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écriture

J'en ai tiré deux enseignements précieux. Se parler à soi-même peut être utile. Et écrire signifie être entendu.

Auteur: Smith Zadie

Info: Intimations : Six Essays

[ soliloque ] [ communication ] [ télépahtie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rencontre

Mais parfois, c'est comme si on fait connaissance avec quelqu'un et qu'on sait qu'il y a une totale connexion, et cette personne se retrouve à être, disons,  comme notre frère - ou notre sœur. Même si elle ne le reconnaît pas, ça se sent. Et à bien des égards, peu importe qu'elle le reconnaisse ou non, tout ce que tu peux faire, c'est exprimer ce sentiment. C'est ton devoir. Ensuite, il suffit d'attendre et de voir ce qui te revient. Voilà ce qu'il faut faire. 


Auteur: Smith Zadie

Info:

[ affinité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Elle ? Oh, il l'aime, tout comme les Anglais aimaient l'Inde, l'Afrique et l'Irlande ; c'est l'amour qui est le problème, les gens traitent mal leurs amants. Peut-être est-ce simplement le décor, ou le contexte, qui est mauvais. Il se peut que rien de ce qui se passe sur un terrain volé ne puisse connaître une fin heureuse.

Auteur: Smith Zadie

Info: White Teeth

[ déséquilibré ] [ colonisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Nous ne pouvons pas être tous les écrivains tout le temps. Nous ne pouvons être que ce que nous sommes. Ce qui m’amène à mon deuxième point : les écrivains n’écrivent pas ce qu’ils veulent, ils écrivent ce qu’ils peuvent.

Auteur: Smith Zadie

Info:

[ limites ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

laisser-aller

La nostalgie est un luxe.

Auteur: Smith Zadie

Info: Swing Time

 

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Ajouté à la BD par miguel

forme-matière

Ce qui maintient ensemble les parties d’un corps, ce qui fait sa compacité et sa consistance, sa solidité, n’est pas corporel ; c’est une unité-forme de nature psychique, immanente à la réalité corporelle, et dont celle-ci n’est absolument pas séparable. Le corporel est donc comme une cristallisation d’une substance psychique transspatiale, le terme d’un processus d’extériorisation, le mode terminal du psychique¸ c’est-à-dire la manière dont le psychique (entendu en un sens non spécifiquement humain) arrête ou termine son propre mouvement de manifestation vers l’extériorité. […] Si donc on envisage le monde corporel (ou modalité corporelle de la réalité créée) en lui-même, il apparaît, à tous les points de vue, comme le monde de la limite, ou comme monde-limite. Cela signifie qu’il impose, à tous les êtres en qui lui se manifestent, des formes limites d’existence, c’est-à-dire telles qu’en deçà de ses formes l’existence disparaît.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 79

[ états multiples de l'Être ] [ finitude ] [ physique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie moderne

L’existence des évidences naturelles implique donc un champ culturel de type essentialiste qui exige la croyance à la réalité d’un monde archétypal. Mais, tout le mouvement de la civilisation moderne, dans tous les domaines, depuis le XVIIe siècle, consiste en une immense et permanente dénaturation ou désessentialisation. Ce mouvement, qui est celui du rationalisme, s’effectue par la réduction de toute compréhension à la raison. Or, comprendre, pour la raison, c’est construire le donné qu’elle doit saisir, ce qui implique, en premier lieu, qu’elle nie sa qualité même de donné. Ce qui est incompréhensible pour la raison, c’est qu’il y ait un donné objectif. Le cartésianisme, dans la mesure où il se présente comme une construction rationnelle du monde, le kantisme qui répute le donné pur comme radicalement inconnaissable et qui lui substitue l’ "objectivité" des structures a priori de la connaissance humaine, l’axiomatisme mathématique qui rejette les évidences mathématiques premières, les principes, et qui les remplace par des conventions construites décisoirement, ne laissent aucun doute à cet égard.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 61

[ critique ] [ anti-réalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

intellect

En réalité, c’est l’intelligence qui connaît, le mental n’étant que le milieu de réfraction à travers lequel s’effectue l’activité de connaissance. Le mental est un miroir, mais c’est l’intelligence qui voit. Or l’intelligence est, par définition, directe et intuitive dans son essence propre.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 57

[ théologie ] [ différence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Le genre homme est caractérise, parmi tous les autres êtres vivants, par la présence de l’activité mentale qui définit ainsi ce que nous appellerons son essence générique. Cette essence générique n’est pas à confondre avec l’intelligence, car il y a une intelligence animale, végétale et même minérale. Mais seul l’homme "pense", ou encore abstrait, c’est-à-dire que son activité intellectuelle opère ordinairement sur la réalité objective au moyen de concepts, et non directement sur les objets eux-mêmes. Cependant l’homme est aussi masculin ou féminin, et cela désigne son essence sexuelle, laquelle ne doit jamais être réduite à une simple disposition anatomo-physiologique, mais caractérise tout un comportement. Enfin, l’homme est tel individu, tel caractère, tel tempérament, et cela définit ce que nous appellerons son essence singulière. Ces trois essences ne doivent être ni juxtaposées, ni superposées ; elles constituent chacune des déterminations particulières de l’essence individuelle, ou encore des virtualités. Relativement à cette essence individuelle qui caractérise notre être naturel, on peut alors envisager une essence transindividuelle ou personnelle, dont la première n’est que la projection sur le plan "terrestre", et qui caractérise notre être surnaturel, c’est-à-dire notre réalité in divinis.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 53

[ définition ] [ philosophie ] [ triade ] [ naturel-surnaturel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

confusion catégorielle

En effet, de même que les modernistes veulent ouvrir l’âme chrétienne à la totalité du multiple mondain, au mépris de la nature humaine, de même, dans leur orgueil, ils veulent écraser cette âme sous le poids de la transcendance divine ; ils prennent, disent-ils, l’Evangile à la lettre – à vrai dire, ils ne prennent de cette lettre que ce qui leur paraît s’accorder avec leur sensibilité idéologique, laquelle consiste essentiellement à se donner bonne conscience en condamnant les "riches" ou les "bourgeois" […]. Il y a, dans cette attitude, pensons-nous, comme une conséquence de la morale kantienne qui prétend affronter directement l’action humaine à l’Absolu, et refuse, comme impures, toutes les motivations naturelles. Il est évident qu’à jauger nos actions à l’aune de l’Universel, on ne risque pas d’en trouver une seule qui soit bonne, et le Christ lui-même a dit : "Que m’appelles-tu bon ? Dieu seul est bon". […] Mais ce qui est vrai dans la perspective d’une via negationis, d’une théologie et d’une spiritualité apophatiques, est un mensonge mortel au niveau de la voie commune, parce qu’il prétend à ce à quoi il n’a pas vraiment droit. […]

Il apparaît donc que les vertus naturelles ont pour fonction d’assurer l’équilibre de la substance humaine entre la pression du monde et celle de l’Absolu. La religion s’adressant a priori à une collectivité humaine, il faut aussi que cette collectivité puisse exister et que, d’une certaine manière, elle ignore le caractère radical des injonctions divines. "Mon Royaume n’est pas de ce monde". Cela ne signifie pas seulement qu’il se réalisera en des Cieux nouveaux et une Terre nouvelle ; cela signifie aussi qu’il ne peut se réaliser ici-bas. L’ordre du monde humain tel qu’il est ne saurait contenir le Royaume du Christ sans en périr instantanément.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 48-49

[ psychique-spirituel ] [ hypocrisie ] [ naturel-surnaturel ] [ degrés herméneutiques ] [ sécularisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson