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mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Pillot Bertrand

Info: témoignage recueilli par "Notre expérience", in L'Expérience de mort imminente de Jocelyn Morisson

[ mondes d'en-bas ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

expérience de mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Morisson Jocelin

Info: Dans "L'expérience de mort imminente", témoignage de Bertrand Pillot, pages 55-56

[ négatif ] [ peur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

cinéma intérieur

Il y a un livre de Susan Sontag intitulé Regarding the Pain of Others, que Frank m'a fait lire - il y a un passage où Sontag explique que lorsque les gens voient des choses terribles se produire, avant ils avaient l'habitude de dire que cela ressemblait à un rêve ou un cauchemar, mais maintenant ils disent avoir le sentiment que c'est un film. Les films ont supplanté les rêves dans la conscience populaire et sont devenus notre référence pour l'irréel et le presque réel. Aujourd'hui a été un film, joué sur une vieille cassette vidéo déformée.

Auteur: Clark Eliza

Info: Boy Parts

[ réalité ] [ décors ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

J’étais là, immobile, silencieux, transpirant, le regardant dans les yeux lorsqu’il lui arrivait de dire : "Hé, regarde-moi" ou : "Ne bouge pas !" ou : "Montre-toi !". Et par moments la situation semblait devenir tout à fait irréelle. Le portrait en tant que portrait n’avait plus aucune signification. Même en tant que peinture, il ne semblait pas signifier grand-chose. Ce qui signifiait quelque chose, ce qui seul avait sa vie propre, c’était l’inlassable, l’interminable lutte d’Alberto pour exprimer en termes visuels, via l’acte de peindre, une perception de la réalité qui se trouvait coïncider momentanément avec ma tête.

Auteur: Lord James

Info: Un portrait par Giacometti

[ capture ] [ contingence ] [ art pictural ] [ image ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

non-dualité

La philosophie de l’advaïta considère qu’il n’est dans l’univers qu’une seule chose réelle ; c’est ce qu’elle appelle Brahman. Tout le reste est irréel, tout le reste est manifesté et fabriqué avec Brahman par la puissance de Mâyâ. Retourner à ce Brahman est notre but. Nous sommes chacun ce Brahman, cette réalité, plus cette Mâyâ. Si nous pouvons nous débarrasser de cette Mâyâ ou ignorance, alors nous devenons ce que nous sommes réellement. D’après cette philosophie, chaque homme est composé de trois parties : le corps, l’organe intérieur ou esprit, et derrière tout cela, ce qu’on appelle l’Atman, le Moi.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 247

[ védânta ] [ triade ] [ principe ] [ théologie Hindoue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

postérité

Après les indispensables obligations de vivre et de se reproduire, l'homme a, de plus, besoin de laisser quelques archives de lui-même, une preuve, peut-être, qu'il a vraiment existé. Il laisse cette preuve sur le bois, sur la pierre, ou dans la vie des autres gens. Ce désir profond existe chez tous les êtres, depuis le garçon qui écrit des mots impurs dans une toilette publique, jusqu'au Bouddha qui grave son image dans l'esprit de sa race. La vie est tellement irréelle. Je pense que nous doutons terriblement de notre existence et que nous tentons toujours de nous prouver qu'il est bien vrai que nous vivons.

Auteur: Steinbeck John

Info: Les Pâturages du ciel

[ exister ] [ motivation ] [ traces ]

 

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amour

Plus beaux que tous ceux qu’elle a jamais vus, ces yeux-là sont bleus.
Elle se marie avec lui. Le plus beau c’est que personne n’en sait rien. Et c’est son premier, son plus grand secret.
La présence immobile de cet homme lui dispense deux leçons qu’elle n’oubliera jamais :
Distance.
Passivité.
Beaucoup plus tard on tourne en elle des clefs, l’une après l’autre, mais elle ne s’ouvrira pas. On se lasse vite de cette petite boîte inutilisable et on la jette. Car, dans les années qui viendront, elle ne verra, par-dessus l’épaule des hommes sur laquelle elle se penchera, rien que l’Homme-Jasmin. Elle restera fidèle à ses noces d’enfant.

Auteur: Unica Zürn Nora Berta Ruth

Info: Dans "L'homme-jasmin", page 16

[ impossible ] [ irréel ] [ hommes-par-femmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Vérité

Question : Si je ne suis pas un humain, que suis-je ?

Maharaj : Ce qui vous fait penser que vous êtes un être humain n'est pas humain. Ce n'est qu'un point sans dimension de la conscience, un rien conscient ; tout ce que vous pouvez dire à votre sujet c'est : "Je suis". Vous êtes être-conscience-béatitude purs. Réaliser cela, c'est la fin de toute quête. Vous y parvenez quand vous voyez que tout ce que vous pensez être vous-même n'est que pure imagination, et que vous vous tenez dans la Pure Conscience du transitoire, de l'imaginaire et de l'irréel perçus comme tels. Ce n'est pas difficile mais le détachement est indispensable.

Auteur: Nisargadatta Maharaj Sri

Info: Je suis, p.335

[ révélation ] [ au-delà ]

 

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hypothèse psychanalytique

Dans la perspective kleinienne [de Melanie Klein] qui est celle que je désigne pour l’instant, tout l’apprentissage, si l’on peut dire, de la réalité par le sujet, est primordialement préparé et sous-tendu par la constitution essentiellement hallucinatoire et fantasmatique des premiers objets, classifiés en bon et mauvais objets, pour autant qu’ils fixent une première relation primordiale qui, dans la suite de la vie du sujet, donnera les types principaux des modes de rapport du sujet avec la réalité. On en arrive ainsi à la notion que le monde du sujet est fait d’un rapport fondamentalement irréel de celui-ci avec des objets qui ne sont que le reflet de ses pulsions fondamentales.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 215

[ résumé ]

 

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paysage enneigé

Ils se couvrirent tous les quatre de vêtements chauds et sortirent dans un monde vague et insubstantiel, un monde de neige obscure où les fantômes de l’altitude projetaient d’étranges ombres devant les étoiles. Un froid régnait, en effet, qui les meurtrissait, un froid effrayant, surnaturel. Ursule ne pouvait pas croire que ce fût de l’air qui passait par ses narines. Ce froid semblait conscient, malveillant, intentionnellement meurtrier. 

C’était pourtant merveilleux : une ivresse, un silence de neige obscure, irréelle, l’invisible qui s’interposait entre elle et le visible, entre elle et les étoiles flamboyantes. Elle apercevait Orion qui s’élevait dans le ciel. Il était merveilleux, assez merveilleux pour arracher un cri.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 584

[ description ] [ sensation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson