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époux

Là était couché l'homme, le seul homme de sa vie, celui qui n'était pas "les hommes".

Auteur: Vialar Paul

Info: La chasse aux hommes, tome 2 : La bête de chasse

[ mari ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

La forêt contient tout : les arbres, les eaux et le ciel; le bois et les feuilles pourries ou neuves; et aussi, en Sologne, les étangs amers et sucrés avec leurs roseaux épicés, leurs canaux d'arrivée où stagnent, à hauteur d'enfant, comme les dansants nuages de moustiques, les senteurs fétides, âcres et chlorées, écoeurantes et douces, qui vous font défaillir d'inquiétude, de nausée ou de toutes ces pensées que leur étrange parfum fait naître tandis que les hérons-butors lancent, dans le soir, leur appel semblable à celui des sirènes de navires perdus dans la brume.

Auteur: Vialar Paul

Info: La chasse aux hommes, tome 6 : Les odeurs et les sons

[ sylve ]

 

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femme-par-homme

Elle aimait l'amour pour l'amour et n'y apportait aucun romantisme, ce qui était étonnant chez une fille aussi jeune : pour le sentiment, elle avait les chevaux.

Auteur: Vialar Paul

Info: La chasse aux hommes, tome 3 : Les brisées hautes

[ pratique ] [ prosaïque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bouleversée

Ah ! Je me rappelle encore très bien la douleur d'alors !

Mon cœur pris au dépourvu

sautait comme une volaille à la tête tranchée.

Tout était éclaboussé de sang,

la rue, la table du bistrot,

et surtout tes mains inconscientes.

Ma chevelure éparse errait

comme un monstre parmi les verres,

s’enroulait autour d’eux, comme

autour de souffles arrêtés,

puis dansait, debout, en sifflant,

plus retombait, guillotinée, à tes pieds.

Ah ! Je me rappelle bien que j'ai eu

un sourire atroce, grimaçant

pour mieux ressembler à moi

et que je n'ai crié qu'une seule fois,

bien après qu'il n'y eût plus eu

personne alentour,

et qu’on eût éteint la lumière et essuyé

le sang sur les tables.

Auteur: Cassian Nina

Info: Le sang. Traduction  Aurel George Boeșteanu

[ choc ] [ poème ]

 

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intraduisible

Bonusbarn : "enfant bonus", qui devient le vôtre par procuration, quand vous vous mettez en couple avec quelqu’un qui est déjà parent. Ce mot suédois  suggère qu'il faut considérer cette progéniture supplémentaire comme un cadeau. Un terme utile dans une époque où les familles recomposées sont légion.

Auteur: Internet

Info:

[ beau-fils ] [ belle-fille ]

 

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intraduisible

harkla : petit bruit de bouche qu’on émet - raclement de gorge ou petit toux - avant de prononcer un discours. Une manière à la fois de se préparer à parler distinctement et de requérir l’attention de son auditoire.

Auteur: Internet

Info: du suédois

[ signe sonore ] [ avertissement ] [ toussotement ] [ raclement de gorge ]

 

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crises

Il y a des décennies où rien ne se passe; et il y a des semaines où des décennies se produisent.

Auteur: Lénine Vladimir Ilitch Oulianov

Info:

[ accélérations ] [ historique ] [ chiasme ]

 

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intraduisible

akeï : (n)  Sentiment désagréable d'un bouleversement l'intérieur, par exemple lorsqu'on regarde en bas d'une hauteur, lorsqu'on est assis dans un véhicule roulant à vive allure sur un terrain vallonné ou lorsqu'on est en présence d'un membre du sexe opposé.

Auteur: Internet

Info: http://www.untranslatable.org, 3/7/2021. Du Galo environ 60 000 locuteurs - C. Arunachal Pradesh, Inde du Nord-Est

[ inconfort ] [ vertige ] [ malaise ] [ peur ] [ acrophobie ]

 

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intraduisible

watashiato : (n) Curiosité quant à l'impact que vous avez eu sur la vie des personnes que vous connaissez, en vous demandant lesquelles de vos actions anodines ou de vos paroles oubliées depuis longtemps ont pu modifier l'intrigue de leur histoire d'une manière que vous ne verrez jamais.

Auteur: Internet

Info: The Dictionary of Obscure Sorrows. Du japonais ?

[ néologisme inventé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tourments internes

Elle a couru derriere moi, la folie... tant et plus pendant vingt-deux ans. C’est coquet. Elle a essayé quinze cents bruits, un vacarme immense, mais j’ai déliré plus vite qu’elle, je 1’ai baisée, je 1’ai possédée au "finish". Voila ! Je déconne, je la charme, je la force a m’oublier. Ma grande rivale c’est la musique, elle est coincée, elle se détériore dans le fond de mon esgourde... Elle en finit pas d’agonir... Elle m’ahurit a coups de trombone, elle se défend jour et nuit. J’ai tous les bruits de la nature, de la flüte au Niagara... Je promène le tambour et une avalanche de trombones... Je joue du triangle des semaines entières... Je ne crains personne au clairon. Je possède encore moi tout seul une volière compléte de trois mille cinq cent vingt-sept petits oiseaux qui ne se calmeront jamais... C’est moi les orgues de 1’Univers... J’ai tout fourni, la bidoche, 1’esprit et le soufflé... Souvent j’ai 1’air épuisé. Les idéés trébuchent et se vautrent. Je suis pas commode avec elles. Je

fabrique 1’Opéra du déluge. Au moment oü le rideau tombe c’est le train de minuit qui entre en gare... La verrière d’en haut fracasse et s’écroule... La vapeur s’échappe par vingt-quatre soupapes... les chaïnes bondissent jusqu’au troisième... Dans les wagons grands ouverts trois cents musiciens bien vinasseux déchirent 1’atmosphère à quarante-cinq portées dun coup...

Depuis vingt-deux ans, chaque soir elle veut m’emporter... a minuit exactement... Mais moi aussi je sais me défendre... avec douze pures symphonies de cymbales, deux cataractes de rossignols... un troupeau complet de phoques qu’on brüle a feux doux... Voila du travail pour célibataire... Rien a redire. C’est ma vie seconde. Elle me regarde.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Mort à credit.

[ autofiction ] [ délire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste