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planifier

Une fois de plus, il imagine ce qui va se passer, il voit clairement la scène. Dans la réalité, les événements ne ressemblent jamais à ce que vous voyez dans votre tête, mais ce travail commence toujours par la visualisation. À cet égard, c’est comme la poésie. Les choses qui changent, les variables imprévisibles, les modifications : tout cela doit être géré sur le moment, mais au départ, il y a la visualisation.

Auteur: King Stephen

Info: Billy Summers

[ prévoir ] [ penser ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sociologie

Si l'on commence à s'intéresser à la nature de la relation entre le temps et la dynamique des échanges sociaux, on découvre rapidement que les considérations temporelles sont tout aussi importantes que les considérations spatiales lorsque nous examinons les causes de la discordance qui sépare familiarisation d'aliénation (acceptation ou refus). Synchronisation qui, semble-t-il, est souvent tributaire de la sérendipité - la disjonction temporelle, comme l'entropie, est l'une des forces irrésistibles de la nature.

Auteur: Izima Kaoru

Info: Landscapes with a corpse

[ chronos ] [ topologie ] [ imprévisibilité ] [ difficile à prévoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

finances

Norbert Blüm a reproché aux banques leur prétendue retenue en général (sur les marchés orientaux). Il pensait que si Colomb avait été aussi frileux que les banques il n'aurait jamais découvert l'Amérique. Je peux seulement répondre : Si Colomb avait été banquier, il aurait commencé plus tard son voyage; cependant il aurait su qu'il ne naviguait pas en Amérique et en Inde, et que le continent était peuplé par ses premiers habitants. Cela lui aurait épargné certaine promesse et l'Amérique probablement une certaine peine.

Auteur: Kopper Hilmar

Info:

[ historique ] [ prévoir ]

 

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terrorisme

Avec le 11 septembre, la logique fondée sur l'argument du "scénario du pire" a gagné beaucoup de crédit auprès des gouvernements et des médias: on ne peut pas attendre le prochain attentat, car il sera tellement dévastateur que la conception du policier comme "pompier du crime" - c'est-à-dire la vieille image de la police criminelle - ne peut suffire. On assiste ainsi à une dévalorisation profonde de la logique policière en tant que justice criminelle au profit de la proactivité ou de la prévention...

Auteur: Deltombe Thomas

Info: Au nom du 11 septembre... : Les démocratie à l'épreuve du terrorisme

[ anticiper ] [ conjurer ] [ prévenir ] [ prévoir ]

 

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altruisme

Quelqu'un d'autre va bien arriver ici, répondit le Gold. Il verra cette baraque et sera heureux d'y trouver du bois sec, des allumettes et de quoi manger pour ne pas périr. " J'en fus profondément saisi. Ainsi, Dersou pensait d'avance à quelque passant inconnu. Il ne verrait cependant jamais cet anonyme et celui-ci, à son tour, ne saurait point à qui il serait redevable du feu et de la nourriture. Je me rappelai à ce propos que nos soldats brulaient toujours, en quittant un bivouac, ce qui restait de combustible dans le bûcher.

Auteur: Arseniev Vladimir Klavdievitch

Info: Dersou Ouzala, p. 28

[ prévoir ] [ anticiper ]

 

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anticiper

Benex-Voyager avait ainsi créé Black Swan en le dotant spécifiquement de la capacité à détecter de futures épidémies ou pandémies, et même les sauts zoonotiques, à savoir la transmission d'une maladie de l'animal à l'homme.

Le nom avait été choisi d'après la théorie du cygne noir de Nassim Nicholas Taleb. Selon celle-ci, il existait des événements totalement imprévisibles; ce n'était qu'après coup qu'on leur trouvait une explication logique laissant entendre qu'ils auraient pu être prédits. Ces événements totalement inattendus affectaient en outre de manière disproportionnée le cours de l'histoire, de façon beaucoup plus conséquente que ceux que l'on était en mesure de prévoir ou auxquels on pouvait s'attendre.

Auteur: Wendig Chuck

Info: Les Somnambules

[ science-fiction ] [ prévoir ] [ solitons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

Mais je sais bien que nous prévenons souvent par notre pensée nos actions à venir, et que cette préméditation est présente, encore que l'action que nous préméditons ne le soit pas, parce qu'elle n'est pas encore advenue et qu'elle ne le sera que quand nous aurons entrepris, et commencerons de faire cette action que nous avions préméditée, parce qu'alors elle ne sera plus future mais présente.
... Or ce qui est déjà n'est point à venir, mais présent. Ainsi lorsqu'on dit que l'on voit les choses futures, ce ne saurait être elles-mêmes, puisqu'elles ne sont pas encore ; mais c'est peut-être leur cause ou leur signe que l'on voit lesquels sont déjà.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La Création du monde et le Temps : Suivi de Le Ciel de la Terre

[ prévoir ] [ anticiper ]

 

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positivisme

La science-fiction propose enfin des futurs désirables

La science-fiction ne produit pas que des romans catastrophistes. De plus en plus d’auteurs et autrices renouent avec l’utopie et imaginent des avenirs heureux. Une bouffée d’air.

Un autre monde est possible… Oui, mais à quoi ressemble-t-il ? Inventer des avenirs heureux sans pétrole, dessiner un futur post-effondrement désirable : la tâche paraît ardue, tant l’époque nous a plongés dans l’apathie. " Les gens ont peur, ils n’arrivent plus à imaginer l’avenir ", constate l’écrivaine Catherine Dufour.

" There is no alternative " assénait Margaret Thatcher, Première ministre du Royaume-Uni. Depuis quarante ans, le fatalisme semble s’être insidieusement diffusé dans nos esprits. Pire, il nous paralyse. " La résignation présentée comme seule position réaliste face à un présent trop complexe est une arme au service du maintien de l’ordre ", rappelait la journaliste Évelyne Pieiller dans un article du Monde diplomatique.

Pourtant, à l’aune de la crise écologique, un nouveau mot d’ordre commence à essaimer : " Il faut désincarcérer le futur, martèle Catherine Dufour. Rouvrir les possibles, remettre en marche nos neurones d’optimisme. " Et pour l’autrice, pas de doute : " La science-fiction (SF) a un rôle essentiel à jouer, pour donner des pistes, des voies d’espoir collectif. "

Longtemps associé au catastrophisme, le genre littéraire connaît ainsi " un renouveau des utopies vertes ", selon l’auteur Ugo Bellagamba. Renouveau ? Aux origines de la science-fiction, " les utopies du XVIe siècle portaient déjà l’idée d’un avenir conditionné au respect de la nature, souligne-t-il. La question écologique a ainsi, d’une certaine manière, toujours été présente ".

Autogestion, femmes au pouvoir, sobriété...

Après-guerre, à contre-courant d’un flot de dystopies — en particulier Soleil vert, paru en 1966 —, quelques écrivains esquissaient déjà des chemins de traverse. En 1974, Ursula Le Guin exposait, dans Les Dépossédés, un monde anarchiste fondé sur la liberté absolue et la coopération. Un an plus tard, en 1975, Écotopia, récit utopique d’Ernest Callenbach, décrivait une société écologique radicale — femmes au pouvoir, autogestion, semaine de 22 heures.

Malgré ces rares pépites, la mode littéraire a toujours été à l’apocalypse. " La science-fiction aime la catastrophe ", remarque Ugo Bellagamba. La catastrophe… et la technologie. " La SF du XXIe siècle tourne désespérément autour des “trois piliers” du transhumanisme ; immortalité, biotechnologies et intelligence artificielle ", analysait ainsi Catherine Dufour dans un article du Monde diplomatique.

Mais la tendance pourrait s’inverser. Face au mur climatique — " parce que le pessimisme est un luxe qu’on ne peut plus de permettre ", selon Catherine Dufour — un courant émerge : le solarpunk. " De plus en plus de romans renouvellent l’imaginaire utopiste, autour de deux idées phares, la sobriété (technologique, énergétique) et la fin du capitalisme ", décrit Ugo Bellagamba. Outre-Atlantique, Kim Stanley Robinson, auteur du remarquable Ministère du futur, et Becky Chambers figurent parmi les têtes de proue de ce mouvement.

En France, la mayonnaise utopiste prend lentement. La maison d’édition La Volte a créé une collection, Eutopia, pour porter ces nouveaux récits. " Mais on ne publie qu’un livre par an, regrette son éditeur, Mathias Echenay. Même si la question travaille les autrices et auteurs, on reçoit encore très peu de propositions abouties. "

La faute, selon lui, à la difficulté d’écrire des utopies : " Faire une histoire dans un monde où tout se passe bien, on ne sait pas comment faire ", illustre-t-il. " Une histoire, c’est intéressant quand ça déraille », sourit Joëlle Wintrebert, pionnière de la SF à la française. Un de ses romans, Pollen, raconte ainsi une société matriarche et pacifiste, mais qui repose sur la reproduction maîtrisée génétiquement. " L’utopie, c’est toujours ambigu… Un monde parfait, ça n’existe pas ", dit l’écrivaine.

La faute, aussi, à nos imaginaires trop limités ? Pour l’écrivain Elio Possoz, la SF post-capitaliste se heurte à deux murs, politique — quel système concevoir autre qu’une dictature  ? — et technique. Renoncer à la technologie, penser un monde sans électricité… " Ce sont encore des impensés. " Le trentenaire vient de finir un roman (à paraître l’an prochain chez La Volte) qui décrit un road trip dans une France post-pétrole parsemée de " communats ", des zones autonomes et autogérées. 

S’approprier les futurs

Low-tech, vélo solaire et anarchie : tout ça fait rêver, mais comment passer des écrits aux actes " Ces récits permettent de faire vivre aux lecteurs d’autres possibles, de les toucher, par le sensible, et donc de les familiariser avec ce qui pourrait advenir ", estime Mathias Echenay. C’est ainsi que des scientifiques du Giec ont sollicité des écrivains et écrivaines afin de produire " des récits pour nous approprier les futurs " décrits dans leurs rapports. Le résultat, No(s) Futur(s), paru en 2020, permet d’" imaginer les possibles du changement climatique ".

Les plus intéressés par ces collaborations littéraires sont à chercher du côté des armées. Dès 2016, un des départements de l’armée de terre des États-Unis a lancé son propre concours de nouvelles de science-fiction, pour façonner leur future stratégie militaire. Constituée en 2019 dans l’Hexagone, la Red team regroupe auteurs et experts militaires en vue d’" anticiper les aspects technologiques, économiques, sociétaux et environnementaux de l’avenir qui pourraient engendrer des potentiels de conflictualités à horizon 2030-2060 ".

À quand une Red team au ministère de la Santé ou de l’Écologie, s’interroge Ugo Bellagamba. Les politiques ont encore du mal à saisir l’intérêt de la SF pour ouvrir les possibles. " Sans prendre toute fiction pour argent comptant, auteurs et éditeurs espèrent ainsi que leurs ouvrages participeront à " casser le récit dominant ", selon les propos de Mathias Echenay. Comme le disait Alain Damasio, " la lutte des imaginaires " fait partie des moyens pour " battre le capitalisme sur le terrain du désir "

Auteur: Lavocat Lorène

Info:

[ littérature ] [ malheur nécessaire ] [ incubateur ] [ nurserie ] [ prévoir ] [ adaptation ] [ créativité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste