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transposition

On dit Pouchkine intraduisible. Pourquoi ? Chaque poème est la traduction du spirituel en matériel, de sentiments et de pensées en paroles. Si on a pu le faire une fois en traduisant le monde intérieur en signes extérieurs (ce qui frise le miracle !), pourquoi ne pas pouvoir rendre un système de signes par un autre ? C'est beaucoup plus simple : dans la traduction d'une langue en une autre le matériel est rendu par le matériel, la parole par la parole, ce qui est toujours possible.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: lettre à Paul Valéry 1937

[ littérature ] [ transmutation ]

 

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littérature

C’est la pensée qui m’a accompagné pendant des années. 

Il existe le monde éthéré, grandiose, effrayant, des écrivains. Et il y a mon propre monde. Ordinaire. Et, entre les deux, se dresse une barrière infranchissable. Quand je traduis, je peux grimper sur cette barrière et jeter un coup d’œil à ce monde différent, mais, en fin de compte, je me vois toujours contraint de faire retraite dans mon propre monde. Parce que je ne suis qu’un individu quelconque, banal. Et qui suis-je pour écrire ?

Auteur: Eshkol Nevo

Info: Le cours du jeu est bouleversé

[ question ] [ univers rédigé ] [ monde des livres ] [ langage ] [ cosmos transcodé ] [ espace mental communautaire ] [ ego ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intraduisible

Le titre allemand, "das Unheimliche", est un adjectif formé à partir de deux termes : le préfixe Un, exprimant la privation, et l’adjectif heimlich (familier), tiré de la racine heim (foyer) que l’on retrouve dans de nombreux mots.
La traduction, L’inquiétante étrangeté, proposée d’abord par Marie Bonaparte, reprise en 1985 par Bertrand Féron (Gallimard), a toujours suscité de nombreuses réserves. Les traducteurs eux-mêmes admettent qu’elle "présente plusieurs défauts" (B. Féron) ; mais ils plaident non coupables : le terme est "en réalité pas traduisible en français" (Marie Bonaparte).

Auteur: Internet

Info: http://www.ac-grenoble.fr, à propos de l'ouvrage de Freud

[ spécificité ] [ langage ]

 

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big brother

Je prends conscience aujourd'hui que pour mon gouvernement, j'étais un homme transparent. Le portable qui me permettait de m'orienter et me corrigeait quand je me trompais de direction, qui me traduisait les panneaux indicateurs et me donnait les horaires des bus et des trains, veillait également à ce que mes patrons connaissent mes moindres faits et gestes. Mon téléphone leur indiquait quand je m'étais trouvé à tel ou tel endroit sans même que j'ai eu besoin de le toucher ou de le sortir de ma poche.


Auteur: Snowden Edward

Info: Mémoires vives

[ capitalisme de surveillance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intraduisible

Le concept de Snoezelen a été créé il y a une vingtaine d'années par 2 psychologues néerlandais qui travaillaient avec des enfants autistes.

Ce mot n'est pas traduisible. Il s'agit de la contraction de deux mots néerlandais : A) Snuffelen, qui signifie renifler, partir à la découverte, et B) Doezelen, qui signifie somnoler, récupérer.

Snoezelen, c'est vivre à travers la sensorialité du corps avec des personnes, aussi démunies soient-elles, une attitude interrelationnelle favorisant la détente, le bien-être, la sécurisation au service de l'"être" et non "du faire".

Auteur: Internet

Info:

[ thérapie ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liens cosmiques

Cette pensée me conduisit à celle qu’il y avait une vaste conspiration de tous les êtres animés pour rétablir le monde dans son harmonie première, et que les communications avaient lieu par le magnétisme des astres, qu’une chaîne non interrompue liait autour de la terre les intelligences dévouées à cette communication générale, et les chants, les danses, les regards, aimantés de proche en proche, traduisaient la même aspiration. La lune était pour moi le refuge des âmes fraternelles qui, délivrées de leurs corps mortels, travaillaient plus librement à la régénération de l’univers.

Auteur: Nerval Gérard de Labrunie

Info: Aurélia

[ connexion ] [ sélène ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

survie

Les chemins de la vie se situent sur une crête étroite, entre toutes les formes de vulnérabilité, génétiques, développementales, historiques et culturelles. Cette maîtrise des vulnérabilités ne parle pas de résilience puisque par définition, pour résilier un malheur passé, il faut justement avoir été vulnéré, blessé, traumatisé, effracté, déchiré, avoir subi ces mots qui traduisent le verbe grec ‘titrôskô’ (traumatisme). On peut aussi découvrir en soi et autour de soi quelques moyens de revenir à la vie et de reprendre un développement, tout en gardant la blessure dans sa mémoire. Là, on parlera de résilience.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: De chair et d'âme

[ conscience ] [ définie ] [ dépassement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

vocabulaire

La langue latine a trois façons de nommer les êtres vivants qui respirent. Bellua signifie "bête", par opposition à "homme". Le mot accentue parfois la grandeur, la férocité, l'inintelligence, et peut servir d'insulte : être bête, imbécile. Il est d'emploi plus noble que bestia, terme populaire, qui désigne toute espèce d'animal, sauvage ou domestique. D'un usage moins familier, pour les grammairiens et les juristes, bestia dénomme plutôt les animaux féroces. [...] Animal, enfin, qui signifie "être vivant", vient d'animalis, "qui respire", lequel vient d'animans, "qui possède le souffle", ces mots traduisant le grec empsuchon et psuchè.

Auteur: Fontenay Élisabeth de

Info: Le silence des bêtes. La philosophie à l'épreuve de l'animalité

[ triade ] [ représentation ] [ historique ] [ relativité ] [ étymologie ] [ homme-animal ]

 

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frimeur

Citation... Un écrivain s'exprime avec des mots qui ont été utilisés auparavant parce qu'ils traduisent mieux sa pensée qu'il ne peut le faire lui-même, ou parce qu'ils sont beaux ou spirituels, ou parce qu'il s'attend à ce qu'ils touchent une corde sensible chez le lecteur, ou parce qu'il veut montrer qu'il est instruit et cultivé. Les citations liées à ce dernier motif sont invariablement mauvaises ; le lecteur avisé le détecte et en est méprisant ; celui qui ne l'est pas est peut-être impressionné, mais en même temps rebuté, les citations prétentieuses constituant la voie la plus sûre vers l'ennui.

Auteur: Fowler Henry Watson

Info: Dictionnaire de l'anglais moderne (1926)

[ crâneur mondain ]

 

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communication verbale

Le langage, comme objet d’expérience externe, n’est, à proprement parler, qu’un télégraphe très perfectionné, qui transmet avec une rapidité et une délicatesse infinies des signes conventionnels. Mais quelle est la valeur exacte de ces signes ? Et comment arrivons-nous à les interpréter ? Serait-ce que nous traduisons instantanément les paroles de l’interlocuteur en images, qui se succèdent dans l’imagination avec la vitesse de l’éclair, qui s’enchaînent, se transforment et se colorent diversement, à mesure que les mots avec leurs flexions grammaticales arrivent à la pensée ? Mais alors quel tumulte dans notre tête à l’audition d’un discours ou à la lecture d’un livre !

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Le monde comme volonté et comme représentation

[ question ]

 

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