des oiseaux, notre migration, la migration des mots.

Et après nous, un horizon pour les nouveaux oiseaux; après nous, un horizon pour les oiseaux nouveaux.

Et nous qui battons le cuivre du ciel, nous battons le ciel pour qu'il creuse des routes après nous.

Nous nous sommes concilié nos noms au versant des lointains nuages, les nuages lointains.

Nous descendrons bientôt comme des veuves dans la place des souvenirs

Et nous dresserons notre tente pour les ultimes vents : soufflez, soufflez, que vive le poème.

Auteur: Darwich Mahmoud

Info: Plus rares sont les roses

[ rêve ] [ éphémère ]

 

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rencontre

Mais ce qui eut l'effet le plus immédiat, toute la semaine durant, ce fut l'évidente simultanéité entre Don Juan et elle, l'autre qui au premier regard ne se sentait plus l'autre, tout comme lui, l'homme inconnu, elle ne le sentait plus autre. S'il y avait quelque chose en quoi la femme avait confiance, c'était bien cette simultanéité. On pouvait s'y fier : au cours des événements ultérieurs, ils seraient deux à être ou à agir simultanément. Ses gestes et ses mouvements seraient aussi les siens. Elle et lui auraient un sens du temps en parfait accord. En Don Juan si un nom lui venait à l'esprit, à elle, ce ne serait en aucun cas celui-ci – cette femme trouva son contemporain.


Auteur: Handke Peter

Info: Don Juan (raconté par lui-même)

[ pensée-de-femme ] [ complémentarité ] [ projection ] [ couple ]

 

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connaissances

Quand les ignorants voient ces grandes bibliothèques que l'on peut appeler le magasin des fantaisies des hommes, ils s'imaginent que l'on serait bienheureux, ou au moins bien habile, si on savait tout ce qui est contenu dans ces volumes des sciences humaines, qu'ils considèrent comme des trésors de lumière et de vérité.

Mais ils en jugent mal. Quand tout cela serait réuni dans une tête, cette tête n'en serait ni plus heureuse, ni plus prudente, ni plus sage, ni plus savante. Tout cela ne ferait qu'augmenter sa confusion et obscurcir sa lumière.

Auteur: Nicole Pierre

Info: Essais de morale, Paris, 1671, p. 37

[ imaginaire ] [ quantité-qualité ] [ préjugé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

temps

D’un Yuga à l’autre, la dégénérescence s’accompagne d’une décroissance de la durée, qui est d’ailleurs considérée comme influençant la longueur de la vie humaine ; et ce qui importe avant tout à cet égard, c’est le rapport qui existe entre les durées respectives de ces différentes périodes. Si la durée totale du Manvantara est représentée par 10, celle du Krita-Yuga ou Satya-Yuga le sera par 4, celle du Trêtâ-Yuga par 3, celle du Dwâpara-Yuga par 2, et celle du Kali-Yuga par 1 ; ces nombres sont aussi ceux des pieds du taureau symbolique de Dharma qui sont figurés comme reposant sur la terre pendant les mêmes périodes. La division du Manvantara s’effectue donc suivant la formule 10 = 4 + 3 + 2 + 1, qui est, en sens inverse, celle de la Tétrakys pythagoricienne : 1 + 2 + 3 + 4 = 10 ; cette dernière formule correspond à ce que le langage de l’hermétisme occidental appelle la "circulature du quadrant", et l’autre au problème inverse de la "quadrature du cercle", qui exprime précisément le rapport de la fin du cycle à son commencement, c’est-à-dire, l’intégration de son développement total ; il y a là tout un symbolisme à la fois arithmétique et géométrique que nous ne pouvons qu’indiquer encore en passant pour ne pas trop nous écarter de notre sujet principal.

 Quant aux chiffres indiqués dans divers textes pour la durée du Manvantara, et par suite pour celle des Yugas, il doit être bien entendu qu’il ne faut nullement les regarder comme constituant une "chronologie" au sens ordinaire de ce mot, nous voulons dire comme exprimant des nombres d’années devant être pris à la lettre ; c’est d’ailleurs pourquoi certaines variations apparentes dans ces données n’impliquent au fond aucune contradiction réelle. Ce qui est à considérer dans ces chiffres, d’une façon générale c’est seulement le nombre 4320, pour la raison que nous allons expliquer par la suite, et non point les zéros plus ou moins nombreux dont il est suivi, et qui peuvent même être surtout destinés à égarer ceux qui voudraient se livrer à certains calculs. Cette précaution peut sembler étrange à première vue, mais elle est cependant facile à expliquer : si la durée réelle du Manvantara était connue, et si en outre, son point de départ était déterminé avec exactitude, chacun pourrait sans difficulté en tirer des déductions permettant de prévoir certains événements futurs ; or, aucune tradition orthodoxe n’a jamais encouragé les recherches au moyen desquelles l’homme peut arriver à connaître l’avenir dans une mesure plus ou moins étendue, cette connaissance présentant pratiquement beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages véritables. C’est pourquoi le point de départ et la durée du Manvantara ont toujours été dissimulés plus ou moins soigneusement, soit en ajoutant ou en retranchant un nombre déterminé d’années aux dates réelles, soit en multipliant ou divisant les durées des périodes cycliques de façon à conserver seulement leurs proportions exactes ; et nous ajouterons que certaines correspondances ont parfois aussi été interverties pour des motifs similaires.

Auteur: Guénon René

Info: Formes traditionnelles et Cycles cosmiques, éditions Gallimard, 1970

[ indétermination ] [ hindouisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson